Depuis quelques années le débat sur la succession de Me Wade fait rage dans les cercles libéraux. Ce qui a pris de l'ampleur après la perte du pouvoir au second tour de la présidentielle de 2012. D’ailleurs, la décision de Me Wade de se maintenir à la tête du Parti démocratique sénégalais (Pds) est la cause du départ de quelques hauts responsables tels que Pape Diop qui a mis en place la Convergence Démocratique Bokk-Gis-Gis ou encore Mamadou Seck, président de la onzième législature.
D’ailleurs, pour pouvoir anticiper certains événements comme la présidentielle de 2017, les cadres libéraux ont une demande qui se résume au renouvellement des instances de leur parti, la tenue d'un congrès et le choix d'un nouveau secrétaire général national, arguant que le moment est propice. Surtout que, Bassirou Kébé et ses camarades croient dur comme fer que ces différentes opérations vont faciliter la massification d’une formation politique qui souhaite revenir au pouvoir. Seulement, des sources dignes de foi indiquent que «rien ne risque de se passer d’ici 2016».
En effet, libération révèle que le pape du Sopi ne compte pas, pour le moment, chambouler l’organisation actuelle de son parti. «En interne, le débat est posé. Cela est une évidence. Les plus hauts responsables du parti ont engagé le débat. Certains le veulent pour bientôt, d’autres soutiennent que c’est encore tôt. Mais, la réalité est tout autre car, Me Wade qui est encore et toujours le secrétaire général national du parti, n’en veut pas pour le moment», notent des sources libérales.
Elles ajoutent : «il est vrai que le parti a besoin de tout renouveler. Mais, Me Wade a déjà pris part de sa décision de tout laisser en l’état à certains responsables parce qu’ils croient que l’heure n’est pas bonne. Nous ne pouvons pas commencer à y travailler au moment où des camarades sont en prison. La coordination des cadres en parle beaucoup, mais le patron des cadres est encore en prison. D’autres responsables comme Karim Wade, Aïda Ndiongue, Samuel Sarr et d’autres sont aussi en prison. Certains sont menacés, compte tenu de tous ces facteurs, Me Wade, tout comme de hauts responsables du parti souhaitent attendre. Cela, pour tout simplement vous dire encore une fois, que tout se fera d’ici 2016 ou dans le courant de l’année 2015». Nos sources ont également rappelé avec insistance que le locataire le plus célèbre de Fann-Résidence continue de travailler aux retrouvailles de la famille libérale «dans la pure discrétion».
Elles ajoutent : «il est vrai que le parti a besoin de tout renouveler. Mais, Me Wade a déjà pris part de sa décision de tout laisser en l’état à certains responsables parce qu’ils croient que l’heure n’est pas bonne. Nous ne pouvons pas commencer à y travailler au moment où des camarades sont en prison. La coordination des cadres en parle beaucoup, mais le patron des cadres est encore en prison. D’autres responsables comme Karim Wade, Aïda Ndiongue, Samuel Sarr et d’autres sont aussi en prison. Certains sont menacés, compte tenu de tous ces facteurs, Me Wade, tout comme de hauts responsables du parti souhaitent attendre. Cela, pour tout simplement vous dire encore une fois, que tout se fera d’ici 2016 ou dans le courant de l’année 2015». Nos sources ont également rappelé avec insistance que le locataire le plus célèbre de Fann-Résidence continue de travailler aux retrouvailles de la famille libérale «dans la pure discrétion».
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