Rapport Doing business: Le Sénégal classé 166ème sur 185 pays


Rapport Doing business: Le Sénégal classé 166ème sur 185 pays
La session d’information sur la notation Doing business a vu la participation des acteurs venus du monde des entreprises, avocats, notaires, opérateurs économiques, Apix, etc. L’objectif est d’inviter les acteurs de l’économie sénégalaise à s’y imprégner et à comprendre sa philosophie afin de trouver eux même les solutions pour améliorer les performances du Sénégal dans le rapport Doing business.

Ce dernier mesure la réglementation des affaires et son application effective dans 185 économies et dans certaines villes au niveau infranational et régional. Lancé en 2002, le projet Doing Business analyse les Petites et moyennes entreprises (Pme) au niveau national et mesure la réglementation s’appliquant à celles-ci tout au long de leur cycle de vie.

Au cours de la visioconférence organisée au siège de l’« international finance corporation »(IFC), Cinq indicateurs ont été choisis parmi les 11 disponibles afin de présenter leur méthodologie.

Il s’agit de la création d’entreprise, du raccordement à l’électricité, du permis de construire, de l’exécution des contrats et enfin du transfert de propriété. La méthodologie a consisté à expliquer les participants tous les aspects liés aux procédures de ces divers indicateurs que ce soit le temps, les délais et le coût.

Ces éléments ont été choisis parce que « tout simplement dans l’immédiat, c’est sur eux qu’on voit des possibilités de progrès pour le Sénégal. Une bonne partie des six autres indicateurs relève du domaine de l’organisation pour l’harmonisation du droit des affaires en Afrique (OHADA), a expliqué, Alain Traoré, chargé de d’opération de l’IFC. Et agir au niveau de l’OHADA, c’est plus compliqué puisque cela nécessite l’accord des 17 Etats membres », poursuit la même source.

Cependant, il a tenu à préciser qu’ils ne vont pas travailler sur ces 6 autres indicateurs. Au contraire, l’IFC a un programme d’appui au secrétariat permanent de l’OHADA pour aider à réviser les actes uniformes relatives au droit des affaires en Afrique ; mais également pour améliorer l’environnement des affaires au niveau des divers Etats membres, le Sénégal y compris.

Les autres indicateurs sont constitués de l’obtention de prêts, la protection des investisseurs, le paiement des taxes et impôts, le commerce transfrontalier et enfin le règlement de l’insolvabilité.

Le classement du Sénégal dans le rapport a été abordé. Selon Alain Traoré, «le Sénégal figure à la 166ème place sur 185 pays dans la dernière publication du rapport Doing busines. Il est à la quatrième place au sein de l’UEMOA ». Sur ce il estime qu’il y a des efforts à faire. Mais il rassure en faisant état de la volonté du président de la République d’aider à améliorer l’environnement des affaires au Sénégal et les performances du rapport Doing business

Par ailleurs, Alain Traoré explique que les défis se résument à faire comprendre ces réformes aux acteurs du secteur privé qui en constituent les principaux bénéficiaires. Le moyen mis en place est la communication. Et celle-ci est confiée à l’Apix qui à son tour « mettra l’accent sur cet élément ».

S. B. DIALLO
www.senecoplus.com
Samedi 2 Février 2013
Bilal Diallo




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