Au deuxième jour de leur séjour en Italie, précisément à Rome, dans le cadre d'un séminaire organisé par l'Organisation internationale pour les migrations et Carta di Roma du 10 au 14 février, des journalistes nigérians, tunisiens, ivoiriens et sénégalais ont rendu visite aux rédactions de deux quotidiens italiens et non des moindres. Nommons La Stampa et la Républica.
Fondé en 1876, la Stampa est un quotidien très lu et tire pas moins de 300 000 exemplaires par jour. Le journal italien dont le bureau central se trouve à Turin emploie 150 journalistes, dont les correspondants. Classé au centre-droit, la Stampa qui signifie la Presse fait du traitement des questions étrangères une priorité.
Pour autant, la migration ne semble pas avoir une place de choix dans la hiérarchisation de l'information au sein du journal. Journaliste au service international du quotidien, Francesca Sforza prétexte le manque d’intérêt. Proche du gouvernement italien, la Stampa n’hésite pas cependant à ménager les dirigeants si l'occasion se présente.
Arrivés en début d’après midi à la Républica qui se trouve dans le même immeuble que la Stampa puisqu'ayant le même éditeur, les visiteurs ont eu un bref entretien avec le directeur adjoint Dario Cresto Dina qui aura permis d'avoir un aperçu sur la ligne éditoriale plutôt favorable aux migrants. En effet, la Republica affiche une position beaucoup plus tranchée sur la migration.
Né en 1967 et basé à Rome, au quartier Ardeatino, rue Christophe Colomb, la Republica milite pour le respect des droits des migrants depuis plusieurs années. Pour ce faire, selon la journaliste Alessandra Zitin qui a ouvert son cœur à ses confrères et consœurs africains, la désinformation entretenue autour des migrants et de leur responsabilité dans les actes délictuels commis sur le territoire italien est mise en déroute.
Cette posture qui tranche d'avec une bonne partie de la presse italienne et aux partisans de l’extrême droite a valu à la Republica des menaces. Une fausse alerte à la bombe a occasionné l'évacuation de l'immeuble abritant le journal. Depuis cet incident, des mesures de sécurité ont été prises pour mettre la vie des journalistes hors de danger.
Mais à la Républica, on n'est pas ébranlé. Alessandra Zitini soutient qu'ils sont plus que jamais déterminés à faire leur travail, en parfaite adéquation avec l'éthique, la déontologie et le respect de la dignité humaine...
Fondé en 1876, la Stampa est un quotidien très lu et tire pas moins de 300 000 exemplaires par jour. Le journal italien dont le bureau central se trouve à Turin emploie 150 journalistes, dont les correspondants. Classé au centre-droit, la Stampa qui signifie la Presse fait du traitement des questions étrangères une priorité.
Pour autant, la migration ne semble pas avoir une place de choix dans la hiérarchisation de l'information au sein du journal. Journaliste au service international du quotidien, Francesca Sforza prétexte le manque d’intérêt. Proche du gouvernement italien, la Stampa n’hésite pas cependant à ménager les dirigeants si l'occasion se présente.
Arrivés en début d’après midi à la Républica qui se trouve dans le même immeuble que la Stampa puisqu'ayant le même éditeur, les visiteurs ont eu un bref entretien avec le directeur adjoint Dario Cresto Dina qui aura permis d'avoir un aperçu sur la ligne éditoriale plutôt favorable aux migrants. En effet, la Republica affiche une position beaucoup plus tranchée sur la migration.
Né en 1967 et basé à Rome, au quartier Ardeatino, rue Christophe Colomb, la Republica milite pour le respect des droits des migrants depuis plusieurs années. Pour ce faire, selon la journaliste Alessandra Zitin qui a ouvert son cœur à ses confrères et consœurs africains, la désinformation entretenue autour des migrants et de leur responsabilité dans les actes délictuels commis sur le territoire italien est mise en déroute.
Cette posture qui tranche d'avec une bonne partie de la presse italienne et aux partisans de l’extrême droite a valu à la Republica des menaces. Une fausse alerte à la bombe a occasionné l'évacuation de l'immeuble abritant le journal. Depuis cet incident, des mesures de sécurité ont été prises pour mettre la vie des journalistes hors de danger.
Mais à la Républica, on n'est pas ébranlé. Alessandra Zitini soutient qu'ils sont plus que jamais déterminés à faire leur travail, en parfaite adéquation avec l'éthique, la déontologie et le respect de la dignité humaine...
Autres articles
-
Keur Madiabel : Le maire Abdoulaye Diatta engage le processus de digitalisation du foncier dans sa commune
-
136ème édition du Pèlerinage Marial : « C’est impossible de venir à Popenguine sans passer par la grotte! » (fidèles pèlerins)
-
Messe de la 136ème du pèlerinage Marial de Popenguine : l'évêque de Thies prie pour un Sénégal de paix et de justice
-
Marche contre les manquements récurrents constatés à l'hôpital Dabakh de Tivaouane: " Nous ne partons pas à l'hôpital pour mourir ( Population)
-
Sargal Dr Macoumba Diouf : Les populations de Latmingué fières de leur fils, lui ont rendu hommage