REDUCTION ANNONCEE DE LA DUREE DU MANDAT PRESIDENTIEL PAR MACKY SALL: Jean Paul Diaz et Cissé Lô opposent leur veto, Malick Mbaye se réjouit du respect de la parole donnée

Jean Paul Diaz et Cissé Lô opposent leur veto, Malick Mbaye se réjouit du respect de la parole donnée

Macky Sall respecte sa promesse. Le chef de l’Etat fera un premier mandat de 5 ans. Il en a fait la confirmation hier en France. Mais une décision qui n’agrée pas tous ses souteneurs. Jean Paul Diaz, tout comme Moustapha Cissé Lô, rament à contre-courant, même si le dernier nommé avait déclaré qu’il se plierait à la décision de la majorité.


REDUCTION ANNONCEE DE LA DUREE DU MANDAT PRESIDENTIEL PAR MACKY SALL: Jean Paul Diaz et Cissé Lô opposent leur veto, Malick Mbaye se réjouit du respect de la parole donnée
Macky Sall veut montrer qu’il est le «chef». Depuis la France où il se trouve depuis mercredi, le président de la République vient de clore le débat sur l’opportunité ou non de la réduction de son mandat, de 07 à 05 ans. Macky Sall compte bien respecter cette promesse de campagne, même si certains de ses souteneurs ont manifesté leur volonté de voir le chef de l’Etat faire un mandat de 07 ans. «J’ai déjà engagé les réformes constitutionnelles et il y a une commission que j’ai confiée à Amadou Makhtar Mbow, qui est en train de travailler sur la question. Que ce soit par référendum ou par un vote à l’Assemblée, je réduirai mon mandat à 5 ans.» C’est clair. Mais Jean Paul Diaz, allié de la première heure de Macky Sall et Moustapha Cissé Lô, le bouillant responsable apériste, ont toujours manifesté leur désaccord face à l’obsession de celui-ci de vouloir tenir promesse pour ne pas s’attirer les foudres des populations. 
«Je n’ai pas varié, je suis pour un mandat de sept ans». Pourtant, cette déclaration du chef de l’Etat ne fait pas dévier Jean Paul Diaz de son chemin. Le Leader du Bloc des Centristes gaïndé (Bcg) rugit toujours. Au bout du fil, il parle avec assurance : «Je ne varie pas. Je n’ai pas varié, ma position n’a pas changé et je l’ai argumentée juridiquement. Je suis pour un mandat de sept ans», enchaîne-t-il. Des arguments qu’il a toujours défendus vigoureusement. Dans une interview qu’il avait accordée à nos confrères du Quotidien, Jean-Paul Diaz déclarait : «Je suis partisan du maintien du mandat à sept ans. Je répète que ce mandat est celui qui est dans la Constitution. Le texte fondamental n’a pas été modifié par Macky Sall, qui a prêté serment devant le Conseil constitutionnel de respecter la Constitution. Or, ce texte dit que le mandat du président de la Répu¬blique est de sept ans.» Pour lui, Macky Sall a prêté serment et cela est plus fort que toute éventuelle déclaration politique.
Selon lui, le mieux aurait été qu’on aille au référendum pour savoir ceux qui sont pour ou contre le mandat de sept ans. Toutefois, se résigne-t-il à dire : «Le mandat appartient au Président, je ne fais pas dans l’obstination, je raisonne simplement.» 
 «Les Sénégalais l’ont élu pour sept ans». En voyage au Mali dans le cadre des activités du Parlement de la Cedeao, Moustapha Cissé Lô n’a jamais caché son désaccord avec la posture de Macky Sall. Cissé Lô n’a jamais été favorable à la réduction du mandat présidentiel. Dans nos colonnes, le tonitruant député précisait : «Je ne suis pas pour la réduction du mandat de Macky Sall, je souhaite qu’il fasse 07 ans, comme il a été élu sous l’empire de la Constitution en vigueur. Après le premier septennat, il pourra faire un mandat de 05.» El Pistoléro arguait qu’il avait dépensé 127 millions durant l’élection présidentielle et pour tous ses sacrifices, il invite son mentor à faire un mandat de 7 ans et non de 5 ans, puisque, les Sénégalais l’ont élu pour 5 ans. Mais en «bon démocrate», Cissé Lô avait juré de «se départir de son manteau de rebelle et de se plier à la volonté de la majorité pour respecter la discipline de parti.» Qui vivra verra.   
«Une déclaration contraire m’aurait étonné». Pour Maodo Malick Mbaye, leader du mouvement « Geem sa bop » et membre de la coalition Macky 2012, cette déclaration du chef de l’Etat fait aujourd’hui mentir l’adage qui disait que les promesses électorales n’engagent que ceux qui y croient (une déclaration de Abdoulaye Wade). Le directeur de l’Agence nationale de la maison de l’outil (Anamo) pense que le président de la République fait preuve de son obsession pour le respect de la parole donnée. « En tant qu’allié du chef de l’Etat, je suis satisfait de l’entendre réaffirmer cela. D’ailleurs, c’est une déclaration contraire qui m’aurait étonné». 
Toutefois, il reconnaît que cela peut être un piège parce que les cinq ans vont bientôt s’écouler. Mais précise-t-il : «Si on continue à voir politiquement ce qui arrange ou ce qui dérange, il y a énormément d’engagements qu’on n’aurait pas pu tenir. Ce qu’il est possible de faire en sept ans, il est possible de le réaliser en cinq ans. » 
Adama Dieng et Codou badiane
Avis d’un constitutionnaliste
« Le référendum est la voie royale, mais…»
Pour modifier la durée du mandat présidentiel en le faisant passer de sept ans à cinq ans, le chef de l’Etat doit en soumettre la proposition au peuple par voie référendaire. «C’est la voie royale, c’est ce que prévoit l’article 27 de la Constitution, qui dit que le mandat du président de la République ne peut pas être modifié en dehors d’un référendum », indique un constitutionnaliste. Toutefois, le chef de l’Etat peut aussi passer par l’Assemblée nationale en usant «d’artifices», et ainsi passer outre le référendum. «Il peut commencer par retirer l’article 27 de la Constitution, ensuite marquer un temps d’arrêt en attendant quelques jours, voire un mois ou deux, avant d’introduire une nouvelle écriture de l’article 27 », poursuit notre constitutionnaliste. Selon lui, même si cela peut être vu comme une méthode cousue de fil d’or, ça n’en reste pas moins un artifice. Cependant, il estime que cet artifice peut paraître acceptable, dans la mesure où le président de la République veut réduire son mandat à cinq ans et se l’appliquer de façon rétroactive. «On peut convenir que c’est pour la bonne cause, mais la voie royale pour modifier le mandat du président de la République, c’est le référendum», affirme-t-il. 
 
C.Badiane et A.Dieng
 
Samedi 2 Mars 2013




1.Posté par ajeb le 02/03/2013 20:11
Lettre ouverte à monsieur le Président de la République
Par Ibrahima Lissa FAYE | Seneweb.com | Jeudi 14 février, 2013 11:04 | Consulté 2485 fois | 28 commentaires Favoris
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Contribution | Mots Clés: Contribution, Lettre ouverte, Macky Sall, Emplois des jeunes, Ajeb, Fnpj,
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source: Seneweb.com


Je vous écris sur la situation de l’emploi des Jeunes au Sénégal particulièrement sur celle de l’Agence pour l’Emploi des Jeunes des Banlieues (AJEB) et le Fonds National de Promotion de la Jeunesse (FNPJ). Depuis un bon bout de temps le silence me ronge, me démange. Je ne peux plus refouler ce besoin inextricable de m’adresser à vous ouvertement.

En effet, je ne doute point de votre volonté à extirper la jeunesse de votre pays de l’oisiveté dans laquelle elle est engluée depuis des décennies. Mais, je dois, en toute sincérité, vous dire que l’orientation prise actuellement par des structures comme l’AJEB et le FNPJ déroute et fait peur. Des organisations publiques censées trouver de l’emploi aux jeunes ou créer les conditions de leur employabilité se disputent la palme en matière de licenciement.

Le Ministre de la jeunesse, de l’emploi et de la promotion des valeurs civiques, Benoit Sambou qui devait être le premier partenaire des jeunes n’a éprouvé aucune gêne à annoncer et soutenir le plan de licenciement de certains agents du Fonds National pour la Promotion de la Jeunesse (FNPJ). Quelque soit le motif avancé, il est inconcevable surtout au moment où vous annoncez la création prochaine de centaines d’emploi pour votre jeunesse.

Monsieur le Président de la République,

La situation à l’Agence pour l’Emploi des Jeunes des Banlieues (AJEB) est dramatique. Il n’y a presque plus de travail dans cette agence. Les agents broient du noir parce que depuis plus de trois mois les salaires ne sont pas payés. En sus, plus de 50 agents dont leur contrat est arrivé à terme ont été libérés sans que leurs dus ne soient soldés. Et plus d’une dizaine devrait suivre d’ici avril. Parmi ceux qui sont libérés, il y en a qui vivent une situation sociale inexplicable parce que très difficile. La Direction générale ne cherche même pas à comprendre, ni à dissocier les compétences qui pourraient lui permettre de mener à bien sa mission. Son seul objectif est d’alléger la masse salariale. Et pourtant, cela ne l’empêche pas de recruter, ni d’effectuer des augmentations de salaire de ses proches. Non content de se séparer de 63 employés dont seuls deux ou trois ont été repris, il est annoncé un «plan social» pour négocier le départ d’autres agents qui ont un CDI.

La déception est immense dans cette agence. Tout le monde s’accorde à dire que l’AJEB est entre de mains inexpertes. Ce ne sont pas seulement les arriérés de salaire qui la plombent mais une gestion tatillonne, politicienne et sectaire. Le Directeur général se croit tout permis sous le prétexte fallacieux qu’il est cousin à votre épouse ou qu’il est coordonnateur de «COJER de Pikine».

Dès son arrivée, l’espoir avait commencé à renaitre. Une émulation saine avait aussi commencé à se développer à nouveau à l’Office pour l’Emploi des Jeunes de la Banlieue (OFEJBAN). Des propositions lui ont été faites et les directions rivalisaient d’ardeur pour enfin apporter des solutions durables à la problématique de l’emploi des jeunes dans les banlieues. Mais petit à petit cette ardeur s’est émoussée. Des cadres simplement parce qu’ils sont accusés d’être proches de l’ancienne direction générale sont mis au placard. Un climat malsain et morose règne en maître aussi bien à la Direction générale qu’au centre incubateur. Il est aujourd’hui l’otage d’un système qui avait perdu Boubacar Ba.

Monsieur le Président de la République,

Vous nous avez fait comprendre dès le début de votre magistère que la patrie passe avant le parti. Nous l’espérons vivement et attendons que cela se concrétise dans vos actes et ceux de vos ministres et directeurs généraux. L’emploi est un droit pour tout citoyen. Et nul n’ignore son rôle capital sinon vital pour tout individu ou famille. Que cela soit les agents du FNPJ, de l’AJEB ou d’autres structures publiques ou privées, ils sont tous des Sénégalais au même titre que les militants de l’APR.

Comme le préconise le Conseil National de la Jeunesse du Sénégal (CNJS), il existe d’autres procédés et mécanismes qui permettent valablement de rendre plus efficientes et opérationnelles ces structures qui s’occupent de l’emploi des jeunes. Les réflexions sont là disponibles. Et à ce sujet, des sources autorisées font état d’un projet de fusionner l’ANEJ, le FNPJ et l’AJEB et qu’une lettre de liquidation aurait déjà été adoptée par une réunion de conseil des ministres en janvier. Ce projet vient à son heure et devrait être sérieusement mûri et confié à des compétences assujetties à un contrat de performance.

Il y a beaucoup d’initiatives dans le domaine de l’emploi des jeunes. Elles doivent être concertées et menées de manière transparentes et impartiales afin qu’une solution durable et profitable à tous les jeunes du pays soit trouvée.

Pour éviter tout amalgame ou procès de mauvais alois, je rappelle que j’ai été agent de l’AJEB jusqu’au 31 janvier 2013. Je ne voulais pas du renouvellement de mon contrat parce que je ne me retrouvais plus dans l’orientation de l’agence. J’ai eu à le dire en réunion et dans la presse. Même du temps de Boubacar Ba, je dénonçais certaines démarches en privé ou en comité de direction. Malgré plusieurs offres persistantes, je n’ai jamais voulu d’un contrat à durée indéterminée parce que je ne peux pas être chef d’entreprise et consultant et disputer une place, un emploi avec d’autres jeunes qui en ont plus besoin que moi. Cela est contraire à mes principes.

Tout en comptant sur vous pour des mesures heureuses à l’endroit des jeunes, je vous prie, Monsieur le Président de la République, de recevoir l’expression de ma haute et respectueuse considération.

2.Posté par ofejban le 02/03/2013 20:23
e vous écris sur la situation de l’emploi des Jeunes au Sénégal particulièrement sur celle de l’Agence pour l’Emploi des Jeunes des Banlieues (AJEB) et le Fonds National de Promotion de la Jeunesse (FNPJ). Depuis un bon bout de temps le silence me ronge, me démange. Je ne peux plus refouler ce besoin inextricable de m’adresser à vous ouvertement.

En effet, je ne doute point de votre volonté à extirper la jeunesse de votre pays de l’oisiveté dans laquelle elle est engluée depuis des décennies. Mais, je dois, en toute sincérité, vous dire que l’orientation prise actuellement par des structures comme l’AJEB et le FNPJ déroute et fait peur. Des organisations publiques censées trouver de l’emploi aux jeunes ou créer les conditions de leur employabilité se disputent la palme en matière de licenciement.

Le Ministre de la jeunesse, de l’emploi et de la promotion des valeurs civiques, Benoit Sambou qui devait être le premier partenaire des jeunes n’a éprouvé aucune gêne à annoncer et soutenir le plan de licenciement de certains agents du Fonds National pour la Promotion de la Jeunesse (FNPJ). Quelque soit le motif avancé, il est inconcevable surtout au moment où vous annoncez la création prochaine de centaines d’emploi pour votre jeunesse.

Monsieur le Président de la République,

La situation à l’Agence pour l’Emploi des Jeunes des Banlieues (AJEB) est dramatique. Il n’y a presque plus de travail dans cette agence. Les agents broient du noir parce que depuis plus de trois mois les salaires ne sont pas payés. En sus, plus de 50 agents dont leur contrat est arrivé à terme ont été libérés sans que leurs dus ne soient soldés. Et plus d’une dizaine devrait suivre d’ici avril. Parmi ceux qui sont libérés, il y en a qui vivent une situation sociale inexplicable parce que très difficile. La Direction générale ne cherche même pas à comprendre, ni à dissocier les compétences qui pourraient lui permettre de mener à bien sa mission. Son seul objectif est d’alléger la masse salariale. Et pourtant, cela ne l’empêche pas de recruter, ni d’effectuer des augmentations de salaire de ses proches. Non content de se séparer de 63 employés dont seuls deux ou trois ont été repris, il est annoncé un «plan social» pour négocier le départ d’autres agents qui ont un CDI.

La déception est immense dans cette agence. Tout le monde s’accorde à dire que l’AJEB est entre de mains inexpertes. Ce ne sont pas seulement les arriérés de salaire qui la plombent mais une gestion tatillonne, politicienne et sectaire. Le Directeur général se croit tout permis sous le prétexte fallacieux qu’il est cousin à votre épouse ou qu’il est coordonnateur de «COJER de Pikine».

Dès son arrivée, l’espoir avait commencé à renaitre. Une émulation saine avait aussi commencé à se développer à nouveau à l’Office pour l’Emploi des Jeunes de la Banlieue (OFEJBAN). Des propositions lui ont été faites et les directions rivalisaient d’ardeur pour enfin apporter des solutions durables à la problématique de l’emploi des jeunes dans les banlieues. Mais petit à petit cette ardeur s’est émoussée. Des cadres simplement parce qu’ils sont accusés d’être proches de l’ancienne direction générale sont mis au placard. Un climat malsain et morose règne en maître aussi bien à la Direction générale qu’au centre incubateur. Il est aujourd’hui l’otage d’un système qui avait perdu Boubacar Ba.

Monsieur le Président de la République,

Vous nous avez fait comprendre dès le début de votre magistère que la patrie passe avant le parti. Nous l’espérons vivement et attendons que cela se concrétise dans vos actes et ceux de vos ministres et directeurs généraux. L’emploi est un droit pour tout citoyen. Et nul n’ignore son rôle capital sinon vital pour tout individu ou famille. Que cela soit les agents du FNPJ, de l’AJEB ou d’autres structures publiques ou privées, ils sont tous des Sénégalais au même titre que les militants de l’APR.

Comme le préconise le Conseil National de la Jeunesse du Sénégal (CNJS), il existe d’autres procédés et mécanismes qui permettent valablement de rendre plus efficientes et opérationnelles ces structures qui s’occupent de l’emploi des jeunes. Les réflexions sont là disponibles. Et à ce sujet, des sources autorisées font état d’un projet de fusionner l’ANEJ, le FNPJ et l’AJEB et qu’une lettre de liquidation aurait déjà été adoptée par une réunion de conseil des ministres en janvier. Ce projet vient à son heure et devrait être sérieusement mûri et confié à des compétences assujetties à un contrat de performance.

Il y a beaucoup d’initiatives dans le domaine de l’emploi des jeunes. Elles doivent être concertées et menées de manière transparentes et impartiales afin qu’une solution durable et profitable à tous les jeunes du pays soit trouvée.

Pour éviter tout amalgame ou procès de mauvais alois, je rappelle que j’ai été agent de l’AJEB jusqu’au 31 janvier 2013. Je ne voulais pas du renouvellement de mon contrat parce que je ne me retrouvais plus dans l’orientation de l’agence. J’ai eu à le dire en réunion et dans la presse. Même du temps de Boubacar Ba, je dénonçais certaines démarches en privé ou en comité de direction. Malgré plusieurs offres persistantes, je n’ai jamais voulu d’un contrat à durée indéterminée parce que je ne peux pas être chef d’entreprise et consultant et disputer une place, un emploi avec d’autres jeunes qui en ont plus besoin que moi. Cela est contraire à mes principes.

Tout en comptant sur vous pour des mesures heureuses à l’endroit des jeunes, je vous prie, Monsieur le Président de la République, de recevoir l’expression de ma haute et respectueuse considération.

3.Posté par tala le 03/03/2013 01:12
NGOR THIA WAKHDIA. Macky, souvenez vous, le Wakh wakhet a perdu Abdoulaye Wade. Il ne faut pas écouter ces vieux politiciens dépassés, Diaz et Cissé LO, ils veulent ta perte.



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