"Sa force était directement proportionnelle à la faiblesse de Petr Necas", a résumé l'influent hebdomadaire Reflex à propos de cette ancienne comptable de 48 ans, originaire de Bohême occidentale, devenue chef de cabinet du Premier ministre, âgé lui-aussi de 48 ans.
"Quand il n'y avait pas de place pour elle dans une calèche qui devait transporter le Premier ministre à l'inauguration d'une exposition agricole, tout le monde devait marcher à pied", a rappelé Reflex se référant à une source proche du gouvernement.
Les relations entre M. Necas, un homme sans grand charisme et celle qui est surnommée "tsarine" dépassent largement le cadre strictement professionnel. "Ce qui l'attriste le plus depuis son arrestation, c'est que la police dispose d'enregistrements de ses conversations téléphoniques et SMS intimes", affirme l'avocat de Mme Nagyova.
Cette blonde flamboyante, très énergique, semble inséparable de M. Necas depuis 2006, à la différence de l'épouse de celui-ci, Radka, qui se tient systématiquement à l'écart de la vie publique.
Jana Nagyova dirige d'abord le cabinet de M. Necas au ministère du Travail et des Affaires sociales. Après sa nomination au poste de Premier ministre en été 2010, elle le suit fidèlement au siège du gouvernement.
Le grand public n'apprend le nom de Jana Nagyova qu'au début 2012 lorsque la presse révèle le montant des primes faramineuses qui lui sont attribuées. "Elle trime comme un galérien", a alors expliqué le Premier ministre, provoquant de nombreuses réactions hilares.
L'irrésistible ascension de Jana Nagyova prend brutalement fin dans la nuit de mercredi à jeudi: elle est arrêtée au cours d'une opération spectaculaire de la police, inculpée de corruption et d'abus de pouvoir. Elle est notamment soupçonnée d'avoir utilisé le service de renseignement militaire pour une filature illégale de l'épouse de son chef.
"Elle agissait de bonne foi"
Selon la police, elle exerçait une "pression sur Petr Necas, dans l'objectif d'obtenir son divorce d'avec son épouse Radka". Le chef du gouvernement avait officiellement annoncé ce divorce 24 heures avant le coup de filet policier.
Mme Nagyova est également soupçonnée d'avoir agi en coulisses pour obtenir la démission de trois députés "rebelles" de l'ODS en échange de postes lucratifs dans l'administration publique, et d'avoir eu des contacts avec plusieurs hommes d'affaires soupçonnés de malversations. Elle risque jusqu'à cinq ans de prison.
Jetée en prison, Jana Nagyova ne se résigne pas, selon son avocat Eduard Bruna, et "manifeste plus de courage" que les six hommes politiques également placés en détention dans le cadre de la même affaire.
"Elle agissait de bonne foi", affirme M. Bruna. Selon sa version, Mme Nagyova voulait en fait protéger l'épouse du Premier ministre car elle avait l'impression que celle-ci était harcelée par des Témoins de Jéhovah.
"Quand il n'y avait pas de place pour elle dans une calèche qui devait transporter le Premier ministre à l'inauguration d'une exposition agricole, tout le monde devait marcher à pied", a rappelé Reflex se référant à une source proche du gouvernement.
Les relations entre M. Necas, un homme sans grand charisme et celle qui est surnommée "tsarine" dépassent largement le cadre strictement professionnel. "Ce qui l'attriste le plus depuis son arrestation, c'est que la police dispose d'enregistrements de ses conversations téléphoniques et SMS intimes", affirme l'avocat de Mme Nagyova.
Cette blonde flamboyante, très énergique, semble inséparable de M. Necas depuis 2006, à la différence de l'épouse de celui-ci, Radka, qui se tient systématiquement à l'écart de la vie publique.
Jana Nagyova dirige d'abord le cabinet de M. Necas au ministère du Travail et des Affaires sociales. Après sa nomination au poste de Premier ministre en été 2010, elle le suit fidèlement au siège du gouvernement.
Le grand public n'apprend le nom de Jana Nagyova qu'au début 2012 lorsque la presse révèle le montant des primes faramineuses qui lui sont attribuées. "Elle trime comme un galérien", a alors expliqué le Premier ministre, provoquant de nombreuses réactions hilares.
L'irrésistible ascension de Jana Nagyova prend brutalement fin dans la nuit de mercredi à jeudi: elle est arrêtée au cours d'une opération spectaculaire de la police, inculpée de corruption et d'abus de pouvoir. Elle est notamment soupçonnée d'avoir utilisé le service de renseignement militaire pour une filature illégale de l'épouse de son chef.
"Elle agissait de bonne foi"
Selon la police, elle exerçait une "pression sur Petr Necas, dans l'objectif d'obtenir son divorce d'avec son épouse Radka". Le chef du gouvernement avait officiellement annoncé ce divorce 24 heures avant le coup de filet policier.
Mme Nagyova est également soupçonnée d'avoir agi en coulisses pour obtenir la démission de trois députés "rebelles" de l'ODS en échange de postes lucratifs dans l'administration publique, et d'avoir eu des contacts avec plusieurs hommes d'affaires soupçonnés de malversations. Elle risque jusqu'à cinq ans de prison.
Jetée en prison, Jana Nagyova ne se résigne pas, selon son avocat Eduard Bruna, et "manifeste plus de courage" que les six hommes politiques également placés en détention dans le cadre de la même affaire.
"Elle agissait de bonne foi", affirme M. Bruna. Selon sa version, Mme Nagyova voulait en fait protéger l'épouse du Premier ministre car elle avait l'impression que celle-ci était harcelée par des Témoins de Jéhovah.
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