Quand l’étude du Lancet gonfle ses chiffres pour discréditer la chloroquine.


L’étude du Lancet qui est à l’origine de la suspension de l’hydroxychloroquine dans les essais cliniques lancés par l’Oms et de l'abandon du traitement à base de chloroquine en France aurait fait dans la manipulation de chiffres. 

L’étude menée par le Brigham and women’s hopital center for Advanced Heart Disease de Boston dirigé par le Dr Mandeep Mehra a examiné les dossiers médicaux de 96 000 patients admis dans 671 hopitaux sur 6 continents. L'Australie est citée parmi les pays ciblés par l'étude. 

Selon les données communiquées par les chercheurs, rapporte The Guardian Australia, cinq hôpitaux australiens ayant enregistré 600 patients et 73 décès à la date du 21 avril ont été pris en compte. Des informations qui ne correspondent pas à la réalité. 

Dans son suivi très rigoureux de la pandémie dans le monde, l’Université John Hopkins révélait que l’Australie déplorait 67 décès en lieu et place de 73 avancés par l’étude rétrospective du Lancet. L'Australie a comptabilisé 73 morts le 23 avril. 

Interpellé sur cet écart, l’auteur principal de l’étude, le Dr Mehra dit avoir contacté Surghisphere du nom de la société qui a fourni les données pour être fixé. Le fondateur de ladite société d’analyses de données de soin de santé de formation médicale a, pour se justifier, invoqué l’intrusion d’un hôpital asiatique dans la base de données australiennes. 

Des arguments tirés par les cheveux qui mettent en lumière la légèreté de cette étude dont les auteurs se sont inscrits dans une opacité à la limite suspecte. 

En Afrique, ils se sont juste limités à affirmer avoir reçu des données de 30 hôpitaux pour plus de 3000 patients sans aucun autre détail.  

Selon l'étude du Lancet, la chloroquine ou l'hydroxychloroquine utilisée seule ou avec un macrolide ne seraient pas efficaces contre la Covid-19 et augmenteraient le risque d'arythmie cardiaques et de décès pour les malades.  
Jeudi 28 Mai 2020




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