L’humoriste très controversé Dieudonné a rendu visite à Mahmoud Ahmadinejad en Iran à la mi-février. Visite discrète durant laquelle le polémiste a remis une "quenelle d’or" à l'ex-président iranien pour souligner son "antisionisme"...
La visite de Dieudonné M'Bala M'Bala en Iran est presque passée inaperçue, même si elle visait clairement la provocation. L'humoriste, qui ne compte plus les démêlés avec la justice pour ses propos antisémites, a partagé une photo de sa rencontre avec Mahmoud Ahmadinejad sur son compte Twitter, le 13 février 2015. On le voit remettre une "quenelle d'or" à l'ex-président iranien, bien connu pour ses positions hostiles à Israël.
Ce n'était pas la première fois que Dieudonné rencontrait Mahmoud Ahmadinejad. En 2009, il s’était rendu à Téhéran à l’occasion d’un festival de courts métrages et avait eu un entretien avec celui qui était alors président de la République.
Rien n'a filtré sur le contenu de la nouvelle rencontre entre les deux hommes. Cette remise de la "quenelle d'or" coïncide cependant avec le retour sur la scène politique de Mahmoud Ahmadinejad. Début février, l'ex-président a lancé un site internet officiel, à un an des élections législatives en Iran.
La "quenelle d'or", symbole politique de Dieudonné
La "quenelle d’or" est une statuette dorée reproduisant le geste qui s’apparente, selon ses détracteurs, à un salut nazi renversé, apparu dans l'univers de Dieudonné en 2009, lors du dépôt d'une liste "antisioniste" en Ile-de-France aux élections européennes.
Pour le polémiste, il s'agissait d'un simple "geste humoristique", ce qu'il appelle "un bras d'honneur au système". Pour d'autres, il s'agit plutôt d'un acte clairement antisémite. Puis, surfant sur la polémique, Dieudonné a érigé la "quenelle" au rang de symbole politique pour les "causes" qu'il défend.
La dernière affaire judiciaire concernant Dieudonné est une enquête le visant pour "acte d'apologie du terrorisme" après qu'il a écrit sur sa page Facebook en janvier dernier : "Sachez que ce soir, en ce qui me concerne, je me sens Charlie Coulibaly", en référence au nom du preneur d’otages du supermarché cacher de la porte de Vincennes, Amédy Coulibaly. Des propos tenus sur sa page Facebook le soir de la marche républicaine à Paris après les attentats début janvier.
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