Les dirigeants des syndicats d’enseignants ont donné la réplique au président de la République, Macky Sall, qui a recommandé aux enseignants à l’occasion de la fête du 1er mai célébrée dimanche dernier de mettre en avant la fibre patriotique. Cet appel n’est pas du goût des professionnels de l’enseignement qui ont jugé nécessaire de se prononcer. Si d’aucuns ont jugé que Macky Sall a raté son discours, d’autres sont convaincus que c’est un aveu d’échec du gouvernement.
YANKHOBA SEYDI DU SAES DE DAKAR : «Il est en train d’enflammer une situation déjà délétère»
C’est une sortie malencontreuse. J’estime que le président doit motiver les travailleurs lors des fêtes de 1er mai. Il faut les encourager et les remercier. Il profite de cette occasion pour leur dire qu’ils ne sont pas des patriotes. Il est entrain d’enflammer une situation déjà délétère. Il a raté son discours. Ce n’est pas le discours que les enseignants et les autres travailleurs attendaient en ce jour solennel. Qui est plus patriote que les enseignants qui travaillent dans des conditions difficiles. On sait que les enseignants sont les moins bien traités dans ce pays. Dans nos universités, les gens travaillent du 1er janvier au 31 décembre et du lundi au samedi jusqu’à 22 heures. A cela s’ajoute le nombre extrêmement élevé d’étudiants face à un nombre faible d’enseignants et de salles. Par conséquent, le travail est beaucoup plus difficile. Il fallait les encourager et les féliciter, au lieu de les frustrer. Ce n’était pas nécessaire d’exacerber les grandes frustrations déjà existantes. Le président doit arrêter d’écouter des gens qui ne lui disent pas la vérité.
MAMADOU LAMINE DIANTE, COORDINATEUR DU GCSE : «Aveu d’échec du gouvernement»
Les enseignants ont fait preuve de patriotisme. Ils ont répondu favorablement à l’appel pour un sursaut patriotique. Nous relevons dans les propos du président de la République, l’aveu de son gouvernement d’avoir failli à sa mission relativement à l’application des accords. Le président reconnait que son gouvernement est dans la phase de mise en œuvre. Il a dit que les accords ne sont pas encore respectés. Alors que les accords dont il s’agit ont été signés le 17 février 2014, sous l’ère du président Macky Sall. Il reçoit des informations qui ne correspondent pas à la réalité. C’est pourquoi nous considérons qu’il y a lieu d’être sereins. C’est par un autre état d’esprit qu’on peut régler le problème de l’école. Cherchons à apporter des réponses aux préoccupations des enseignants. Les problèmes sont entrain de s’amonceler.
Sud Quotidien
YANKHOBA SEYDI DU SAES DE DAKAR : «Il est en train d’enflammer une situation déjà délétère»
C’est une sortie malencontreuse. J’estime que le président doit motiver les travailleurs lors des fêtes de 1er mai. Il faut les encourager et les remercier. Il profite de cette occasion pour leur dire qu’ils ne sont pas des patriotes. Il est entrain d’enflammer une situation déjà délétère. Il a raté son discours. Ce n’est pas le discours que les enseignants et les autres travailleurs attendaient en ce jour solennel. Qui est plus patriote que les enseignants qui travaillent dans des conditions difficiles. On sait que les enseignants sont les moins bien traités dans ce pays. Dans nos universités, les gens travaillent du 1er janvier au 31 décembre et du lundi au samedi jusqu’à 22 heures. A cela s’ajoute le nombre extrêmement élevé d’étudiants face à un nombre faible d’enseignants et de salles. Par conséquent, le travail est beaucoup plus difficile. Il fallait les encourager et les féliciter, au lieu de les frustrer. Ce n’était pas nécessaire d’exacerber les grandes frustrations déjà existantes. Le président doit arrêter d’écouter des gens qui ne lui disent pas la vérité.
MAMADOU LAMINE DIANTE, COORDINATEUR DU GCSE : «Aveu d’échec du gouvernement»
Les enseignants ont fait preuve de patriotisme. Ils ont répondu favorablement à l’appel pour un sursaut patriotique. Nous relevons dans les propos du président de la République, l’aveu de son gouvernement d’avoir failli à sa mission relativement à l’application des accords. Le président reconnait que son gouvernement est dans la phase de mise en œuvre. Il a dit que les accords ne sont pas encore respectés. Alors que les accords dont il s’agit ont été signés le 17 février 2014, sous l’ère du président Macky Sall. Il reçoit des informations qui ne correspondent pas à la réalité. C’est pourquoi nous considérons qu’il y a lieu d’être sereins. C’est par un autre état d’esprit qu’on peut régler le problème de l’école. Cherchons à apporter des réponses aux préoccupations des enseignants. Les problèmes sont entrain de s’amonceler.
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