Il y avait de l'électricité dans l'air, hier, à la Cour d'appel de Dakar. Selon Libération, une violente querelle a éclaté entre Me Bamba Cissé et Me Baboucar Cissé. La rixe a été évitée de justesse entre ces deux robes noires qui se sont traitées de tous les noms d’oiseaux devant les juges de la Cour d’Appel de Dakar.
C’était lors du procès opposant Ndèye Maguette Mboup, sœur du patron du groupe Ccbm, Serigne Mboup, à Abdoulaye Thiam, prévenu dans cette affaire. Poursuivi pour occupation illégale de terrain, il a été relaxé en première instance et le tribunal avait également débouté la partie civile qui réclamait 30 millions de francs Cfa en guise de dommages et intérêts. Cette dernière, insatisfaite de la décision, avait interjeté appel sur les intérêts civils et réclamait, cette fois- ci, 200 millions de francs Cfa.
Revenant sur les bisbilles entre les deux avocats, il faut noter que tout est parti quand la dame, prenant la parole, a fait savoir que les avocats de la défense en l’occurrence Mes Bamba Cissé, Ibrahima Mbengue et Barro ne cessent de l’insulter à la fin de chaque audience. Des propos qui n’ont pas plu aux avocats de la défense. «Ce n’est pas vrai. Vos allégations sont fausses. Ce sont des accusations fausses que vous soutenez à notre encontre», ont riposté les trois robes qui se sont sentis offensés par les propos de la partie civile.
Pis, Me Bamba Cissé, très en verve, s’est retourné vers l’un des avocats de la partie civile en l’occurrence Me Baboucar Cissé pour lui cracher sur la figure : «tu es un sale avocat. Tu es un avocat hypocrite. Tu dois doit arrêter ta cliente. Tu ne dois pas laisser ta cliente nous traiter de la sorte».
Sur ces entrefaites, Me Baboucar Cissé saute de sa place pour, dit-il, corriger son confrère. C’est le tohu-bohu dans la salle. Les propos aigre-doux volent bas. L’audience est suspendue pendant quelques minutes pour tempérer les ardeurs.
A la reprise, Me Baboucar Cissé prend la parole pour plaider. D’emblée, il a fait savoir qu’il va corriger Me Bamba Cissé. «Je respecte la robe et j’ai toujours défendu la profession. Mais, quand j’enlèverai cette robe, mon confrère m’entendra. Je tiens à laver l’affront parce qu’il m’a accusé à tort alors que depuis le début du procès, je suis resté tranquille dans mon coin. Je n’ai même pas posé de question», s’est-il défendu.
Pour sa part, Me Bamba Cissé a soutenu qu’il a regretté son acte. Non sans dire qu’il allait présenter ses excuses à son confrère si ce dernier n’avait pas quitté la salle après sa plaidoirie. Cependant, les choses peuvent se régler à l’amiable, d’autant que des avocats comme Mes Ousseynou Guèye, Ibrahima M'bengue et Mouhamadou Fall ont promis de prendre leur bâton de pèlerin afin de réconcilier les deux avocats.
C’était lors du procès opposant Ndèye Maguette Mboup, sœur du patron du groupe Ccbm, Serigne Mboup, à Abdoulaye Thiam, prévenu dans cette affaire. Poursuivi pour occupation illégale de terrain, il a été relaxé en première instance et le tribunal avait également débouté la partie civile qui réclamait 30 millions de francs Cfa en guise de dommages et intérêts. Cette dernière, insatisfaite de la décision, avait interjeté appel sur les intérêts civils et réclamait, cette fois- ci, 200 millions de francs Cfa.
Revenant sur les bisbilles entre les deux avocats, il faut noter que tout est parti quand la dame, prenant la parole, a fait savoir que les avocats de la défense en l’occurrence Mes Bamba Cissé, Ibrahima Mbengue et Barro ne cessent de l’insulter à la fin de chaque audience. Des propos qui n’ont pas plu aux avocats de la défense. «Ce n’est pas vrai. Vos allégations sont fausses. Ce sont des accusations fausses que vous soutenez à notre encontre», ont riposté les trois robes qui se sont sentis offensés par les propos de la partie civile.
Pis, Me Bamba Cissé, très en verve, s’est retourné vers l’un des avocats de la partie civile en l’occurrence Me Baboucar Cissé pour lui cracher sur la figure : «tu es un sale avocat. Tu es un avocat hypocrite. Tu dois doit arrêter ta cliente. Tu ne dois pas laisser ta cliente nous traiter de la sorte».
Sur ces entrefaites, Me Baboucar Cissé saute de sa place pour, dit-il, corriger son confrère. C’est le tohu-bohu dans la salle. Les propos aigre-doux volent bas. L’audience est suspendue pendant quelques minutes pour tempérer les ardeurs.
A la reprise, Me Baboucar Cissé prend la parole pour plaider. D’emblée, il a fait savoir qu’il va corriger Me Bamba Cissé. «Je respecte la robe et j’ai toujours défendu la profession. Mais, quand j’enlèverai cette robe, mon confrère m’entendra. Je tiens à laver l’affront parce qu’il m’a accusé à tort alors que depuis le début du procès, je suis resté tranquille dans mon coin. Je n’ai même pas posé de question», s’est-il défendu.
Pour sa part, Me Bamba Cissé a soutenu qu’il a regretté son acte. Non sans dire qu’il allait présenter ses excuses à son confrère si ce dernier n’avait pas quitté la salle après sa plaidoirie. Cependant, les choses peuvent se régler à l’amiable, d’autant que des avocats comme Mes Ousseynou Guèye, Ibrahima M'bengue et Mouhamadou Fall ont promis de prendre leur bâton de pèlerin afin de réconcilier les deux avocats.
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