Procès de Karim Wade : L’Etat veut empêcher tout trouble à l’ordre public

La capitale va prendre les allures d’une ville en état de siège. Toutes les forces de l’ordre de Dakar et de l’intérieur du pays seront mobilisées, ce jeudi. Le palais de justice, la prison de Rebeuss et les alentours seront quadrillés. Il se pourrait qu’il y ait un procès de Karim Wade soit fermé.


Procès de Karim Wade :  L’Etat veut empêcher tout trouble à l’ordre public

Aucun attroupement, aucun rassemblement ne sera permis. L’Etat veut empêcher un trouble à l’ordre public. Et pourtant, du côté du Pds, on continue de sonner la mobilisation. D'ailleurs, les mouvements de soutien du Sénégal et de l’étranger se préparent à rallier Dakar.

Les libéraux disent vouloir apporter leur soutien à un de leurs camarades qui attendent, depuis plus d’un an, ce jour. Le 31 juillet, selon notre interlocuteur sera un jour de révélation et de surprise. Mais à la place d’un procès public, il se pourrait qu’il y ait un procès fermé.

L’ordre public étant déjà agité par le pouvoir, il est dit dans la loi 81/54 du 10 juillet 1981, créant une cour de répression de l’enrichissement illicite en son article 16, que les débats de la cour sont publics. Toutefois, le huis - clos peut être ordonné pour des raisons d’ordre public.

Quelle que soit la décision qui sera prise, les avocats de la défense disent être prêts à mettre en oeuvre leur stratégie et soutiennent que les observateurs de la Commission Africaine des Droits de l’Homme seront sur place pour voir le déroulement du procès.

En parlant de procès, la défense pense déjà que l’absence de Bibo Bourgi serait un motif légal de report du procès. Mais nous n’en sommes pas encore là. Quant aux avocats de l’Etat que nous avons joints au téléphone, ils disent ne pas vouloir se prononcer sur cette affaire, par respect à la justice.                 

(Source Rfm)

Mercredi 30 Juillet 2014




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