Pour briser ces tabous dans l’arène : Pourquoi pas un Lac 2 vs Balla Gaye2 ?


Avec son récent succès devant le mythique Yékini qu’il enfonce dans l’abime du doute, Lac de Guiers 2 a dorénavant de quoi se bomber la poitrine, rejoignant encore Balla Gaye 2, seul jusque-là à avoir réalisé l’impensable prouesse de battre le triomphant Yahya Diop au palmarès unique. L’ami marche encore sur les traces du «Lion» de Guédiawaye et devient ainsi un raisonnable «rival» pour le leadership dans cette localité. D’ailleurs sérieusement, sportivement parlant, n’est-il pas opportun d’envisager qu’ils se croisent tous les deux pour briser un tabou qui empêche de se tenir, oh combien de belles affiches dans l’arène. Pourquoi ne pas briser, enfin franchir l’inviolable limite de « je ne croiserai jamais untel parce que…  

Feulze. 

Lac 2 vs Balla Gaye 2 ? D’aucuns rétorqueront sur-le-champ et énergiquement que : «non jamais», «Double Less ne l’acceptera jamais de son vivant», «ils ont le même mystique, la Casamance», «c’est impossible» ou «impensable», bref beaucoup apposeront sur cette annonce un niet des plus catégoriques avançant des prétextes peut-être valables dans leur logique des choses, mais qui ne valent pas grand-chose sportivement. Pourtant, cette affiche est devenue imaginable. Plus même.  Elle fait rêver certains en secret. A tort ou à raison, quel amateur de la lutte ou observateur averti de la configuration actuelle de l’arène, ne serait pas curieux de savoir ce donnerait une franche confrontation du Lion de Guédiawaye et de son  voisin, «Bro» ou «ami» ? Quoi ? C’est un sport quand même malgré tous ces aspects de la culture s’y greffant. Et, sur ce plan strict de la compétition, ces deux athlètes méritent de se croiser ne serait que pour le sport et dans l’intérêt de la lutte et de l’arène.  

Lac de Guiers 2 se déclare d’ailleurs, depuis sa victoire sur Yékini, le meilleur et se permet de narguer au passage de probables adversaires qu’il a nommément cités. Cela va sans dire, Balla Gaye 2 ne figure pas publiquement sur la liste, mais qui sait lire entre les lignes devinera aisément que tout de même une certaine rivalité a pointé son nez depuis la brouille qu’il y a eue entre les deux acolytes qui ne le sont d’ailleurs plus que de nom selon certaines indiscrétions. Les choses n’étant plus vraiment ce qu’elles étaient après cet épisode de leur compagnonnage. Lac de Guiers 2 ne nourrit-il pas secrètement l’espoir de se mesurer à Balla Gaye 2 en affrontant à chaque fois les mêmes adversaires que lui ? Et, Balla Gaye 2, qui sait s’il ne voudrait pas enfin battre son «copain» dans un combat régulier sans mystique ni rien d’autre que le langage des biceps et de la technique juste pour enfin lui prouver qu’il est et restera maitre de Guédiawaye, porte étendard de son fief? Indubitablement, l’un des deux marche sur les pas de l’autre, l’un des deux cherche à s’affirmer plus ou comme l’autre. 

En tout cas, chacun a fait ses preuves de son côté, bâti sa réputation durant un laps de temps et s’est distingué de ses pairs par une belle carrière au palmarès respectable digne de jeunes conquérants qu’ils sont. L’on sait aussi qu’ils se disent porte étendard du drapeau de leur localité Guédiawaye qu’ils cherchent tous deux à honorer dans l’arène en devenant les vaillants champions qu’ils sont. Ils ont débuté en même temps, emprunté des voies similaires dans l’arène, croisé les mêmes opposants réalisant un parcours louable. Justement, au regard de leur chemins, la lutte mériterait, compte non tenu de tout aspect non athlète, que ces deux gagnants se rencontrent pour faire, dans un certain sens, évoluer  l’arène en faisant ensemble un pas vers le dépassement de certaines considérations non sportives.  

Pour le moment, qu’on veuille l’admettre ou qu’on préfère rejeter cette affiche et continuer à instaurer des tabous n’ayant rien à voir avec le sport, certains osent en rêver. Cela permettrait tout de même de briser la glace entre différentes sportifs. Et, déjà des annones comme Sa Thiès vs Ama Baldé, Siteu vs Lac Rose et encore et encore des affiches enfouies dans les «xafafoufas de l’arène» que l’on s’interdit même d’imaginer. Ah la lutte qui disait que ce n’est pas qu’un sport, mais beaucoup de culture et de mystique ! S’il pouvait avoir tort et devenir qu’un sport et s’ouvrir davantage au monde !
Samedi 30 Juillet 2016




1.Posté par GALASS le 31/07/2016 10:07
il faut arreter de rever



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