Portrait de la semaine: Madické Niang, l'avocat de Maître.


Portrait de la semaine: Madické Niang, l'avocat de Maître.
DAKARACTU.COM  Maître Madické Niang est incontestablement un des personnages les plus flamboyants de notre espace politique. Avez-vous déjà vu un flamboyant ? Ce n’est pas un sapin de Noël, c’est moins décoré, ça brille tout seul, sans besoin de boules éclairées ni de guirlandes, c’est tout lui. Madické Niang est né à Saint-Louis le 25 septembre 1953. Il grandit en cette ville qui le façonne des pieds à la tête et en exhale tout le temps tous les atouts comme tous les travers. Mais aussi toute l’extravagance délicate. Il a toujours aimé les joutes, aimé être celui qui toujours avait raison. Au sortir du lycée Charles de Gaulle de St-Louis, il entre en faculté de droit à l’Université de Dakar, avant de s’en faire exclure pour faits de grèves à répétition. Il file à Abidjan se refaire et santé intellectuelle et cursus universitaire, et en revient bardé de ses diplômes de droit, choisit d’emprunter la voie du privé en devenant avocat. Madické Niang s’inscrit ainsi au barreau de Dakar et défend les intérêts de la Compagnie sucrière sénégalaise (CSS) entre autres clients réputés. Mais ses heures de gloire, il va les connaître avec celui qui deviendra son mentor et ami quoique confrère : maître Abdoulaye Wade, turbulent opposant de Senghor puis de Abdou Diouf, qu’il défend sans arrêt et protège des geôles dans lesquelles le pouvoir de Diouf ne cesse de vouloir l’enfermer. L’affaire de l’assassinat de Maître Babacar Sèye, dans laquelle l’opposant Wade est cité, acquiert une dimension internationale. Ce plaideur singulier, toujours habillé de belles étoffes, même si parfois l’harmonie des couleurs mêlées laisse à désirer, se fait une belle réputation et se lie à travers cette épreuve à Abdoulaye Wade, qu’il ne quittera plus, comme lié à cet homme par une sorte de pacte secret. Il est  l’avocat de Wade, mais pas seulement au sens judiciaire du terme, il est celui qui le défend en toutes occasions, comme un chien de garde, comme un talibé diront les plus caustiques. Cette posture du talibé, Madické la porte surtout à Touba. Il est un indéfectible mouride, jusqu’à la caricature, et s’est dernièrement ému, lorsqu’il a senti quelque peu décrié son rôle de missi dominici officiel entre le pouvoir libéral de Me Wade et Touba, la capitale du mouridisme. Il est de toutes les négociations entre Dakar et Touba, rien ne se fait, qui concerne cette capitale sur le plan politique sans que Madické n’y soit peu ou prou mêlé, et acteur direct.
Il a été ministre de la Justice, a conduit la réforme de l’application des peines voulue pour l’aménagement du plan sectoriel justice, et tous les acteurs du monde judiciaire ont apprécié son apport au développement de ces lois. Même si, manque de moyens oblige, cette réforme tarde à être effectivement appliquée. Aujourd’hui, circule dans le landernau politique l’idée que Madické Niang pourrait finir le septennat de Wade au poste de Premier ministre. Cela participerait à encore épurer sa mise vestimentaire, laquelle a spectaculairement évolué depuis qu’il est devenu ministre des Affaires étrangères. Madické n’ose plus venir avec des cravates roses fluo, et des chaussures vertes comme il lui arrivait d’en porter en ses temps de playboy des cours et tribunaux. Il se doit d’avoir la mise sobre et discrète, même si parfois il se lâche et ose une coquetterie, en laissant paraître une montre de grande marque un peu voyante. Les montres, c’est son dada. Ce qui en fait un des ministres les plus ponctuels du gouvernement. Et qui lui donne aussi la patience d’attendre son heure. On en parle. Tout... bas.
Samedi 12 Novembre 2011




1.Posté par goor le 12/11/2011 12:02
Madické niang n'est rien d'autre qu'un GOOR DJIGUENE comme bon nombre de l'entourage de Wade

2.Posté par Dayejeex! Dayejeex! Dayejeex! le 12/11/2011 12:25
1) "Comme s'il était lié à ce dernier par un pacte secret", vous l'avez dit!
Mon intime conviction me renvoie à l'affaire que vous citer quelques lignes avant cette allusion à un éventuel pacte.
Elle me renvoie aussi aux écrits de Latif Coulibaly. Il a écrit des choses terribles et, que je sache, n'a toujours pas été inquiété! Il a du bien ce protéger, et il a raison, avec ces gens là il faut.

2) Est ce vraiment responsable d'élaborer une loi, une réforme sans penser aux moyens de son application?
C'est tout l'amateurisme de l'ère Wax Waxeet.

3.Posté par jigeen le 12/11/2011 12:28
Oui un pd qui baise ta mère au fond du gros con d'où t'es sorti. Trop facile d'accuser les gens honnêtes. Goor tu donnes tes coups tu en recevras à la hauteur de ta bêtise.

4.Posté par djeneba le 12/11/2011 13:55
Goor, il faut arrêter de traiter les gens de Pd. Sauf si vous rapporter la preuve qu'ils vous ont sérieusement baisés le cul. C'est trop facile de traiter ses adversaires de lesbiennes ou d'homosexuels ; il faut respecter les sénégalais way ! Au temps du Ps triomphant on était soit francs-maçons soit homos. Au temps du Pds finissant, ils sont soit pédophiles soit homos. Tout ça n'est qu'affabulation. Le pouvoir est fantasme et mystère...

5.Posté par Daouda le 12/11/2011 15:05
Excellent portrait. Le style est très bien travaillé et la description de Madické amusante. Bravo Yérim

6.Posté par boy bargny le 12/11/2011 17:17
A la haute attention de Karim Meissa Wade
En vue de faire face à la demande en électricité, la Senelec et le gouvernement du Sénégal ont décidé de se tourner vers le charbon pour la production d’énergie électrique. C’était en 2009. C’est ainsi que le groupe Nykomb Synergétics Développement, basé en Suède et agissant au nom de la Compagnie d’Electricité du Sénégal, est retenue pour la réalisation d’une centrale à charbon à Sendou à 32 km de Dakar, dans la commune de Bargny. Avec un investissement de 118 milliards de francs Cfa, cette centrale de 125 Mégawatts sera implantée sur un terrain de 29 hectares. L’Etat et la Senelec ont alors trouvé le site.
Aujourd’hui, un mur est construit sur ledit site. Et c’est sur un espace devant abriter 600 parcelles, loties et
distribuées aux populations, notamment celles menacées par la mer que le projet a jeté son dévolu. Puisque le combustible, selon le président, sera importé par voie maritime, c’est entre Bargny et Sendou que le gouvernement et la Senelec ont choisi de construire l’usine.
En 2009, sur instruction du prefet de Rufisque les constructions ont été recensées et évaluées, mais jusqu'à ce jour l'Etat n'a pas remboursées les propriétaires.
Les propriétaires des parcelles de terrain exigent d'être recensés et remboursés avec le meme taux appliqué dans le cadre de l'autoroute à péage.

7.Posté par boy bargny le 12/11/2011 17:21
En vue de faire face à la demande en électricité, la Senelec et le gouvernement du Sénégal ont décidé de se tourner vers le charbon pour la production d’énergie électrique. C’était en 2009. C’est ainsi que le groupe Nykomb Synergétics Développement, basé en Suède et agissant au nom de la Compagnie d’Electricité du Sénégal, est retenue pour la réalisation d’une centrale à charbon à Sendou à 32 km de Dakar, dans la commune de Bargny. Avec un investissement de 118 milliards de francs Cfa, cette centrale de 125 Mégawatts sera implantée sur un terrain de 29 hectares. L’Etat et la Senelec ont alors trouvé le site.
Aujourd’hui, un mur est construit sur ledit site. Et c’est sur un espace devant abriter 600 parcelles, loties et
distribuées aux populations, notamment celles menacées par la mer que le projet a jeté son dévolu. Puisque le combustible, selon le président, sera importé par voie maritime, c’est entre Bargny et Sendou que le gouvernement et la Senelec ont choisi de construire l’usine.
En 2009, sur instruction du prefet de Rufisque les constructions ont été recensées et évaluées, mais jusqu'à ce jour l'Etat n'a pas remboursées les propriétaires.
Les propriétaires des parcelles de terrain exigent d'être recensés et remboursés avec le meme taux appliqué dans le cadre de l'autoroute à péage.

8.Posté par PAPA CEDRIC NDIAYE le 12/11/2011 17:28
CYS TU NOUS FAIT RIREMADICKE NIANG "exclu pour grèves a repetition" et " revenu de cote d ivoire "bardé de diplomes" MADICKE A CARTOUCHE A L UNIVERSITE DE DAKAR PARCE QU IL NE SAVAIT PAS GRAND CHOSE COMME SOULEYMANE NDENE D AILLEURS QUI LUI RECONNAIT QU IL N ETAIT PAS BRILLANT ETUDIANT, passant, surtout Madické est revenu de cote d 'ivoire avec juste la maitrise de droit dévaluée des bords de la lagune, alors, ne creer pas des CV et des parcours fictifs pour avaliser votre campagne mediatique pour faire nommer madicke au poste de premier ministre de WADE, c'est ridicule et cela ne va durer que 3 mois, le temps de faire dEgager WADE et son regime d 'incompétents et de pilleurs des reSsources de notre pauvre Sénégal

9.Posté par Dayejeex! Dayejeex! Dayejeex! le 12/11/2011 18:00
Papa Cédric daal kham nga gaayi Bou baakh.
Avec WaxWaxeet on est à l'ère du bluff et de l'imposture!
C'est vrai que les diplômes ne suffisent pas mais ils y contribuent, à la compétence j'entends!
Il y en a des fils du pays qui en sont bardés et en plus compétents avec des résultats dans leurs entreprises à l'appui.
Entreprises que notre WaxWaxeet NonNational NonReplublicain s'acharner à détruire.

10.Posté par berlusconi le 13/11/2011 00:59
ces avocats qui nous dirigent ,nous tympanisent waxwaxeetement,qui ne veulent plus comprendre le droit quand on parle de l'article 104 de la constitution,qui se donnent des coups de coudes pour etre le plus proche possible des wade père .mère et fils. Dans quelle république sommes nous'? quels à vos cas..... PEUPLE DU SENEGAL ,à nos cas.

11.Posté par Dayejeex! Dayejeex! Dayejeex! le 13/11/2011 23:12
Avocat yi yaqq nagnu deuka bi! Wax rekka la gnou meune!
Et surtout se faire l'avocat du diable!



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