Plan d'action des syndicalistes du CUSEMS : Pourquoi le Prefet a délocalisé leur sit-in


 Plan d'action des syndicalistes du CUSEMS : Pourquoi le Prefet a délocalisé leur sit-in
Revoilà le Cadre unitaire syndical des enseignants du moyen et secondaire du Sénégal qui se signale à notre attention! En effet, le cadre unitaire des syndicats de l'enseignement du moyen et du secondaire (CUSEMS) entre encore en rébellion contre l'Establishment qui n'aurait pas respecté les engagements initialement pris auprès d'eux.
Très remontés, ils se sont réunis le week-end dernier aux fins d'apprécier la situation scolaire nationale. Et au cours de leur conclave, ils ont fustigé les lenteurs administratives dans la délivrance des actes de reclassement, d’avancement des matricules… qui gèle ainsi les salaires de milliers de professeurs. 
Dans la foulée, ils ont déploré "le dilatoire et la violation des différents protocoles d’accord signés" par les autorités. Non sans se poser des questions sur l’articulation entre l’octroi de l’indemnité de logement aux professeurs et inspecteurs et l’étude sur le système de rémunération et de motivation des agents de l’Etat.
 

Selon le Cusems, cette initiative a été ajournée à maintes reprises, "alors que le président de la République a déjà signé le décret 2014-769 (abrogeant et remplaçant le décret n°91-490 du 8 mai 1991, fixant les conditions d’attribution et d’occupation des logements administratifs) octroyant des indemnités de logement à des agents (entre 100 000 et 1 000 000 francs) discriminant les professeurs du moyen-secondaire".

 Autant de griefs qui ont fini par faire sortir de ses gonds le bureau du Cusems. Qui a finalement décrété ce qu'ils ont prosaïquement appelé "3 ème plan d’action", qui n'est autre chose qu'une manière de bloquer le système.En réalité, dans leur stratégie adoptée, ils ont prévu de paralyser le secteur.  

Ainsi, ils ont demandé et obtenu auprès du Préfet de Dakar une autorisation de sit-in qu'ils voulaient tenir devant la Direction de la Fonction Publique, en centre-ville, mais que le Préfet a préféré voir se tenir à la Place de l'Obélisque, compte tenu du climat politique, on ne peut plus tendu... 

Jeudi 26 Février 2015




1.Posté par bof le 27/02/2015 08:24
La lutte continue, nous vaincrons. Ça, c'est un bakk des années 60.



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