Pas d’Ibra, pas d’éclat !


Pas d’Ibra, pas d’éclat !

Orphelin de son atout n°1 depuis deux ans, Zlatan Ibrahimovic, le PSG n’a pas su percer la muraille haut-savoyarde de l’ETG, ce vendredi à Annecy, en ouverture de la 3e journée de L1. Les doubles champions de France, emmenés par un Edinson Cavani peu inspiré, ont buté 90 minutes durant sur une formation bien campée sur ses arrières (0-0).

Une statistique qui en dit long. Avant d’en découdre ce vendredi soir au Parc des Sports d’Annecy, le PSG, assuré de jouer sans Ibrahimovic, savait à quoi s’en tenir. Avec son géant suédois, le club de la capitale gagne plus de sept fois sur dix. Sans lui, la proportion de victoires tombe à 45%... Face à la lanterne rouge du championnat – un ETG qui a encaissé pas moins de neuf buts lors des deux premières journées, corrigé successivement par Caen  à domicile (0-3) et Rennes  en Bretagne (6-2) – les hommes de Laurent Blanc n’ont pas su trouver la faille, contraints à un match nul et vierge comme ils n’en avaient plus connu en Ligue 1 depuis janvier 2013 – soit 58 rencontres…   

Le retour aux affaires de Matuidi n’y a rien fait, et le résultat est logique au vu de la physionomie de la partie. Ce, même si Paris a eu les (rares) occasions pour faire la différence dans les pieds d’un Cavani mal inspiré, à l’image de cette glissade tandis que l’Uruguayen pouvait armer sa frappe seul face à Hansen (27e) ou de ce tir à bout portant – certes un brin excentré – directement expédié sur le dernier rempart adverse (71e). En supériorité numérique une bonne demi-heure après l’expulsion de  Cabaye pour un second carton jaune (63e), Evian aussi a eu sa chance, en toute fin de rencontre, Sirigu détournant du bout du gant la tentative lointaine de Benezet (92e) avant de voir deux corners en faveur des locaux semer la panique dans sa surface.

"On avait à coeur de ne pas prendre de but ce soir, on a fait ce qu'il fallait pour ça. On lance enfin notre saison, savourait après coup Barbosa sur l’antenne de beIN Sports. On a appliqué exactement ce que le coach nous a demandé tactiquement alors on est satisfait de ce point." Côté parisien, la parité n’avait évidemment pas la même saveur. "Leur première pensée, c'était de ne pas prendre les buts qu'ils ont pris lors des deux premières journées, notait Sirigu. Il faut retenir qu'on n'a pas perdu car souvent quand tu prends un carton rouge, tu t’énerves, tu perds et tu ne prends pas de point…" Au final, le PSG a déçu mais se trouve dans les mêmes temps de passage que l’an passé. Après trois journées, les Matuidi et consorts affichaient déjà cinq unités au compteur la saison dernière.

Vendredi 22 Août 2014




Dans la même rubrique :