Pape Diouf allume (encore) Labrune

​Il ne pouvait pas en être autrement. Interrogé dans les colonnes de La Provence au sujet de la démission surprise de Marcelo Bielsa, Pape Diouf, ancien président de l’OM, en a en effet profité pour tacler Vincent Labrune, l’actuel dirigeant du club olympien.


Pape Diouf allume (encore) Labrune
S’il n’exonère évidemment pas Marcelo Bielsa pour sa démission, Pape Diouf tient un autre responsable du départ du technicien argentin: Vincent Labrune, le président de l’OM. C’est ce qu’il transparaît en effet de son interview publiée par La Provence ce lundi.

A en croire l’ancien journaliste et agent de joueurs, il n’y a d’ailleurs pas à s’étonner de la situation actuelle. "Soit c’est un véritable fou. Dans ce cas-là, il me semble dangereux pour un club comme l’OM de l’engager. Soit, rapidement, il a étalé sur la place publique des différends fondamentaux avec son président", a-t-il ainsi expliqué après avoir regretté "un grand sentiment de gâchis". Et Pape Diouf de pointer également du doigt l’importance prise par Marcelo Bielsa depuis son arrivée à Marseille.

Vincent Labrune a montré ses limites

"Il y a eu très rapidement une manière de la part de Bielsa de montrer que c’était lui son propre chef. Dans un club, un entraîneur doit pourtant savoir rester à sa place. C’est un salarié, il a des devoirs. On peut donc s’interroger différemment et se demander comment un entraîneur, à l’Olympique de Marseille, a pu presque devenir le patron du club… Il y a eu de vraies insuffisances", a-t-il regretté, en remettant ensuite une couche sur Vincent Labrune au cas où sa démonstration n’avait pas été assez claire.

"Comment le club peut-il s’en relever ? Cela relève d’abord de la responsabilité de la propriétaire, moins du président qui, de toute façon, a montré ses limites", a-t-il en effet poursuivi, déplorant par ailleurs "un problème de gouvernance" puis lançant "il faut que la propriétaire ouvre les yeux. Il y en a assez de cette tartufferie."

L’ancien président de l’OM n’a d’ailleurs pas hésité à expliciter sa rancune. "Franchement, je n’ai rien à dire à Vincent Labrune. Il était très bon conseiller quand il était tapi dans l’ombre et qu’il faisait des reproches à ceux qui, à l’époque, dirigeaient le club", a-t-il ainsi confié au sujet du dirigeant olympien, avant un dernier tacle pour la route. "Je crois que c’est à lui de tirer les conséquences de sa politique qui a mené le club là où on sait, pas loin du gouffre." L’occasion était trop belle…
Lundi 10 Août 2015




1.Posté par Atypico le 11/08/2015 12:05
Pape est de plus en plus aigri et joue au monsieur je sais tout faute de retrouver un job en pleine lumière ! Fatiguant à force !



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