Ce matin, a eu lieu la cérémonie officielle d’ouverture de la première session 2015 de la Chambre criminelle de Dakar, qui remplace la Cour d’assises. Dans son discours, le procureur de la République, Serigne Bassirou Guèye est revenu sur la nouvelle réforme du Code pénal et du Code de procédure pénale. Selon lui, cette réforme a laissé en l’état des manquements dans le système judiciaire.
La magistrat se désole du fait que le remplacement de la Cour d’assises par des Chambres criminelles de Dakar ne règle pas le problème des longues détentions. « Il est plus que nécessaire de faire des Chambres criminelles permanentes. Des modifications s’imposent», recommande le procureur Serigne Bassirou Guèye. Le chef du parquet a insisté par ailleurs sur caractère permanent de la nouvelle juridiction chargée de réprimer les auteurs de crimes, préoccupé qu’il est des longues détentions préventives. «C’est un problème et il faut lui apporter des solutions», estime le procureur de la République.
Dans la foulée, le magistrat Serigne Bassirou Guèye a suggéré la révision de l’article 229 du Code de procédure pénale. Cette disposition contraint le président du Tribunal de grande instance à désigner un autre juge pour présider les audiences.
Le Procureur de la République est revenu sur les nombreux dossiers de drogue qui dominent les rôles. Selon lui, sur 40 affaires au menu, 30 sont des cas relatifs au trafic de drogue. « Ce qui représente 75% du rôle », remarque le magistrat. Il souhaiterait que la loi Latif Guèye portant criminalisation du trafic de drogue disparaisse de la circulation. «Le trafic de drogue doit disparaître des rôles de Chambre criminelle. Il doit être considéré comme un délit et justiciable devant le Tribunal départemental», conclut le procureur de la République Serigne Bassirou Guèye...
La magistrat se désole du fait que le remplacement de la Cour d’assises par des Chambres criminelles de Dakar ne règle pas le problème des longues détentions. « Il est plus que nécessaire de faire des Chambres criminelles permanentes. Des modifications s’imposent», recommande le procureur Serigne Bassirou Guèye. Le chef du parquet a insisté par ailleurs sur caractère permanent de la nouvelle juridiction chargée de réprimer les auteurs de crimes, préoccupé qu’il est des longues détentions préventives. «C’est un problème et il faut lui apporter des solutions», estime le procureur de la République.
Dans la foulée, le magistrat Serigne Bassirou Guèye a suggéré la révision de l’article 229 du Code de procédure pénale. Cette disposition contraint le président du Tribunal de grande instance à désigner un autre juge pour présider les audiences.
Le Procureur de la République est revenu sur les nombreux dossiers de drogue qui dominent les rôles. Selon lui, sur 40 affaires au menu, 30 sont des cas relatifs au trafic de drogue. « Ce qui représente 75% du rôle », remarque le magistrat. Il souhaiterait que la loi Latif Guèye portant criminalisation du trafic de drogue disparaisse de la circulation. «Le trafic de drogue doit disparaître des rôles de Chambre criminelle. Il doit être considéré comme un délit et justiciable devant le Tribunal départemental», conclut le procureur de la République Serigne Bassirou Guèye...
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