Oumar Ndao décède le même jour que sa mère : La tragédie d’une famille

Le monde de la Culture et la ville de Dakar sont en deuil avec la disparition de Oumar Ndao, directeur de la Culture et du tourisme de la capitale sénégalaise. Homme de culture, le défunt qui a eu à laisser son empreinte sur plusieurs projets artistiques majeurs, est décédé le même jour que sa mère.


Oumar Ndao décède le même jour que sa mère : La tragédie d’une famille
Le monde de la Culture est en deuil avec la disparition ce lundi de Oumar Ndao, directeur de la Culture et du tourisme de la Ville de Dakar. L’Agence de presse sénégalaise (Aps), qui donne cette information, salue «un brillant esprit au service des arts et des hommes».  Dramaturge, scénariste et metteur en scène, le défunt âgé de 56 ans, était aussi assistant en littératures d’Afrique à la Faculté des Lettres de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar en même temps qu’il était intervenant théâtre à l’Institut supérieur des arts et de la culture de Dakar. L’Aps dresse de lui, le portrait d’un «esprit curieux et brillant, militant infatigable de la culture» et dont la disparition a ému tout le monde des arts du pays.

Il disparaît le même jour que sa mère
L’écrivain Hamidou Dia, conseiller spécial du Président Macky Sall pour la culture et le panafricanisme, a tout de suite rendu hommage au professeur Oumar Ndao, estimant qu’il était un «éminent homme de culture». Oumar Ndao disparaît le même jour que sa mère, rapportent ses proches. Les témoignages sur les réseaux sociaux sont tout aussi nombreux et saluent la mémoire d’un «grand dakarois».
«Homme de Théâtre et fin lettré, j’ai lu sous sa plume quelques-unes des plus belles lignes sur Dakar qu’il m’a été donné de parcourir» réagit un internaute qui fait référence à son ouvrage «Dakar l’Ineffable», présenté comme un récit itinérant à mi-chemin entre le guide touristique et le carnet de voyage. «Dans cet ouvrage, il raconte la ville de Dakar, sa ville de Dakar, avec la liberté du romancier, la rigueur de l’historien et la passion du poète indiquait un communiqué de son éditeur, en 2010», souligne l’Aps.  

A la base du «Ribidion»
A la tête de la Direction de la culture et du tourisme de la Ville de Dakar, depuis septembre 2009, l’homme est reconnu pour son «esprit de concertation» dans la mise en œuvre du programme «Développement d’animation culturelle et artistique (Dacar)». Une initiative qui vise la construction d’infrastructures, la formation des acteurs culturels, la création de réseaux de diffusion des produits artistiques et l’appui à la production.
Son œuvre artistique est tout aussi impressionnante. C’est sous son impulsion que Dakar abrite «le Ribidion», un festival qui égaie Dakar dès les derniers jours de Décembre. Oumar Ndao était également mem­bre de la Délégation générale de la troisième édition du Festival mondial des arts nègres (Fesman), chargé de la programmation théâtre.
Dramaturge reconnu, il est le directeur artistique de «Feu Rouge» en 2009 et de «La Tribu des Gonzesses» de Tierno Monenembo (2008), de l’«Hôtel de la Paix» (1992).
Chevalier de l’Ordre national des arts et des lettres, Oumar Ndao repose depuis ce mardi au cimetière musulman de Yoff.

Le Quotidien
Mercredi 15 Janvier 2014




1.Posté par sokhna séne diop le 15/01/2014 14:02
ce n'est pas seulement le monde de la culture qui a perdu mais c'est le Sénégal tout entier qui a perdu un digne fils.que DIEU vous accueil das sons paradis.

2.Posté par mtl le 15/01/2014 15:10
yalla nako yalla yeureum té khare ko aldiana et sa mere aussi

3.Posté par Thiané le 15/01/2014 15:18
Un homme très intègre rempli de principes et valeurs . Suis dévastée par sa disparition ,une grosse perte pour le Pays et le monde de la culture

4.Posté par amy le 15/01/2014 21:24
que le tout puissant l'accueille dans son sain paradis

5.Posté par Saer marie .n le duc du plateau le 29/01/2014 11:57
Je perds un grand Frere, un ami, avec qui j avais un dialogue, que Seul moi lui et max on avait compris, parce que il me Manquera, ne plus lui dire tu es le Seul saloum saloum avec les dents d ebbene, et surtout lui Manquera ma pauvre chanson, mon tassou qui lui faisait rire, jdal jdal il, relll , mousma makana sococim. Je suis entrain de riire et de pleure a la fois que j ecris pour Omar tu va me Manque , soit moi. Bien bien au paradis ton ami ton Frere saer. Un grand homme genereux, honnete. Pres a tendere la main. Ton Frere saer

6.Posté par Saer marie .n le duc du plateau le 29/01/2014 12:17
Un grand frere



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