Malgré l’ultimatum donné par le Président, le feuilleton de l’Office national de Lutte contre la Fraude et la Corruption (OFNAC) n’en est pas encore à son épilogue.
« EnQuête » signale des grincements de dents et pas des moindres, à plusieurs niveaux de la haute administration sénégalaise. Non pas que les personnes concernées soient, sur le principe, réticentes à se soumettre à une obligation devenue légale, mais elles ont un sérieux problème avec les fonctionnaires qui doivent recueillir leurs déclarations de patrimoine. Au moins cinq sue les onze membres de l’Ofnac ne seraient « pas dignes » de prendre connaissance des documents du fait même de leurs « faits d’armes » dans l’administration « où tout le monde sait qui est qui » », avance-t-on. On va même jusqu’à relever des « antécédents judiciaires » qui concernent un membre de l’Ofnac, et dont les connexions avec des dignitaires de l’ancien régime sont connues. Pire, le déficit de confiance concerne surtout la patronne de l’Ofnac, Nafi N'dour qui n’inspire pas trop confiance du fait du rôle qu’elle a joué dans l’affaire dite des Chantiers de Thiès et les sorties au vitriol dans la presse contre l’ancien argentier de l’Etat, Abdoulaye Diop. On redoute aujourd’hui encore qu’elle soit dans des postures de règlements de comptes et qu’un jour, elle soit dans les dispositions de tout larguer dans les médias. Chose sur laquelle nous ne cracherons pas outre mesure. Bref, certains fonctionnaires (Dage et autres assujettis à la déclaration de patrimoine) estiment qu’elle a assez joué avec le Président Wade pour encore mériter la confiance de l’Etat.
Conséquence : certaines personnalités ne comptent pas se soumettre à la déclaration de patrimoine, telle qu’elle est organisée. Les réticences concernent moins le Président Sall que certains membres de l’Ofnac jugés « peu dignes » de les recevoir. Certains vont même jusqu’à demander que la Cour suprême soit l’organe habilité à recueillir les déclarations. Avant-goût du bras de fer, on nous a signalé des prises de gueule de plusieurs personnalités de l’Etat avec la patronne de l’Ofnac, Nafi N'gom N'dour. Un bras de fer qui risque de se poursuivre au vu des « crispations » constatées çà et là.
« EnQuête » signale des grincements de dents et pas des moindres, à plusieurs niveaux de la haute administration sénégalaise. Non pas que les personnes concernées soient, sur le principe, réticentes à se soumettre à une obligation devenue légale, mais elles ont un sérieux problème avec les fonctionnaires qui doivent recueillir leurs déclarations de patrimoine. Au moins cinq sue les onze membres de l’Ofnac ne seraient « pas dignes » de prendre connaissance des documents du fait même de leurs « faits d’armes » dans l’administration « où tout le monde sait qui est qui » », avance-t-on. On va même jusqu’à relever des « antécédents judiciaires » qui concernent un membre de l’Ofnac, et dont les connexions avec des dignitaires de l’ancien régime sont connues. Pire, le déficit de confiance concerne surtout la patronne de l’Ofnac, Nafi N'dour qui n’inspire pas trop confiance du fait du rôle qu’elle a joué dans l’affaire dite des Chantiers de Thiès et les sorties au vitriol dans la presse contre l’ancien argentier de l’Etat, Abdoulaye Diop. On redoute aujourd’hui encore qu’elle soit dans des postures de règlements de comptes et qu’un jour, elle soit dans les dispositions de tout larguer dans les médias. Chose sur laquelle nous ne cracherons pas outre mesure. Bref, certains fonctionnaires (Dage et autres assujettis à la déclaration de patrimoine) estiment qu’elle a assez joué avec le Président Wade pour encore mériter la confiance de l’Etat.
Conséquence : certaines personnalités ne comptent pas se soumettre à la déclaration de patrimoine, telle qu’elle est organisée. Les réticences concernent moins le Président Sall que certains membres de l’Ofnac jugés « peu dignes » de les recevoir. Certains vont même jusqu’à demander que la Cour suprême soit l’organe habilité à recueillir les déclarations. Avant-goût du bras de fer, on nous a signalé des prises de gueule de plusieurs personnalités de l’Etat avec la patronne de l’Ofnac, Nafi N'gom N'dour. Un bras de fer qui risque de se poursuivre au vu des « crispations » constatées çà et là.
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