Selon l'armée nigériane, des militaires au sol, appuyés par des forces aériennes étaient à la poursuite de présumés insurgés islamistes et un des avions a bombardé par erreur à l'intérieur du camp de Rann, dans le nord de l'Etat de Borno, alors que les humanitaires distribuaient de la nourriture aux déplacés forcés de fuir les violences. Un camp où vivent plusieurs milliers de déplacés.
Tous les hôpitaux de Maïduguri ont été placés en état d'alerte. Un hélicoptère de la Croix-Rouge a effectué toute la journée des allers-retours pour évacuer les victimes vers la capitale de l'Etat du Borno.
Pour l'instant, ni l'armée nigériane ni l'Etat du Borno n'ont communiqué sur le nombre exact des victimes.
Selon un dernier bilan de l'organisation Médecins sans frontières, ses équipes sur place ont recensé 52 morts et 120 blessés. Six employés de la Croix-Rouge nigériane ont été tués dans ce bombardement, a annoncé de son côté le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), qui a également des équipes déployées dans la zone.
« Cette attaque à grande échelle contre des personnes vulnérables qui ont déjà fui des violences extrêmes est choquante et inacceptable », a déclaré le Dr Jean-Clément Cabrol, directeur des opérations de MSF, cité par l'AFP.
C'est avec une grande tristesse que j'annonce cette nouvelle. Les victimes sont des employés de la Croix-Rouge nigériane, d'autres étaient des bénévoles. Ils faisaient partie d'une équipe déployée à Rann pour apporter de la nourriture à plus de 25 000 personnes déplacées qui en avaient un besoin vital. Je travaille avec le CICR depuis deux ans et c'est la première fois que je vois autant de gens mourir d'un seul coup au sein de la famille Croix-Rouge. Notre organisation travaille dans des régions en guerre, au Nigeria, en Syrie, en Afghanistan, en Irak. Nos équipes sont exposées tous les jours à ce genre de risque. Bien sûr, on essaie de le minimiser. Mais dans ce genre de régions, ce type de catastrophes arrive malheureusement.
Le major général Lucky Irabor, qui commande les opérations militaires contre le groupe jihadiste Boko Haram, a affirmé que l'aviation avait reçu des informations faisant état de regroupements de « terroristes de Boko Haram » dans la région de Kala-Balge. « J'ai ordonné à l'aviation d'intervenir pour résoudre le problème. La frappe a été menée, mais malheureusement il s'est avéré que des habitants ont été touchés », a-t-il déclaré lors d'un point presse à Maiduguri, la capitale du Borno.
Tous les hôpitaux de Maïduguri ont été placés en état d'alerte. Un hélicoptère de la Croix-Rouge a effectué toute la journée des allers-retours pour évacuer les victimes vers la capitale de l'Etat du Borno.
Pour l'instant, ni l'armée nigériane ni l'Etat du Borno n'ont communiqué sur le nombre exact des victimes.
Selon un dernier bilan de l'organisation Médecins sans frontières, ses équipes sur place ont recensé 52 morts et 120 blessés. Six employés de la Croix-Rouge nigériane ont été tués dans ce bombardement, a annoncé de son côté le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), qui a également des équipes déployées dans la zone.
« Cette attaque à grande échelle contre des personnes vulnérables qui ont déjà fui des violences extrêmes est choquante et inacceptable », a déclaré le Dr Jean-Clément Cabrol, directeur des opérations de MSF, cité par l'AFP.
C'est avec une grande tristesse que j'annonce cette nouvelle. Les victimes sont des employés de la Croix-Rouge nigériane, d'autres étaient des bénévoles. Ils faisaient partie d'une équipe déployée à Rann pour apporter de la nourriture à plus de 25 000 personnes déplacées qui en avaient un besoin vital. Je travaille avec le CICR depuis deux ans et c'est la première fois que je vois autant de gens mourir d'un seul coup au sein de la famille Croix-Rouge. Notre organisation travaille dans des régions en guerre, au Nigeria, en Syrie, en Afghanistan, en Irak. Nos équipes sont exposées tous les jours à ce genre de risque. Bien sûr, on essaie de le minimiser. Mais dans ce genre de régions, ce type de catastrophes arrive malheureusement.
Le major général Lucky Irabor, qui commande les opérations militaires contre le groupe jihadiste Boko Haram, a affirmé que l'aviation avait reçu des informations faisant état de regroupements de « terroristes de Boko Haram » dans la région de Kala-Balge. « J'ai ordonné à l'aviation d'intervenir pour résoudre le problème. La frappe a été menée, mais malheureusement il s'est avéré que des habitants ont été touchés », a-t-il déclaré lors d'un point presse à Maiduguri, la capitale du Borno.
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