Mme F S. Sarr, vouloir comparer le conflit casamançais au statut spécial de la sainte ville relève d'une volonté non fondée de vouloir
jaser la galerie. Vous ne trouverez guère un habitant de Touba contester la décision du Khalif, ainsi je fait abstraction aux femmes.
Or en Casamance c'est une minorité de la population logeant au fin fond de la foret verdoyante de cette riche région qui revendique
une indépendance pour des raisons qu'aucun sénégalais n'est en mesure d'expliquer. TOuba, compte non tenu de son titre foncier dont les
documents juridico-administratifs sont plus que jamais disponibles depuis très longtemps est un lieu où la population se suffit entièrement et exclusivement
aux décisions du khalif général. Lorsque vous dites que le Sénégal est un état de droit et que l'équilibre national doit etre assuré pour toutes et pour tous, nous
vous le concédons.Cependant sachez qu'en tout état de cause un équilibre national ne peut jamais etre assuré sans le consentement des populations qui sont sensées, elles même, tirer profit de cet équilibre dont vous parlez, au delà cet équilibre parait innopportun. En principe nous savons tous que le refus d'une personne de participer au vote n'est pas sanctionné au Sénégal, imaginez qu'on arrive à la situation que vous prétendez défendre c'est à dire que la liste de TOuba soit exigée à être conforme aux prérgatives de la CENA et que la gente féminine à TOuba n'affiche aucun souhait de vouloir intégrer cette dite liste, car souhaitant se conformer au "ndigeul" du Khalif. Qui sera responsable d'une telle situation ? TOuba ou l’État? Je pense donc que la science des relations demeure exclusivement à veiller et à expliquer l'impact de la dimension sociale sur la façon d'agir et de penser des humains. Et l'Etat du Sénégal dans son rôle régalien doit assurer des "impacts positifs" à toute sa population. Ainsi on aurait compris et accepté vos propos si le souhait des précurseurs de l'indépendance de la région casamançaise était doublé d'une volonté bien manifeste de tous ses demeurants ,mais fort malheureusement cela n'est point le cas. Vous aurez compris sans doute que TOuba n'est pas Casamance, ni tout autre foyer socio-religieux, cette ville sainte demeure plus que jamais identitaire à l'homo senegalensis.
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