Moustapha Niasse sur le passage du gouvernement à l’Assemblée nationale : «Cela constitue un instantané des préoccupations de nos populations»

Moustapha Niasse, président de l’Assemblée nationale, a fait savoir, hier, que «les questions d’actualité que les députés posent au gouvernement constituent un instantané des préoccupations de nos populations, dans des domaines qui couvrent plusieurs secteurs d’activités de notre pays, avec leurs corollaires à caractère social, culturel...».


Moustapha Niasse sur le passage du gouvernement à l’Assemblée nationale : «Cela constitue un instantané des préoccupations de nos populations»
«Les questions d’actualité que les députés posent au Gouvernement constituent un instantané des préoccupations de nos populations, dans des domaines qui couvrent plusieurs secteurs d’activités de notre pays, avec leurs corollaires à caractère social, culturel, le tout assis sur une commune volonté de faire cheminer notre pays sur la voie du progrès, dans le cadre du fonctionnement des institutions, selon des normes classiques de la séparation des pouvoirs, ce qui n’exclut pas le dialogue propice au développement de solidarités sous-tendues par l’intérêt général», a d’emblée soutenu Moustapha Niasse, président de l’Assemblée repris par Libération.
Avant d’ajouter : «Nous voici donc, ensemble, en cet hémicycle, pouvoir exécutif et pouvoir législatif, pour animer un temps fort de la République qui nous unit. C’est bien la multiplication de ces temps qui consolide, de manière durable, le fonctionnement normal des institutions, outil nécessaire pour conduire le développement concerté». 
Poursuivant son propos, il a rappelé que «le bureau de l’Assemblée nationale et la Conférence des présidents, réunis l’une après l’autre pour la gestion de la question relative à l’organisation de ce type de séances plénières, consacrées à la rencontre mensuelle entre le Premier ministre, le gouvernement et les députés, ont fixé, d’un commun accord, les modalités pratiques du déroulement de cette rencontre, jusque dans les moindres détails».
A l’en croire, les propositions issues de ces concertations ont été examinées puis adoptées par la Conférence des présidents, dans la plus grande transparence et à l’unanimité de ses membres. 
Non sans souligner que c’est la raison pour laquelle, il a été retenu que le groupe parlementaire de la majorité, le Groupe Benno Bokk Yakaar (Bby), pose 10 questions sur les 14, le groupe parlementaire des Libéraux et démocrates 3 questions et les non-inscrits posent 1 question». 
Selon lui, «le règlement intérieur de l’Assemblée nationale, loi organique, dispose, en son article 94, alinéa premier que les députés peuvent poser, aux membres du gouvernement, des questions d’actualité nationale ou internationale. Elles sont libellées succinctement. Les questions d’actualité doivent présenter un caractère d’intérêt général se rapporter à un fait datant de moins d’un mois, au moment de leur dépôt». 
Vendredi 24 Avril 2015




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