‘’Mouchardée’’ dans l’Affaire Karim Wade : Comment Eiffage-Sénégal a échappé à la mise sous administration provisoire


‘’Mouchardée’’ dans l’Affaire Karim Wade : Comment Eiffage-Sénégal a échappé à la mise sous administration provisoire
Ouf ! Ce n’est pas passé très loin pourrait-on dire pour Eiffage-Sénégal, la société en charge d’une grande partie des grands travaux sous Wade. Selon nos confrères de la ‘’Lettre du Continent’’, elle a failli être mise sous administration provisoire, après avoir été déclarée propriété de Karim Wade. Grands fouineurs, nos confrères qui ont pu dénicher une note de renseignement relative à cette affaire, nous renseignent que les dirigeants de la filiale du groupe français de BTP ont été convoqués à plusieurs reprises par la CREI, sur la base de dénonciations anonymes, au cours de l’enquête préliminaire concernant le présumé enrichissement illicite dont est accusé Wade fils.
Une note adressée le 31 juillet 2013 au président de la commission d’instruction de la CREI par le commandant Cheikh Sarr, chef de la section de recherches de la Gendarmerie nationale, prête foi à une source anonyme, tout en faisant état de l’ascension rapide d’Eiffage au Sénégal "que rien ne peut justifier", selon toujours ce même document.
Au finish ces dénonciations se sont avérées infondées, avec comme conséquence, nous explique ‘’La Lettre du Continent’’, le projet d’autoroute devant relier Dakar au nouvel Aéroport International Blaise Diagne (AIBD) à Diass, mené par Eiffage-Sénégal, qui accuse un retard de plusieurs mois.

‘’Mouchardée’’ dans l’Affaire Karim Wade : Comment Eiffage-Sénégal a échappé à la mise sous administration provisoire
Vendredi 29 Août 2014




1.Posté par baye ale lo le 29/08/2014 21:40
(http://www.eiffagetravauxpublics.com/index.php) erreur tout le monde sache que eifage est français et il est dans tout le monde meme en espagne y en as.je crois pas que les gendarme peuvent faire une erreur pareil

2.Posté par baye ale lo le 29/08/2014 21:40
http://www.eiffagetravauxpublics.com/index.php

3.Posté par butt le 29/08/2014 23:01
senegal nafekh ak fenne rek. c'est triste.

4.Posté par balanta le 30/08/2014 00:02
Trop de fautes pour une note écrite par un officier supérieur adressée à de hauts magistrats.

5.Posté par Ngooirgui le 30/08/2014 00:52
Quelle légèreté! Si toutes les enquêtes ont été menées avec une telle légèreté, par de tels ignorants ( plus de 10 fautes dans ce texte d'un officier supérieur) , il n'est pas étonnant que le dossier Karim soit vide.

6.Posté par Tullius Detritus le 30/08/2014 07:43
Le document qui nous est présenté est assez ahurissant.

Qu'il ait été publié dans La Lettre du Continent, en revanche, est moins étonnant. Antoine Glazer nous avait habitués à ce genre de scoops très "vendeurs" sur l'Afrique. Visiblement, Frédéric Lejeal (son successeur) maintient la ligne éditoriale de la publication !

Comme le courrier de la Section de Recherches de la Gendarmerie Nationale à la CREI et le rédactionnel qui nous est servi sont autant de supputations, il vaut mieux en faire une critique objective en bloc.

Écrire qu'en 2000 Fougerolle Sénégal était au bord de la faillite est un mensonge.

En revanche, écrire que « la société dont il s'agit a commencé à rafler l'ensemble des marchés relatives (sic) à la réhabilitation du patrimoine bâti de la présidence de la République » est une vérité qui mérite explication.

Dès le lendemain de son élection, Abdoulaye Wade a convoqué Pierre Goudiaby Atépa pour lui tenir le discours suivant : « J'ai de grands projets. Tu en seras l'architecte mais il me faut dès maintenant le meilleur BET et la meilleure entreprise. »

C'est ainsi que Jean Gaudillat (BET J. Gaudillat) et Gérard Sénac (FOUGEROLLE Sénégal) lui furent présentés par Pierre Goudiaby. De nombreux projets ont ainsi été projetés et réalisés, en effet.

À l'époque, Karim Wade n'était pas né, au sens de la place prépondérante qu'il a prise par la suite.

Écrire que « […] pour ensuite bénéficier de la plus haute attention dans les chantiers qui on (sic) précédé l'organisation de la conférence islamique au grand dame (sic) des autres société concurrentes. » est encore un mensonge puisque devant le gigantisme du projet ANOCI, les quatre plus grosses entreprises de BTP du Sénégal furent associées dans l'urgence. Une seule ne répondit pas à l'appel – JLS – mais parce que Bara Tall a refusé le deal pour des raisons qui le regardent. On sait ce que ça lui a coûté par la suite mais c'est une autre histoire…

« Ouf ! Ce n’est pas passé très loin pourrait-on dire pour Eiffage-Sénégal, […] ». Tant mieux pour les cadres, travailleurs et sous-traitants de l'entreprise, qui ne cesse de développer ses activités.

« Au finish ces dénonciations se sont avérées infondées, […]. »

Alors pourquoi en parler ? À qui profite une telle opération de désinformation ?

7.Posté par xeme le 30/08/2014 21:48
J'ai beaucoup répété que la CREI est aussi une arme de combat entre entreprises concurrentes. Ceux qui avaient perdu des marchés devant d'autres sont allés dénoncer ceux qui avaient gagné devant la CREI. J'en connais des exemples. Mais, ici, les dénonciateurs anonymes ignoraient une chose: la CREI ne vise aucunement les entreprises occidentales. Le pouvoir Arc en Ciel, sa CREI et sa presse ne diaboliseront jamais une entreprise occidentale. La campagne de diabolisation (c'est la partie médiatique de la traque des biens mal acquis) ne vise que les forces économiques nées des ouvertures faites par Wade. Wade a ouvert l'économie du Sénégal à la concurrence. Là où nous n'avions pratiquement affaire qu'avec l'Occident, il a ouvert vers l'Afrique, les Arabes, les Chinois, les hindous, et au niveau nationale, donner des opportunités à des fortunes qui existaient déjà pour en faire des forces économiques. La diabolisation du pouvoir Arc en Ciel est venue exactement viser tous les axes de cette ouverture. Et c'est ce qu'on retrouve dans la diabolisation par sa presse. Ce traitement de choc médiatique, ce pouvoir ne l'appliquera jamais à une entreprise occidentale. Même si DPW n'est plus inclue dans les biens de Karim, tous ceux qui connaissent le monde des finances savent la destruction qui lui est infligée. Pour qui connait les paramètres qui entrent en compte pour les cotations en bourse des entreprises, pour qui connait les raisons qui font que les traders vendent ou achètent les actions d'une entreprise, les dommages infligés à DPW et Sudatel par la presse des 100 sont incommensurables. Et c'est fait à dessein, le cas de Tigo est là pour le prouver. Wade avait contesté le prix de la licence de Tigo. L'entreprise avait accepté de revoir le prix à la hausse. Et la somme additionnelle a été payée à Macky dans la plus grande discrétion médiatique. Personne n'a titré sur "bien mal acquis récupéré" comme ce fut le cas avec SUNEOR de l'autre Bourgi. Lui aussi avait vu son prix de concession revu à la hausse. La somme différentielle payée à Macky, cette fois, sa presse a parlé de bien mal acquis récupéré. La différence c'est celle qu'il y a entre une entreprise américaine et celle d'un "sale" libanais.
Je ne cesse de répéter que cette presse travaille sur deux thèmes: Destruction/Construction, Diabolisation/Peaufinage d'image.



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