Mort du jeune orpailleur de Kobokhoto : Faut-il s'attendre à une plainte de la famille ?

Suite à la mort de son fils survenue le 13 février à Bokhody, un village de Kédougou, il ne faut pas s’attendre à ce que Seyni Sagna se constitue partie civile. Le père de Yamadou Sagna a confié à Dakaractu qu’il n’en a pas les moyens.


Soupçonnés d’avoir trempé dans la mort d’un jeune orpailleur du nom de Yamadou Sagna à Bokhody, deux auxiliaires de douane ont été mis aux arrêts et placés sous mandat de dépôt. Une nouvelle bien accueillie par la famille du disparu même si elle n’est pas convaincue de la bonne foi des autorités. « Ils seront relâchés et commettront les mêmes bévues », se désole déjà le père de Yamadou Sagna qui a reçu les envoyés spéciaux de Dakaractu à Kobokhoto, à plus de 120 kilomètres de Kédougou.


A la question de savoir s’il comptait se constituer partie civile dans ce dossier pour que les responsables de la mort de son fils soient punis à la hauteur de leur acte, Seyni Sagna a répondu par la négative. « Quelqu’un qui n’a plus de quoi faire bouillir la marmite chez lui, comment peut-il payer un avocat ? », se demande le père de Yamadou Sagna.
Lundi 27 Février 2017




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