Mort de Bassirou Faye : Concordance de vues de la Dic et des experts balistiques Deux policiers sur la sellette


Mort de Bassirou Faye : Concordance de vues de la Dic et des experts balistiques Deux policiers sur la sellette
Le Quotidien ne s’était pas trompé dernièrement en titrant que l’étau se resserrait autour de la police, relativement à l’enquête sur la mort du jeune étudiant Bassirou Faye. Il nous est en effet revenu qu’en fait, deux policiers ont été déjà identifiés et des ordres de poursuite ont été signés. Le procureur de la République attendrait juste le dernier rapport balistique qui doit venir de Lyon en France avant de lancer les poursuites.
 
La police retient son souffle à la lumière des premiers indices nés des investigations menées par la Division des investigations criminelles (Dic), dans le cadre de la mort de l’étudiant Bassirou Faye, lors d’échauffourées à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad), le 14 août dernier. Toutes les pistes mènent en effet vers les rangs des éléments du commissaire Anna Sémou Faye, directrice générale de la Police nationale. Les enquêtes de la Dic combinées aux expertises balistiques d’un cabinet d’experts, qui a pignon sur rue à Lyon en France, ciblent en réalité deux policiers parmi les agents qui étaient sur le théâtre des opérations à l’Ucad.
 
Déjà, l’on évoquait dernièrement une balle de type 9mm qui aurait abrégé la vie du jeune étudiant. Il est ressorti après vérifications de balles tirées à partir des 20 fusils susceptibles de contenir ce genre de munitions et qui étaient entre les mains des agents ce jour-là, que la balle qui a terrassé Bassirou Faye est bien de type 9mm. D’après nos sources, ce sont ces balles tirées à partir des armes saisies qui ont été envoyées à Lyon pour confirmation. Le rapport des experts balistiques, devant aboutir à l’inculpation du mis en cause, était attendu depuis longtemps, mais il faut dire que la grève de Air France n’a pas arrangé les choses.
 
Après des jours d’attente, les autorités en charge de l’enquête se sont résolues à emprunter un vol de Corsair pour envoyer les balles devant faire l’objet d’une expertise. Ce rapport est attendu avec impatience, selon nos interlocuteurs, parce qu’il y a de fortes chances qu’il délimite exactement le périmètre déjà tracé par la Dic. Lequel périmètre a permis en effet l’identification de deux agents de police, dont les noms sont soigneusement gardés pour le moment. Il y a de fortes chances que l’un des deux soit reconnu comme le meurtrier de Bassirou Faye.
 
Les ordres de poursuite signés en attendant...
 
En tout état de cause, le procureur de la République a déjà signé les ordres de poursuite en attendant de pouvoir les lancer. Nos interlocuteurs indiquent que Serigne Bassirou Guèye attendrait sagement le rapport du cabinet de Lyon, avant de les décerner aux agents identifiés. "Il veut éviter des contestations, raison pour laquelle il attend le rapport de Lyon", nous confie-t-on au niveau du Parquet de Dakar.
 
Dans cette affaire Bassirou Faye, il ne fait aucun doute que la Dic a mené l’enquête de mains de maître. Le chef de l’Etat annonçait récemment dans une réunion politique au Palais l’arrestation imminente du mis en cause. C’est dire qu’il suit le dossier avec beaucoup d’attention, tout comme le procureur de la République et les défenseurs des droits de l’Homme, qui sont montés au créneau pour exiger la lumière sur le meurtre du jeune étudiant. Lequel a commis l’imprudence d’en découdre avec des Forces de l’ordre armées pour réclamer sa bourse restée impayée pendant de longs mois.
 
Cette mort avait suscité l’émoi aussi bien chez ses parents que ses amis étudiants, qui juraient depuis le début, que le meurtrier n’est personne d’autre qu’un policier qui avait orienté son arme vers le jeune homme dans le seul but de le tuer
Le quotidien
Mardi 7 Octobre 2014




1.Posté par Quelle police! le 07/10/2014 15:24
Au lieu de protéger ces pauvres jeunes, ils les tuent en brisant l'espoir de toute une famille. C'est de la méchanceté pure et dure. Qu'Allah apaise le coeur de ces mécontents de policier. Chim do lene rouss sakh.

2.Posté par police le 08/10/2014 10:55
Nul ne peut se prévaloir de sa propre turpitude. Quand on affronte et attaque les forces de l'ordre il faut ensuite assumer. Au Sénégal tous ceux qui ont fait des études sup. ont eu, à un moment ou à un autre, des problèmes de payement des bourses en retard ou d'orientation forcée et ça n'a jamais été la fin du monde. Ce sont les vieillards de l'UCAD qui ne méritent plus le soutien du contribuable, cette bande de vaut-riens qui ont élu domicile à l’Université, certains depuis 14 ans et les "cartouchards" qui veulent être inscrits en master et qui sont une minorité qui sont à l'origine du désordre. FOUTAISES DE MERDE.

3.Posté par feuz le 14/10/2014 17:22
Police comment peux tu être insensible face à ces étudiants qui n'ont rien demandé qu'on leur paie leur bourse ?
Les policiers pouvaient bien les disperser sans tirer des balles réelles,tout ce que ces braves demandent c'est d'apprendre et d'être aider. Ils ne méritent pas la mort subite. C'est vraiment dommage le Sénégal n'est plus le même, le pays de la téranga tant chanté.



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