Formé au PSG, le milieu de terrain Kamel Yesli, 26 ans, est arrivé en Algérie en juin 2013. Très proche d’Albert Ebossé, l’attaquant camerounais décédé samedi après avoir reçu des jets de pierre de la part des supporteurs de la JSK, le Franco-Algérien ne cache pas son émotion.
Comment l’équipe réagit-elle à ce drame ?
KAMEL YESLI. J’étais blessé lors du match donc j’ai été le premier à l’accompagner à l’hôpital. J’ai été choqué et abattu par ce que j’ai vu. Ils ont tué mon frère (sanglots)... Avec les joueurs, on s’est tous réunis autour de lui. On n’a pas pu dormir de la nuit. Dimanche matin, on s’est retrouvés à l’hôpital puis on a accompagné sa dépouille sur Alger.
Quelles relations entreteniez-vous avec lui ?
On habitait dans le même immeuble et on était toujours ensemble. C’était un super mec, généreux et apprécié par tous. Il téléphonait tous les jours à sa famille, restée au Cameroun. Il avait une petite fille d’un an. En Algérie, il était en mission. Il voulait réussir pour les siens. Avec Alain, on se baladait et on mangeait souvent en ville ensemble. On n’a jamais été insultés par les supporters. Au contraire, ils l’aimaient bien. C’était leur joueur préféré mais ils l’ont tué...
Comment expliquez-vous une telle violence ?
En Algérie, les supporteurs aiment tellement le foot qu’ils en deviennent fanatiques. Ce match contre l’USM Alger, c’est le classico. La ferveur est encore plus forte que pour un PSG-OM. Quand tu gagnes ça va mais si tu perds tu sais que tu peux avoir des soucis. Le phénomène de la violence touche la plupart des clubs. C’est le fardeau du foot algérien. Les jets de pierres, on connaît mais on avait jusque-là réussi à les esquiver. En Algérie, ce n’est pas des simples cailloux. Ce sont souvent de véritables parpaings. Ils peuvent les ramasser partout.
Source : LeParisien.fr
Comment l’équipe réagit-elle à ce drame ?
KAMEL YESLI. J’étais blessé lors du match donc j’ai été le premier à l’accompagner à l’hôpital. J’ai été choqué et abattu par ce que j’ai vu. Ils ont tué mon frère (sanglots)... Avec les joueurs, on s’est tous réunis autour de lui. On n’a pas pu dormir de la nuit. Dimanche matin, on s’est retrouvés à l’hôpital puis on a accompagné sa dépouille sur Alger.
Quelles relations entreteniez-vous avec lui ?
On habitait dans le même immeuble et on était toujours ensemble. C’était un super mec, généreux et apprécié par tous. Il téléphonait tous les jours à sa famille, restée au Cameroun. Il avait une petite fille d’un an. En Algérie, il était en mission. Il voulait réussir pour les siens. Avec Alain, on se baladait et on mangeait souvent en ville ensemble. On n’a jamais été insultés par les supporters. Au contraire, ils l’aimaient bien. C’était leur joueur préféré mais ils l’ont tué...
Comment expliquez-vous une telle violence ?
En Algérie, les supporteurs aiment tellement le foot qu’ils en deviennent fanatiques. Ce match contre l’USM Alger, c’est le classico. La ferveur est encore plus forte que pour un PSG-OM. Quand tu gagnes ça va mais si tu perds tu sais que tu peux avoir des soucis. Le phénomène de la violence touche la plupart des clubs. C’est le fardeau du foot algérien. Les jets de pierres, on connaît mais on avait jusque-là réussi à les esquiver. En Algérie, ce n’est pas des simples cailloux. Ce sont souvent de véritables parpaings. Ils peuvent les ramasser partout.
Source : LeParisien.fr
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