Momar N'dao sur l’incident du Forum de l’administration : « La responsabilité incombe au maître d’œuvre, c'est-à-dire le ministère de la Fonction Publique »


Momar N'dao sur l’incident du Forum de l’administration : « La responsabilité incombe au maître d’œuvre, c'est-à-dire le ministère de la Fonction Publique »
L’affaire est trop grave pour ne pas être signalée et condamnée. Il s’agit bien de l’incident qui s’est produit lors du forum de l’administration tenu au centre international Abdou Diouf le week-end dernier. Très remonté contre les organisateurs, le Président de l’Ascosen, Momar N'dao ne met pas de gants pour dénoncer cet « acte » qu’il qualifiera « d'inacceptable et de regrettable ».
Accroché par nos soins, le Président de l’Ascosen pointe un doigt accusateur en direction du ministère de la Fonction Publique qui se trouve être le maître d’œuvre de cette manifestation qui a réuni tout ce que l’Administration sénégalaise compte de meilleur de ses cadres.
« La responsabilité globale de cet incident incombe totalement à l’organisation, c'est-à-dire au maître d’œuvre. C’est le ministère qui est responsable », accuse M. N'dao qui ne semble pas être satisfait des explications données par le ministre de la Fonction Publique, Viviane Bampassy.  
Faisant allusion aux réponses apportées par cette dernière qui se référait aux vérifications faites jusqu’à 22 heures la veille de l’événement, le Président de l’Ascosen boute en touche cet argument. « Les vérifications se font jusqu’à la dernière minute », tonne-t-il, non sans ajouter à cet incident de projection de la vidéo, un autre problème relatif au  protocole.
« La gestion de la problématique doit se faire en limitant la diffusion des responsabilités », pense Momar N'dao qui est d’avis que notre administration est des plus performantes et des plus compétentes si on y met du sérieux. Il en veut pour preuve l’organisation du référendum du 20 mars dernier qui s’est fait sans anicroche parce que le Président de la République y tenait.
« Il faut que les gens arrêtent de se renvoyer la balle ou de se désengager de leur responsabilité. Si le technicien a fauté, c’est parce qu’il a été  pris par un responsable », dénonce Momar N'dao en conclusion.  
Mardi 12 Avril 2016




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