Fabienne Kabou a été condamnée en appel ce vendredi à 15 ans de réclusion criminelle par la cour d'assises du Nord, à Douai. Le procès en appel, ouvert le 8 septembre, aura duré une semaine. La cour a retenu l'altération du discernement et assortie la peine d'un suivi socio-judiciaire de huit ans, avec injonction de soins. Le 24 juin 2016, en première instance, elle avait été condamnée à 20 ans de prison pour l'assassinat de sa petite fille de 15 mois, Adélaïde. Mme Kabou avait fait appel.
Le 19 novembre 2013, Fabienne Kabou, résidente à Saint-Mandé dans le Val-de-Marne, se rend en train à Berck (Pas-de-Calais), accompagnée de sa fille de 15 mois. Un voyage qu'elle-même n'arrive pas à justifier. Pourtant, elle s'y rend avec un but bien précis. Mme Kabou enlève «Adé» de la poussette et la dépose sur la plage, après l'avoir allaitée une dernière fois et lui avoir «demandé pardon», dira-t-elle à son procès. Le lendemain, un promeneur retrouve la petite fille noyée. Mais cette enfant, personne ne la connaît. Car Fabienne Kabou ne lui a jamais donné d'état civil.
Lors de son arrestation, une dizaine de jours après le meurtre de sa fille, Fabienne Kabou reconnaît immédiatement les faits. Mais selon elle, des forces obscures liées à la «sorcellerie» l'auraient poussé à agir ainsi. Pourtant, elle semble avoir parfaitement organisé le meurtre de son enfant. Pour justifier son départ à Berck, elle avait menti à son compagnon, Michel Lafon, en lui disant qu'elle allait confier leur fille à sa famille au Sénégal. En réalité, elle avait consulté les horaires de marées à Berck, et ceux des trains pour se rendre sur place.
Une personnalité très complexe
Lors du premier procès, elle avait donné l'image d'une femme supérieurement intelligente (avec un QI de 135) et méprisante. Une personnalité complexe qu'aucun juré n'arrivait à cerner. Lors du procès en appel, elle a plaidé non coupable. «Quelque chose a agi en moi pour assassiner ma fille. Un peu comme si on avait commandité sa mort par mes mains et, faisant d'une pierre deux coups, avait ruiné ma vie et ôté la sienne», explique-t-elle. Les experts psychiatres qui l'ont examiné ont estimé que son discernement était «altéré» au moment du passage à l'acte, mais «non aboli». Une conclusion qui a permis la tenue de l'audience.
«C'est l'enjeu de ce procès: savoir quel est son degré de responsabilité et de culpabilité. Pourquoi a-t-elle tué son enfant? Parce qu'elle dit qu'elle l'a tuée. Et qui l'a fait? Elle, Fabienne Kabou? Ou quelqu'un d'autre? Parce que bien évidemment, il y a une double personnalité dans cette femme», déclarait son avocat vendredi, au premier jour du procès en appel. La cour d'assises a finalement confirmé que c'était bien Fabienne Kabou qui avait tué sa fille.
Le Figaro
Le 19 novembre 2013, Fabienne Kabou, résidente à Saint-Mandé dans le Val-de-Marne, se rend en train à Berck (Pas-de-Calais), accompagnée de sa fille de 15 mois. Un voyage qu'elle-même n'arrive pas à justifier. Pourtant, elle s'y rend avec un but bien précis. Mme Kabou enlève «Adé» de la poussette et la dépose sur la plage, après l'avoir allaitée une dernière fois et lui avoir «demandé pardon», dira-t-elle à son procès. Le lendemain, un promeneur retrouve la petite fille noyée. Mais cette enfant, personne ne la connaît. Car Fabienne Kabou ne lui a jamais donné d'état civil.
Lors de son arrestation, une dizaine de jours après le meurtre de sa fille, Fabienne Kabou reconnaît immédiatement les faits. Mais selon elle, des forces obscures liées à la «sorcellerie» l'auraient poussé à agir ainsi. Pourtant, elle semble avoir parfaitement organisé le meurtre de son enfant. Pour justifier son départ à Berck, elle avait menti à son compagnon, Michel Lafon, en lui disant qu'elle allait confier leur fille à sa famille au Sénégal. En réalité, elle avait consulté les horaires de marées à Berck, et ceux des trains pour se rendre sur place.
Une personnalité très complexe
Lors du premier procès, elle avait donné l'image d'une femme supérieurement intelligente (avec un QI de 135) et méprisante. Une personnalité complexe qu'aucun juré n'arrivait à cerner. Lors du procès en appel, elle a plaidé non coupable. «Quelque chose a agi en moi pour assassiner ma fille. Un peu comme si on avait commandité sa mort par mes mains et, faisant d'une pierre deux coups, avait ruiné ma vie et ôté la sienne», explique-t-elle. Les experts psychiatres qui l'ont examiné ont estimé que son discernement était «altéré» au moment du passage à l'acte, mais «non aboli». Une conclusion qui a permis la tenue de l'audience.
«C'est l'enjeu de ce procès: savoir quel est son degré de responsabilité et de culpabilité. Pourquoi a-t-elle tué son enfant? Parce qu'elle dit qu'elle l'a tuée. Et qui l'a fait? Elle, Fabienne Kabou? Ou quelqu'un d'autre? Parce que bien évidemment, il y a une double personnalité dans cette femme», déclarait son avocat vendredi, au premier jour du procès en appel. La cour d'assises a finalement confirmé que c'était bien Fabienne Kabou qui avait tué sa fille.
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