Meurtre à Keur M'baye Fall : Le déficient mental dégaine son pistolet et tire à bout portant sur un passant


Meurtre à Keur M'baye Fall : Le déficient mental dégaine son pistolet et tire à bout portant sur un passant
Les faits continuent d'alimenter les débats dans la banlieue dakaroise, précisément à Keur M'baye Fall. Il ressortirait des dépositions de témoins oculaires et auditifs, que le sieur Daouda Seck, arrivé à l'intersection d'une ruelle en compagnie de son fils, s'est soudain mis à crier, scandant "au secours! au secours! On veut me tuer!" Aussitôt après, il dégaine un revolver et commence à tirer sur tout ce qui bouge, entraînant une véritable débandade. 
Cependant, un passant prendra son courage à deux mains dans la confusion pour plaquer le forcené au sol, avant qu'un autre vienne à la rescousse pour lui arracher l'arme des mains.
C'est après l'avoir maîtrisé qu'ils se sont rendus compte qu'il venait malheureusement de toucher quelqu'un à l'abdomen. Aussitôt alertés, les sapeurs pompiers arriveront immédiatement pour acheminer le blessé aux urgences de l'hôpital de Thiaroye, où Boubacar Keïta de son nom décédera quelques temps plus tard. 
L'enquête déclenchée a permis d'auditionner le grand frère du meurtrier (Moustapha Seck), lequel a soutenu que son frère est un déficient mental. Il en produira les preuves, notamment par des documents attestant que  Daouda Seck a été admis à cinq reprises à l'hôpital psychiatrique de Thiaroye pour des troubles comportementaux pareils. 
Chose cocasse :  le déficient mental pourtant bénéficie d'un port d'arme, malgré son affection médicale psychiatrique attestée   depuis 1986. Comment se fait-il donc, que ce déséquilibré puisse bénéficier d'une autorisation de port d'arme?
Aux dernières nouvelles, il a été mis aux arrêts... 
Jeudi 29 Janvier 2015




1.Posté par Ibrahima keita Grand frère du défunt le 29/01/2015 16:23
Qu'on ne nous parle surtout pas de défiance mentale. Le Ministère de l'intérieur est assez vigilent pour ne pas délivrer une autorisation de port d'arme à un malade mental. Cette thése est trés fragile de la part du frère du meurtrier. Pourquoi lui même n'a t-il pas entrepris des actions pour retirer l'arme meurtrière des mains du malade? pourquoi le malade n'a jamais utilisé cette arme au sein de sa famille ou dans son quartier? Qu'il ne nous fasse pas croire à la cerisse de jupiter. La justice n'a qu'à faire son travail car libérer ce délinquant sous prétexte d'une maladie imaginaire équivaudrait à l'installation d'une insécurité totale dans notre pays. Nous suivons de trés prêt cette affaire.
Ibrahima Keita le Grand frére du défunt.

2.Posté par Docteur Maestro KEITA frère du défunt. le 30/01/2015 12:37
Le frère du meurtrier en fait ne fait qu'essayer de protéger ce délinquant. Comment pouvez-vous croire qu'un individu qui fait la navette entre l'Italie et le Sénégal et qui détient une arme et l'autorisation depuis 1986 puisse être considéré comme un malade mental parce qu’aujourd’hui il a tué à tors un innocent et encore un soutien de famille? ça c'est du n’importe quoi et un prétexte pour le sauver. en tout cas si l'on se base sur un certificat médical imaginaire pour le libérer il va rejoindre le défunt dans les 48 heures. Sa sécurité c'est la prison sinon la famille n'acceptera pas.



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