Est-ce qu’au Sahel, six mois après le début de l’opération Serval, le plus dur a été accompli?
Je ne remercierai jamais assez la France pour son engagement en faveur du Mali. Sans cela, le terrorisme aurait fait main basse sur un État à partir duquel il aurait poursuivi son expansion. Grâce à Dieu et à cette intervention, cet appareil terroriste qui devait déstabiliser toute la zone sahélienne a été déréglé. Le plus dur a été fait. Les terroristes ont gardé des capacités à faire sauter une bombe ici ou là mais ce sont des risques avec lesquels il faut apprendre à vivre.
Qu’est ce qui fait que le Sénégal n’est pas à l’abri de la menace terroriste?
Le Sénégal partage avec les autres pays du Sahel les mêmes peuples et les mêmes frontières perméables puisque nos accords régionaux prévoient la libre circulation. Un Malien qui veut venir au Sénégal n’a pas besoin de visa, ce qui complique la tâche de nos services de renseignement et comme certains de nos compatriotes ont été enrôlés par les terroristes, cela devient difficile.
Pouvez-vous confirmer qu’il y eu ces derniers mois des tentatives d’infiltration terroriste à Dakar, notamment auprès de la base militaire française?
Non. Mais il est exact que nous avons surveillé l’activité de certains prêcheurs dans le nord du pays. Je suis moi-même issu de cette région du Nord et notre islam est soufi, bâti sur neuf siècles de présence des confréries. C’est un islam pacifiste qui n’a rien à voir avec le djihadisme. Mais avec la crise et le rôle croissant des narcotrafiquants, il est plus facile de pénétrer les populations. Malgré tout, l’islam confrérique est un gage de stabilité et, en m’adressant aux leaders religieux, je m’engage à défendre le modèle islamique sénégalais, un modèle de tolérance et de cohabitation intelligente avec la petite minorité chrétienne.
Je ne remercierai jamais assez la France pour son engagement en faveur du Mali. Sans cela, le terrorisme aurait fait main basse sur un État à partir duquel il aurait poursuivi son expansion. Grâce à Dieu et à cette intervention, cet appareil terroriste qui devait déstabiliser toute la zone sahélienne a été déréglé. Le plus dur a été fait. Les terroristes ont gardé des capacités à faire sauter une bombe ici ou là mais ce sont des risques avec lesquels il faut apprendre à vivre.
Qu’est ce qui fait que le Sénégal n’est pas à l’abri de la menace terroriste?
Le Sénégal partage avec les autres pays du Sahel les mêmes peuples et les mêmes frontières perméables puisque nos accords régionaux prévoient la libre circulation. Un Malien qui veut venir au Sénégal n’a pas besoin de visa, ce qui complique la tâche de nos services de renseignement et comme certains de nos compatriotes ont été enrôlés par les terroristes, cela devient difficile.
Pouvez-vous confirmer qu’il y eu ces derniers mois des tentatives d’infiltration terroriste à Dakar, notamment auprès de la base militaire française?
Non. Mais il est exact que nous avons surveillé l’activité de certains prêcheurs dans le nord du pays. Je suis moi-même issu de cette région du Nord et notre islam est soufi, bâti sur neuf siècles de présence des confréries. C’est un islam pacifiste qui n’a rien à voir avec le djihadisme. Mais avec la crise et le rôle croissant des narcotrafiquants, il est plus facile de pénétrer les populations. Malgré tout, l’islam confrérique est un gage de stabilité et, en m’adressant aux leaders religieux, je m’engage à défendre le modèle islamique sénégalais, un modèle de tolérance et de cohabitation intelligente avec la petite minorité chrétienne.
Autres articles
-
Tivaouane/ Ziarra générale: Une palette d'activités en prélude à l'événement religieux
-
Le chef de l'Etat, Bassirou Diomaye Faye est arrivé sur le sol gambien
-
Les Etats-Unis acceptent de retirer leurs troupes du Niger
-
Lutte contre les changements climatiques à Kolda : Les producteurs indemnisés à hauteur de 14 millions par l'assurance agricole (CNAAS)
-
Canicule à Kolda : Étouffement, déshydratation, insolation, inquiétude...