Me Yérim Thiam : «A l’impossible, nul n’est tenu!»


Me Yérim Thiam : «A l’impossible, nul n’est tenu!»
Prenant la parole, le procureur spécial – qui s’est prononcé sur la prorogation de l’instruction – a tenu à préciser que «le prévenu a été libéré pour prolonger l’instruction. Il a été en prison pendant 6 mois. Cette ordonnance est administrative et ils ne peuvent pas l’attaquer. Tahibou Ndiaye n’a subi aucun préjudice. Par rapport à la désignation du commandant Cheikh Sarr, chargé de la brigade de recherches, il faut savoir que ce dernier a été saisi le 16 octobre 2012 par le procureur spécial pour faire une enquête sur plusieurs points. Il avait le pouvoir de s’attacher les services d’officiers de police judiciaire pour faire son travail, et c’est ce qu’il a fait».
En définitif, il requiert que toutes les exceptions soient rejetées. Il sera rejoint par l’agent judiciaire de l’Etat.
Pour sa part, Me Yérim Thiam a fait savoir que, lorsque le juge d’instruction communique des dossiers, les communications sont faites au prévenu qui est détenu par l’intermédiaire du responsable de la prison.
Concernant Cheikh Sarr, il a estimé qu’on ne peut pas présenter à la Cour des fondements impossibles : «A l’impossible, nul n’est tenu. La subdélégation de pouvoir est possible. Nous demandons que les exceptions soient jointes au fond».
La Crei, dans son délibéré, a joint au fond, conformément aux dispositions de la loi, toutes les exceptions soulevées. Le procès va reprendre le 9 mars prochain.


La Tribune 
Jeudi 18 Décembre 2014




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