Me Wade : « Je vais marcher avec ou sans autorisation. Macky Sall n’a qu’à prendre ses responsabilités ! » (VIDEO)


Déterminé jusqu’au bout à effectuer sa marche de protestation, Me Wade de réaffirmer son abnégation totale au sortir de son domicile tout à l’heure, alors qu’il se mettait en route pour la place de l’Obélisque.
Et le pape du sopi de déclarer qu’il allait « avec ou sans autorisation » marcher, ce qui ressort d’un « droit constitutionnel », et que « Macky Sall n’a qu’à prendre ses responsabilités »…
 
Samedi 31 Janvier 2015




1.Posté par sassoumsy le 31/01/2015 18:39
Je suis tres content,wade que Allah vous protège

2.Posté par Xeme le 31/01/2015 20:37
Face aux risques de troubles à l’ordre public, l’administration a deux premières solutions:
– L’encadrement par les forces de l’ordre. Cette solution n’est écartée que lorsque, pour des mobilisations des forces de l’ordre ailleurs, l’effectif restant n’est plus suffisant pour assurer l’encadrement.
– La proposition d’un autre lieu pour la même manifestation, ou celle d’une autre date. Parce que l’autorité ne doit pas pouvoir supposer que les manifestants créeront un trouble n’importe où sur le territoire sénégalais à n’importe quel moment. Cette solution ne peut être écartée que par le refus des manifestants de changer de date ou de lieu.
C’est seulement lorsque toutes ces solutions ne sont pas possibles que l’interdiction s’impose.
Cette obligation de recherche de solutions pour qu’il y ait manifestation (la marche est la règle et l’interdit l’exception) est due au fait que le droit de marche est inscrit dans la constitution. Et le préfet est payé pour faire appliquer la constitution dans son domaine de compétence. Si la constitution dit de marcher et que le préfet dit de ne pas marcher, le préfet n’a pas seulement l’obligation de motiver comme on le dit souvent, mais il a l’obligation de prouver qu’il a épuisé toutes les possibilités de faire marcher. Parce que le droit de marche est inscrit dans la constitution, le préfet est donc payé pour faire marcher, s’il ne fait pas marcher son salaire devient illicite quand on lui applique la lecture de Macky Sall.
Face à l’opposition, l’APR a eu, depuis son accession au pouvoir, deux attitudes successives: les contre manifestations au même lieu et à la même date choisis par l’opposition (que le prefet a toujours autorisé malgré l'objectif clairement affiché), et depuis un certain temps maintenant, les interdictions systématiques.



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