Le verdict de la Chambre criminelle du Tribunal de grande instance hors classe de Dakar condamnant le policier Sidy Mohamed Boughaleb, reconnu coupable du meurtre de l’étudiant Bassirou Faye, à 20 ans de travaux forcés, ne semble pas clore le débat sur cette affaire. Pour cause, hier, mardi 28 juin, l’un des avocats du policier, Maître Moussa Bocar Thiam est monté au créneau pour laver à grande eau son client. Selon Me Thiam, «Boughaleb a fait l’objet d’un jugement politique car c’est une décision politique qui a été rendue et non une décision juridique, juste pour faire plaisir aux étudiants car il fallait un coupable».
Allant plus loin, l’avocat déclare qu’il n’y a aucune preuve mettant en cause son client. En atteste, dit-il, certains policiers même ont précisé qu’au moment des faits, Boughaleb, blessé à l’université, «était en train de prendre ses soins au camp Abdou Diassé». Un autre témoin déclare aussi «avoir vu un autre policier brandir une arme vers Bassirou Faye». Qui plus est, même l’expert balistique a relevé que dans ce dossier, «il n’y a aucune preuve sur la balle qui a tué l’étudiant», martèle la robe noire.
A en croire donc Moussa Bocar Thiam, la Chambre criminelle a fait «sourde oreille de tout cela» et est allée se fonder sur un «seul témoignage d’un étudiant, Seth Diagne qui dit voir un tireur qui ressemblerait à Boughaleb et qui est même un déséquilibré mental puisqu’un psychiatre a produit un document avec des preuves à l’appui l’attestant». Ce qui lui fait dire que: «nous assistons à la plus grande erreur judiciaire au Sénégal depuis l’indépendance».
Pour sortir son client de la prison, Me Moussa Bocar Thiam, qui clame toujours l’innocence du policier reconnu «coupable», a fait appel de la décision du juge. Car «Boughaleb n’est pas coupable et nous allons mettre en œuvre toutes les procédures». Mieux, souligne-t-il, «le jour du procès, il était sérieux, honnête. Il a répondu naïvement à toutes les questions et il a dit la vérité».
Dans cette affaire, regrette l’avocat, «Boughaleb n’a même pas bénéficié de l’aide de la Police. Pis, avec ces témoignages contradictoires et ces éléments aussi légers qui ont abouti à la condamnation de Boughaleb, cela pose un problème de l’engagement des forces de l’ordre d’assurer notre sécurité, surtout dans ce contexte de terrorisme», déclare l’avocat.
Pour rappel, l’étudiant Bassirou Faye a été tué le 15 août 2014 à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad). C’est au cours d’une manifestation ayant entrainé des affrontements entre les forces de l’ordre et les étudiants.
Allant plus loin, l’avocat déclare qu’il n’y a aucune preuve mettant en cause son client. En atteste, dit-il, certains policiers même ont précisé qu’au moment des faits, Boughaleb, blessé à l’université, «était en train de prendre ses soins au camp Abdou Diassé». Un autre témoin déclare aussi «avoir vu un autre policier brandir une arme vers Bassirou Faye». Qui plus est, même l’expert balistique a relevé que dans ce dossier, «il n’y a aucune preuve sur la balle qui a tué l’étudiant», martèle la robe noire.
A en croire donc Moussa Bocar Thiam, la Chambre criminelle a fait «sourde oreille de tout cela» et est allée se fonder sur un «seul témoignage d’un étudiant, Seth Diagne qui dit voir un tireur qui ressemblerait à Boughaleb et qui est même un déséquilibré mental puisqu’un psychiatre a produit un document avec des preuves à l’appui l’attestant». Ce qui lui fait dire que: «nous assistons à la plus grande erreur judiciaire au Sénégal depuis l’indépendance».
Pour sortir son client de la prison, Me Moussa Bocar Thiam, qui clame toujours l’innocence du policier reconnu «coupable», a fait appel de la décision du juge. Car «Boughaleb n’est pas coupable et nous allons mettre en œuvre toutes les procédures». Mieux, souligne-t-il, «le jour du procès, il était sérieux, honnête. Il a répondu naïvement à toutes les questions et il a dit la vérité».
Dans cette affaire, regrette l’avocat, «Boughaleb n’a même pas bénéficié de l’aide de la Police. Pis, avec ces témoignages contradictoires et ces éléments aussi légers qui ont abouti à la condamnation de Boughaleb, cela pose un problème de l’engagement des forces de l’ordre d’assurer notre sécurité, surtout dans ce contexte de terrorisme», déclare l’avocat.
Pour rappel, l’étudiant Bassirou Faye a été tué le 15 août 2014 à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad). C’est au cours d’une manifestation ayant entrainé des affrontements entre les forces de l’ordre et les étudiants.
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