Sur sa page Facebook, Me Demba Ciré Bathily est revenu sur la fête de la femme célébrée le 8 mars de tous les ans. Pour cette année, voici la déclaration de l'avocat : "C'est une aberration de continuer de parler des droits des femmes quand dans la pratique tout ce qui les concerne est mis en œuvre à pas de caméléon. Les femmes continuent d'être victimes de discrimination et de violences. La résistance masculine est là, consciente ou inconsciente chaque fois qu'il est question des droits des femmes. La journée mondiale de la femme est un aveu d'échec permanent. Donnons aux femmes la juste place qu'elles doivent avoir dans la société et faisons en sorte que chaque journée soit une journée de la femme.
Leur consacrer une seule journée dans l'année n'est qu'une forme de continuation d'une hypocrisie collective qui s'exprime à travers le mythe de la supériorité de l'homme sur la femme et à laquelle il faut mettre fin. Dans les média, on va encore leur laisser la place pour un jour, juste un jour, après elles devront retourner dans leur petit coin, confinées aux tâches secondaires.
Pas de femmes directrice de publication ou rédactrice en chef. C'est troublant et symptomatique de l'état d'esprit dans toute une société. Dans la justice, presque pas de femmes juge d'instruction. On les compte à l'assemblée nationale et dans le gouvernement. On doit faire en sorte qu'on ait plus besoin de compter le nombre de femmes dans une institution ou un secteur, ou encore que l'on dise mettez au moins une femme. En attendant on pourrait rebaptiser le huit mars journée de l'hypocrisie masculine à l'endroit des femmes".
Leur consacrer une seule journée dans l'année n'est qu'une forme de continuation d'une hypocrisie collective qui s'exprime à travers le mythe de la supériorité de l'homme sur la femme et à laquelle il faut mettre fin. Dans les média, on va encore leur laisser la place pour un jour, juste un jour, après elles devront retourner dans leur petit coin, confinées aux tâches secondaires.
Pas de femmes directrice de publication ou rédactrice en chef. C'est troublant et symptomatique de l'état d'esprit dans toute une société. Dans la justice, presque pas de femmes juge d'instruction. On les compte à l'assemblée nationale et dans le gouvernement. On doit faire en sorte qu'on ait plus besoin de compter le nombre de femmes dans une institution ou un secteur, ou encore que l'on dise mettez au moins une femme. En attendant on pourrait rebaptiser le huit mars journée de l'hypocrisie masculine à l'endroit des femmes".
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