Mamadou Talla, Ministre de la Formation Professionnelle : « Il y a encore une possibilité de former et d’insérer beaucoup de jeunes »

888. C’est le nombre de candidats retenus pour les examens professionnels du BTS Industrie session 2016 qui se sont déroulés, hier, à Dakar. Dans le cadre d’une visite qu’il a effectuée au Cnqp et au G15 pour s’assurer de la bonne organisation de ces épreuves, le ministre de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Artisanat, Mamadou Talla, a estimé qu’au Sénégal, il y a 34 BTS différents parmi lesquels, 17 organisés en APC avec 80% d’insertion.


Les examens professionnels du BTS Industrie session 2016 se sont déroulés, hier, à Dakar. Ils sont 884 candidats dont 50% venant du privé. Pour s’assurer des conditions d’examen, le ministre de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Artisanat, Mamadou Talla, a effectué une tournée au Centre national de qualification professionnelle (Cnqp) et au G15.
«Du Cnqp jusqu’au G15, nous avons constaté que l’organisation est extrêmement bonne. Ça se passe dans d’excellentes conditions et dans une bonne ambiance, rassure-t-il d’emblée. La particularité, c’est que, cette année, nous avons voulu visiter le BTS Industrie pour plusieurs raisons. Non seulement, il y a 888 candidats mais, comme vous le savez, l’acte 2 du Plan Sénégal Emergent concerne tout ce qui est capital humain, en termes de protection et de qualification».
«Nous allons vers l’installation et la généralisation en tout cas de plusieurs entreprises et industries vont s’installer au Sénégal. Ça a commencé déjà avec le parc industriel et il y en aura encore d’autres. Il est de notre devoir d’anticiper dans ce métier au niveau industriel pour lesquels il n’y a pratiquement pas de chômeur.»
Par ailleurs, le ministre de la Formation professionnelle indique qu’il a 34 BTS différents au Séné- gal parmi lesquels, 17 sont organisés en APC dont 80% qui sont insérés tout de suite. Les 20% qui restent, soit ils poursuivent leurs études, soit ils seront insérés l’année suivante. «Donc, nous n’avons pas des problèmes d’insertion, ni d’adéquation formation-emploi parce que tout simplement, nous formons en fonction des demandes», a-t-il précisé. C’est là un appel qu’il lance dans le domaine du secondaire pour leur dire qu’il y a «possibilité de former et d’insérer beaucoup de jeunes».
«La demande est là, plusieurs industries viennent s’installer. Donc, c’est à la jeunesse sénégalaise d’être formée dans ces domaines pour que les entreprises puissent trouver des jeunes compétents et bien formés»
, clame Mamadou Talla.
«Parmi les épreuves d’hier, soutient-il, il y en a ceux qui sont en Froid et Clean où les Directeurs me disaient tout à l’heure qu’on ne peut même pas satisfaire la demande. C’est le cas au niveau du Génie civil, d’autres dans la Géomantique avec des militaires qui sont venus vers nous. Pour montrer que nos établissements sont ouverts vers le secteur productif et nos autres ministères», dit-il. Cependant, organiser plus de 130 examens par an n’est pas du tout évident en termes d’organisation, de certification d’évaluation. Soit 4000 épreuves par an.
«Dans les années à venir, on est interpellé sur le type et la forme d’examen pour que ça soit rentable», souligne M. Talla.
Mardi 26 Juillet 2016




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