Mamadou Diagna N'diaye, membre du comité exécutif du Cio : Un rêve qui se réalise

Le 3 Août 2015, sous le soleil de Kuala-Lumpur en Malaisie, un rêve longtemps caressé par un homme s’est enfin réalisé.

Ce jour-là, en effet, un Sénégalais est élu membre du Comité International Olympique (CIO).

Le Sénégalais Mamadou Diagna Ndiaye prêtait serment devant le Comité Exécutif et le serment était reçu par le Prince Albert de Monaco et l’Emir du Qatar.

Qui pouvait ignorer un seul instant le symbole que représentait cette élection ?

Et quel symbole !

L’élection triomphale en l’occurrence d’un homme qui était né sur ce continent africain notoirement sous représenté au fil des années.

En 2015, encore, ce continent ne comptait pas plus de 13 membres au sein de l’instance chargée de la Gouvernance du Mouvement Olympique 13/115 et, sur ces 13, 11 seulement issus du Sud du Sahara !

L’Afrique méritait mieux, beaucoup mieux que ce chiffre désespérément modeste. 

C’était bel et bien le sens de l’élection, ce jour-là.

Il est vrai que le choix du CIO ne se portait pas sur n’importe qui :

Le nouvel élu était un Homme qui avait le sport dans le sang et qui avait tant donné au Sport.

Tout au long de ces dernières décennies, il a récolté des Hommages incessants en provenance de nombreux Pays qui honoraient l’Homme, qui honoraient sa personnalité et qui honoraient sa grandeur d’Ame.

La France, par les Présidents MITTERAND et Jacques CHIRAC, lui avaient décerné l’Ordre du Mérite et la Légion d’Honneur.

Le Sénégal, son Pays, l’a fait Officier dans l’Ordre National du Lion.

Le Roi d’Espagne l’a fait Commandeur de l’Ordre Espagnol d’Isabelle La Catholique.

Le Roi du Maroc l’a fait Commandeur du Wissam Alaouite.

Il était membre de la Commission Sports et Environnement du Comité International Olympique présidée par le Prince Albert de Monaco et membre de la Commission Relations Internationales et Président du Comité Olympique et Sportif Sénégalais.

Il a été Président de la Confédération Africaine de Tennis.

Il a été aussi Conseiller Spécial du Président de la Fédération Internationale de Tennis, Ricci BITTI.

Il est Conseiller Spécial du Président du Conseil International du Sport Militaire.

Il fut ancien Président de la Fédération Sénégalaise de Tennis, ainsi que Président de la Fédération Sénégalaise de Football.

Il est Président de l’Association Humanitaire Française (Plus Fort La Vie).

Il est membre de « International Economic Alliance » de l’Université de Harvard, Vice-Président de la Fédération de Voile et membre du Comité d’Honneur du Journal français « Le Point ».

Non, décidément, le Mouvement Olympique ne s’est pas trompé dans son choix.

A en croire le C.I.O., mieux qu’aucune autre référence, le rapport au Sport éclairé les ressorts profonds d’une Nation :

Par ces déclarations, dans la Presse écrite comme à la Radio ou à la Télévision, Mamadou Diagna Ndiaye a toujours provoqué parmi les jeunes, un véritable engouement.

Plus qu’ailleurs, la jeunesse africaine se passionne pour le Sport et y trouve un moyen loyal de se distinguer et de réussir.

Mamadou Diagna Ndiaye va apporter la preuve que l’Afrique dans le Sport, c’est aussi une autre manière de considérer le collectif :

Non comme une simple addition d’individualités, mais comme une manière d’avancer ensemble, de progresser par et grâce au partenaire, de ramener le succès individuel à celui d’une communauté toute entière.

Le Sport fait partie de l’Afrique et s’intègre dans son logiciel.

Certains se contentent de le comprendre intellectuellement.

Mamadou Diagna Ndiaye ambitionne d’aller plus loin, beaucoup plus loin.

Aux lisières des Terres Inconnues du Rêve, pourquoi ne se lancerait-il pas ce défi, aussi vertigineux qu’inouïe :   

Faire organiser pour la première fois, les Jeux Olympiques en Terres Africaines ?

Le Rêve, oui bien sûr. Mais si seulement demain…


Robert Bourgi