Trente-sept personnes ont été tuées ce mardi matin dans l’attaque d’un village peul du centre du Mali, menée par des chasseurs traditionnels dozos, a annoncé le gouvernement malien.
Le gouvernement « informe l’opinion nationale et internationale d’une attaque ayant fait 37 morts sur le village peul de Koulogon, commune de Koulogon Habé, dans le cercle de Bankass (région de Mopti) », dans un communiqué officiel publié mardi soir. « Des hommes armés habillés en tenue de chasseurs traditionnels dozos » ont mené cette attaque, précise le communiqué.
Des habitations incendiées
Cette attaque intervient aussi après la visite les 21 et 22 décembre du Premier ministre malien Soumeylou Boubeye Maïga à Mopti. Il avait ensuite annoncé que le gouvernement allait « renforcer les capacités opérationnelles des forces de défense et de sécurité dans la région ».
Dans son communiqué, le gouvernement a assuré que « les auteurs des crimes seront punis avec toute la rigueur de la loi » et il a appelé « l’ensemble des communautés de la zone centre au calme ». « Outre les 37 morts enregistrés, tous des civils, le bilan fait état de plusieurs blessés et de nombreuses habitations incendiées », a poursuivi le gouvernement. « Le gouvernement donne l’assurance que les auteurs des crimes seront punis avec toute la rigueur de la loi et appelle l’ensemble des communautés de la zone centre au calme », a-t-il ajouté.
Violences entre ethnies
D’après le gouvernement, cette attaque survient « alors que les plus hautes autorités du Mali ont entrepris de créer les conditions d’un dialogue intercommunautaire fécond, dans le but d’instaurer durablement la cohésion et la paix » dans la région.
Depuis l’apparition il y a quatre ans dans le centre du Mali du groupe djihadiste du prédicateur peul Amadou Koufa, les violences se multiplient entre les Peuls, traditionnellement éleveurs, et les ethnies bambara et dogon, pratiquant majoritairement l’agriculture. Ces violences intercommunautaires ont fait plus de 500 morts civils en 2018, selon l’ONU. Amadou Koufa a été tué fin novembre dans une opération militaire française soutenue par l’armée malienne, selon Paris et Bamako.
Le gouvernement « informe l’opinion nationale et internationale d’une attaque ayant fait 37 morts sur le village peul de Koulogon, commune de Koulogon Habé, dans le cercle de Bankass (région de Mopti) », dans un communiqué officiel publié mardi soir. « Des hommes armés habillés en tenue de chasseurs traditionnels dozos » ont mené cette attaque, précise le communiqué.
Des habitations incendiées
Cette attaque intervient aussi après la visite les 21 et 22 décembre du Premier ministre malien Soumeylou Boubeye Maïga à Mopti. Il avait ensuite annoncé que le gouvernement allait « renforcer les capacités opérationnelles des forces de défense et de sécurité dans la région ».
Dans son communiqué, le gouvernement a assuré que « les auteurs des crimes seront punis avec toute la rigueur de la loi » et il a appelé « l’ensemble des communautés de la zone centre au calme ». « Outre les 37 morts enregistrés, tous des civils, le bilan fait état de plusieurs blessés et de nombreuses habitations incendiées », a poursuivi le gouvernement. « Le gouvernement donne l’assurance que les auteurs des crimes seront punis avec toute la rigueur de la loi et appelle l’ensemble des communautés de la zone centre au calme », a-t-il ajouté.
Violences entre ethnies
D’après le gouvernement, cette attaque survient « alors que les plus hautes autorités du Mali ont entrepris de créer les conditions d’un dialogue intercommunautaire fécond, dans le but d’instaurer durablement la cohésion et la paix » dans la région.
Depuis l’apparition il y a quatre ans dans le centre du Mali du groupe djihadiste du prédicateur peul Amadou Koufa, les violences se multiplient entre les Peuls, traditionnellement éleveurs, et les ethnies bambara et dogon, pratiquant majoritairement l’agriculture. Ces violences intercommunautaires ont fait plus de 500 morts civils en 2018, selon l’ONU. Amadou Koufa a été tué fin novembre dans une opération militaire française soutenue par l’armée malienne, selon Paris et Bamako.
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