Me Amadou Sall est l’un des rares responsables politiques du PDS à être un génie libéral exceptionnel dans son art : l’arrogance. Dans son entretien avec le journal le Témoin daté du lundi 08 octobre 2017, il est revenu sur la polémique qui a fait l’actualité au sujet de la visite de la Première Dame Marème Faye Sall à l’ancien Président Abdoulaye Wade.
Répondant à la première question du journaliste qui lui avait demandé si réellement la Première Dame a été éconduite par l’ancien Président Wade, Me Sall disait ceci : « Abdoulaye Wade est assez policé pour ne pas éconduire la Première dame. Encore qu’il eût été plus convenable pour Madame Marème Sall de ne pas apparaitre à l’improviste chez l’ancien président de la République au risque de le trouver assoupi compte tenu à la fois de son âge et de l’heure à laquelle elle s’est rendue chez lui. Ce qui était effectivement le cas. J’imagine que, dorénavant, compte tenu de la délicatessede sa position officielle, elle prendra bien soin de ne pas contrarier les citoyens en se présentant incognito chez eux. »
Répondant à la deuxième question relative à la sincérité de la visite de la Première Dame à Wade Me Sall disait ce qui suit : « Le respect que j’ai pour la Première Dame m’interdit de penser qu’elle a pu manquer de sincérité. Mais elle devrait peut-être éviter des sorties qui la mettraient directement en face du personnel domestique ou de sécurité. Telle ne devrait pas être sa posture. »
Ces deux réponses de Me Amadou Sall sont construites autour de deux personnalités de la République. A ce titre, on s’attend normalement à une déférence, dans l’expression, qui sied à leur rang, titre et qualité. Cette considération doit être portée par le registre de langue approprié par ce que quand on s’adresse à une personnalité de haut rang, l’usage du registre soutenu doit être de mise. Dans le respect de cette exigence, Me Amadou Sall a montré deux visages opposés. Il ne s’agit pas d’un visage regardant devant et d’un autre regardant derrière comme ceux de Janus. Il s’agit plutôt d’un visage souriant qui exprime la bienveillance, le respect et la correction et d’un autre visage sombre exprimant la malice, l’impolitesse et le non respect des valeurs sociales. S’adressant à l’ancien Président Wade, je remarque que Me Sall emploi l’expression « le trouver assoupi » qui vient du verbe pronominal « s’assoupir » qui signifie « s’endormir à demi ». A la place du verbe « s’endormir » qui appartient au registre standard, Me Sall choisit le verbe « s’assoupir » du registre soutenu, qui exprime un langage beaucoup plus sophistiqué, soigné, raffiné, recherché. La même idée de respect et d’égard est exprimée tout au début de la première réponse par l’expression « assez policé. » Je ne doute point du niveau de raffinement social de l’ancien président Wade à l’endroit de la femme. Je lui témoigné, dans un texte en date du 1er octobre 2017, le fait de nommer une femme, pour la première fois, à la Primature ; et d’avoir initié la loi sur la parité. Cependant, force est de constater, pour le regretter, que Me Amadou Sall est un rustre à ses côtés, qui fait montre, dans son expression, de sa misogynie et de son manque de déférence à l’encontre de la Première Dame Marème Faye Sall.
S’adressant à elle, Me Sall opte pour les expressions « apparaître à l’improviste, en se présentant incognito » qui renvoient toutes à l’idée de hasard. On le voit, l’intention de Me Sall est de présenter la démarche de la Première Dame comme une incongruité. Or dans la société sénégalaise musulmane, il n’existe pas de hasard ou du moins le hasard est le fait de Dieu. C’est d’ailleurs ce qu’exprime, avec une lucidité incroyable, le grand penseur Albert Einstein : « le hasard, c’est Dieu qui se promène incognito ». En d’autres termes, le hasard est le pseudonyme que Dieu choisit quand il veut rester incognito selon l’expression d’Albert Schweitzer, théologien et philosophe. On le voit donc, cette satyre feinte n’est que l’expression d’une méconnaissance des fondamentaux de notre culture. Je rappelle, pour que les personnes sensées comprennent, que si la Première Dame s’est rendue au domicile de l’ancien Président Wade le jour de la Tabaski, en compagnie de son fils et de Moustapha Diakhaté, c’est plus pour un ziar discret que pour autre chose. Pour ceux qui l’ignorent encore, je précise que Son Excellence, Macky Sall, Président en exercice, reçoit des sénégalais, à l’improviste, au Palais, les jours de fête comme l’Aid El Fitre ou l’Aid El Kébir. Et puis, dans une tradition bien sénégalaise, on se rend mutuellement une visite, le jour de la Tabaski ou de la Korité, pour demander « pardon » et manifester son amitié, son estime, sa considération et son amour vis-à-vis de son prochain. Quoi de plus normal, alors, que d’aller effectuer un « ziar » à un ancien président pour services rendus à la nation ? Cette visite aurait dû être une belle surprise s’il n’y avait pas des personnes du même acabit que Me Amadou Sall qui pensaient que la Première Dame était venue pour des raisons politiques. L’ancien Président Wade n’a jamais songé à contrarier la Première Dame. Au contraire, tout s’est passé à l’insu de Me Abdoulaye Wade. Et quand il a été mis au courant de la manipulation ignoble et mesquine orchestrée par les faucons de son entourage, Wade a tout tenté pour que la Première Dame revienne mais en vain. Me Amadou Sall n’a rien compris de l’objet de cette visite. Il fait l’avocat du diable. Cette technique malicieuse consistant à argumenter dans le sens contraire à ses convictions peut, en effet, être encore décelée dans cette phrase « le respect que j’ai pour la Première Dame m’interdit de penser qu’elle a pu manquer de sincérité ». Même le plus dupe comprendrait que Me Sall n’est pas sérieux dans son propos par ce que la phrase qui suit lui rappellerait que l’avocat tente de mettre « le personnel domestique » et de « sécurité » sur la ligne de la Première Dame. Quelle indécence ! Cette soif d’humilier qui apparaît chez Me Amadou Sall est un penchant étrange ! Est-ce une pathologie ? Je n’ai pas encore la réponse mais je voudrais, pour conclure, exprimer mon indignation à l’encontre de l’arrogance légendaire de Me Sall qui, dans un passé récent lui a valu la prison. Aujourd’hui encore, le ton n’a pas changé, Me Sall, dans son irrévérence à outrance, s’en prend à la Première Dame. Ce qui est inquiétant dans ses propos, c’est le fond exprimé par sa pensée. Ce fond qui est suffisamment construit pour déconstruire et détruire une bonne réputation. Non Maître, vous n’y arriverez jamais ! Le mensonge peut donner des fleurs mais pas de fruits. Je vous demanderais alors cher maitre, de tourner sept fois votre langue dans votre bouche avant de parler pour ne pas contrarier les citoyens.
Dans son petit livre publié en 2010 Stéphane Hessel exprimait sa résistance par l’indignation. Alors, à mon tour, je vais paraphraser ce grand penseur en demandant aux hommes et femmes épris de justice de s’indigner contre l’arrogance, l’outrecuidance, l’insolence, l’effronterie et l’impertinence de Me Amadou Sall. Si vous êtes indignés comme je le suis par les propos de cet orgueilleux, alors indignez-vous pour le soutien à la Première Dame Marème Faye Sall, incarnation du social à l’état pur. S’indigner pour la défense de la Première Dame, je m’engage !
Diamé DIOUF
Conseiller Technique
Répondant à la première question du journaliste qui lui avait demandé si réellement la Première Dame a été éconduite par l’ancien Président Wade, Me Sall disait ceci : « Abdoulaye Wade est assez policé pour ne pas éconduire la Première dame. Encore qu’il eût été plus convenable pour Madame Marème Sall de ne pas apparaitre à l’improviste chez l’ancien président de la République au risque de le trouver assoupi compte tenu à la fois de son âge et de l’heure à laquelle elle s’est rendue chez lui. Ce qui était effectivement le cas. J’imagine que, dorénavant, compte tenu de la délicatessede sa position officielle, elle prendra bien soin de ne pas contrarier les citoyens en se présentant incognito chez eux. »
Répondant à la deuxième question relative à la sincérité de la visite de la Première Dame à Wade Me Sall disait ce qui suit : « Le respect que j’ai pour la Première Dame m’interdit de penser qu’elle a pu manquer de sincérité. Mais elle devrait peut-être éviter des sorties qui la mettraient directement en face du personnel domestique ou de sécurité. Telle ne devrait pas être sa posture. »
Ces deux réponses de Me Amadou Sall sont construites autour de deux personnalités de la République. A ce titre, on s’attend normalement à une déférence, dans l’expression, qui sied à leur rang, titre et qualité. Cette considération doit être portée par le registre de langue approprié par ce que quand on s’adresse à une personnalité de haut rang, l’usage du registre soutenu doit être de mise. Dans le respect de cette exigence, Me Amadou Sall a montré deux visages opposés. Il ne s’agit pas d’un visage regardant devant et d’un autre regardant derrière comme ceux de Janus. Il s’agit plutôt d’un visage souriant qui exprime la bienveillance, le respect et la correction et d’un autre visage sombre exprimant la malice, l’impolitesse et le non respect des valeurs sociales. S’adressant à l’ancien Président Wade, je remarque que Me Sall emploi l’expression « le trouver assoupi » qui vient du verbe pronominal « s’assoupir » qui signifie « s’endormir à demi ». A la place du verbe « s’endormir » qui appartient au registre standard, Me Sall choisit le verbe « s’assoupir » du registre soutenu, qui exprime un langage beaucoup plus sophistiqué, soigné, raffiné, recherché. La même idée de respect et d’égard est exprimée tout au début de la première réponse par l’expression « assez policé. » Je ne doute point du niveau de raffinement social de l’ancien président Wade à l’endroit de la femme. Je lui témoigné, dans un texte en date du 1er octobre 2017, le fait de nommer une femme, pour la première fois, à la Primature ; et d’avoir initié la loi sur la parité. Cependant, force est de constater, pour le regretter, que Me Amadou Sall est un rustre à ses côtés, qui fait montre, dans son expression, de sa misogynie et de son manque de déférence à l’encontre de la Première Dame Marème Faye Sall.
S’adressant à elle, Me Sall opte pour les expressions « apparaître à l’improviste, en se présentant incognito » qui renvoient toutes à l’idée de hasard. On le voit, l’intention de Me Sall est de présenter la démarche de la Première Dame comme une incongruité. Or dans la société sénégalaise musulmane, il n’existe pas de hasard ou du moins le hasard est le fait de Dieu. C’est d’ailleurs ce qu’exprime, avec une lucidité incroyable, le grand penseur Albert Einstein : « le hasard, c’est Dieu qui se promène incognito ». En d’autres termes, le hasard est le pseudonyme que Dieu choisit quand il veut rester incognito selon l’expression d’Albert Schweitzer, théologien et philosophe. On le voit donc, cette satyre feinte n’est que l’expression d’une méconnaissance des fondamentaux de notre culture. Je rappelle, pour que les personnes sensées comprennent, que si la Première Dame s’est rendue au domicile de l’ancien Président Wade le jour de la Tabaski, en compagnie de son fils et de Moustapha Diakhaté, c’est plus pour un ziar discret que pour autre chose. Pour ceux qui l’ignorent encore, je précise que Son Excellence, Macky Sall, Président en exercice, reçoit des sénégalais, à l’improviste, au Palais, les jours de fête comme l’Aid El Fitre ou l’Aid El Kébir. Et puis, dans une tradition bien sénégalaise, on se rend mutuellement une visite, le jour de la Tabaski ou de la Korité, pour demander « pardon » et manifester son amitié, son estime, sa considération et son amour vis-à-vis de son prochain. Quoi de plus normal, alors, que d’aller effectuer un « ziar » à un ancien président pour services rendus à la nation ? Cette visite aurait dû être une belle surprise s’il n’y avait pas des personnes du même acabit que Me Amadou Sall qui pensaient que la Première Dame était venue pour des raisons politiques. L’ancien Président Wade n’a jamais songé à contrarier la Première Dame. Au contraire, tout s’est passé à l’insu de Me Abdoulaye Wade. Et quand il a été mis au courant de la manipulation ignoble et mesquine orchestrée par les faucons de son entourage, Wade a tout tenté pour que la Première Dame revienne mais en vain. Me Amadou Sall n’a rien compris de l’objet de cette visite. Il fait l’avocat du diable. Cette technique malicieuse consistant à argumenter dans le sens contraire à ses convictions peut, en effet, être encore décelée dans cette phrase « le respect que j’ai pour la Première Dame m’interdit de penser qu’elle a pu manquer de sincérité ». Même le plus dupe comprendrait que Me Sall n’est pas sérieux dans son propos par ce que la phrase qui suit lui rappellerait que l’avocat tente de mettre « le personnel domestique » et de « sécurité » sur la ligne de la Première Dame. Quelle indécence ! Cette soif d’humilier qui apparaît chez Me Amadou Sall est un penchant étrange ! Est-ce une pathologie ? Je n’ai pas encore la réponse mais je voudrais, pour conclure, exprimer mon indignation à l’encontre de l’arrogance légendaire de Me Sall qui, dans un passé récent lui a valu la prison. Aujourd’hui encore, le ton n’a pas changé, Me Sall, dans son irrévérence à outrance, s’en prend à la Première Dame. Ce qui est inquiétant dans ses propos, c’est le fond exprimé par sa pensée. Ce fond qui est suffisamment construit pour déconstruire et détruire une bonne réputation. Non Maître, vous n’y arriverez jamais ! Le mensonge peut donner des fleurs mais pas de fruits. Je vous demanderais alors cher maitre, de tourner sept fois votre langue dans votre bouche avant de parler pour ne pas contrarier les citoyens.
Dans son petit livre publié en 2010 Stéphane Hessel exprimait sa résistance par l’indignation. Alors, à mon tour, je vais paraphraser ce grand penseur en demandant aux hommes et femmes épris de justice de s’indigner contre l’arrogance, l’outrecuidance, l’insolence, l’effronterie et l’impertinence de Me Amadou Sall. Si vous êtes indignés comme je le suis par les propos de cet orgueilleux, alors indignez-vous pour le soutien à la Première Dame Marème Faye Sall, incarnation du social à l’état pur. S’indigner pour la défense de la Première Dame, je m’engage !
Diamé DIOUF
Conseiller Technique
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