La présidente de l’OFNAC, madame Nafi N'gom Keïta a décidé de porter plainte ou du moins a menacé de porter plainte contre Cheikh Yérim Seck, pour diffamation. Comme l'indique la presse de ce lundi, elle en a manifesté l’intention dans un message qu’elle a adressé à ses amis, et qui bizarrement se retrouve dans les colonnes des journaux, et pas dans les mails de ses amis. Bon, jusque là rien de bien étonnant pour cette dame qui se trompe souvent de cible.
Car la cible qu’elle vise, en l’occurence Cheikh Yérim Seck a publiquement informé l’opinion qu’il n’administrait plus le site qu’il a contribué à fonder, et qu’il n’y écrivait plus ses fameux «Yérim Post». D’un! De deux, il est aisé et devenu coutumier que des gens visés par des écrits parus dans les colonnes du site Dakaractu, au lieu de se justifier promettent de porter plainte contre Cheikh Yérim Seck, pour détourner l’opinion. Suivez bien la tortuosité de ces démarches. Procédé abject s’il en est...
Qu’avions nous dit dans ce papier très équilibré dans une parution de la semaine passée? Que madame la présidente de l’Ofnac était tenue quand même dans le cas d’espèce des déclarations de patrimoine des pontes de notre République, à une certaine obligation de réserve. En plus de déblatérer sur les ministres qui auraient traîné des pieds pour faire leurs déclarations de patrimoine, voilà qu’en pleine émission du Grand Jury sur la RFM, elle balance un de ces derniers en se plaignant qu’il l’a réveillée en pleine nuit pour menacer de ne pas exécuter les directives du chef de l’Etat. Ce qui pourrait affoler certains déclarants qui peuvent nourrir des craintes que cette dame ne balance leurs noms et patrimoines à la une des journaux comme elle avait eu à le faire au moment de l’affaire dite des Chantiers de Thiès, où elle avait publiquement mouillé Abdoulaye Diop, Ministre des Finances de Wade, qu’elle avait quasiment soupçonné publiquement d’avoir tenté de la soudoyer.
Voilà qu’elle porte l’affaire devant la presse encore une fois, pardon devant ses «amis» et balance un ministre et pas des moindres, celui des Affaires Etrangères, Mankeur N'diaye, de soudoyer les journalistes avec de l’argent public, pour l’attaquer elle et ne pas avoir à se plier aux directives du Président de la République, concernant sa déclaration de patrimoine. Bref, elle accuse Mankeur N'diaye d’avoir «commandité» ce papier, alors que nous ne faisions allusion qu’à sa méthode de travail qui aurait dû rester discrète. En plus elle accuse le ministre qui a été un des premiers à déclarer son patrimoine, dont tous savent qu’il est modeste... et régulier.
Dans sa lettre à «ses amis», elle s’enfonce toute seule et nous donne en fait raison sur toute la ligne. Nous attendons sa plainte avec sérénité. Elle devra en avoir, de la sérénité, lorsque les autorités qui l’ont placée à ce poste si sensible, en auront assez de ses sorties qui ne vont pas de pair avec sa fonction éminemment en besoin de discrétion, de délicatesse et de mutisme républicain. Avec sa plainte, elle risque d’être dans la position de la personne qui a craché face au ventilateur...
Pour le coup, vous seriez «Off Nak», Madame Ngom Keïta...
Car la cible qu’elle vise, en l’occurence Cheikh Yérim Seck a publiquement informé l’opinion qu’il n’administrait plus le site qu’il a contribué à fonder, et qu’il n’y écrivait plus ses fameux «Yérim Post». D’un! De deux, il est aisé et devenu coutumier que des gens visés par des écrits parus dans les colonnes du site Dakaractu, au lieu de se justifier promettent de porter plainte contre Cheikh Yérim Seck, pour détourner l’opinion. Suivez bien la tortuosité de ces démarches. Procédé abject s’il en est...
Qu’avions nous dit dans ce papier très équilibré dans une parution de la semaine passée? Que madame la présidente de l’Ofnac était tenue quand même dans le cas d’espèce des déclarations de patrimoine des pontes de notre République, à une certaine obligation de réserve. En plus de déblatérer sur les ministres qui auraient traîné des pieds pour faire leurs déclarations de patrimoine, voilà qu’en pleine émission du Grand Jury sur la RFM, elle balance un de ces derniers en se plaignant qu’il l’a réveillée en pleine nuit pour menacer de ne pas exécuter les directives du chef de l’Etat. Ce qui pourrait affoler certains déclarants qui peuvent nourrir des craintes que cette dame ne balance leurs noms et patrimoines à la une des journaux comme elle avait eu à le faire au moment de l’affaire dite des Chantiers de Thiès, où elle avait publiquement mouillé Abdoulaye Diop, Ministre des Finances de Wade, qu’elle avait quasiment soupçonné publiquement d’avoir tenté de la soudoyer.
Voilà qu’elle porte l’affaire devant la presse encore une fois, pardon devant ses «amis» et balance un ministre et pas des moindres, celui des Affaires Etrangères, Mankeur N'diaye, de soudoyer les journalistes avec de l’argent public, pour l’attaquer elle et ne pas avoir à se plier aux directives du Président de la République, concernant sa déclaration de patrimoine. Bref, elle accuse Mankeur N'diaye d’avoir «commandité» ce papier, alors que nous ne faisions allusion qu’à sa méthode de travail qui aurait dû rester discrète. En plus elle accuse le ministre qui a été un des premiers à déclarer son patrimoine, dont tous savent qu’il est modeste... et régulier.
Dans sa lettre à «ses amis», elle s’enfonce toute seule et nous donne en fait raison sur toute la ligne. Nous attendons sa plainte avec sérénité. Elle devra en avoir, de la sérénité, lorsque les autorités qui l’ont placée à ce poste si sensible, en auront assez de ses sorties qui ne vont pas de pair avec sa fonction éminemment en besoin de discrétion, de délicatesse et de mutisme républicain. Avec sa plainte, elle risque d’être dans la position de la personne qui a craché face au ventilateur...
Pour le coup, vous seriez «Off Nak», Madame Ngom Keïta...
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