Macky Sall persiste dans le PMU judiciaire

‘’ J'ai compris qu'il ne suffisait pas de dénoncer l'injustice, il fallait donner sa vie pour la combattre. ‘’- Albert Camus.


Macky Sall persiste dans le PMU judiciaire
Pendant des années des cavaliers du micro, n'ayant aucun argument à opposer aux réalisations tangibles accomplies par l’ancien ministre des infrastructures, ne se sont offert aucune limite pour détruire son image. Propulsés à la présidence par ces commérages déconcertants, ces charlatans abusant de la presse de caniveau n’ont trouvé rien de mieux que de s’enfermer dans cette logique de diabolisation qui consiste à distiller et entretenir continuellement des rumeurs calomnieuses.
 
C’est ainsi que la CREI, a été appelé dans l’irrégularité à la rescousse de la supercherie présidentielle. Toutefois ces automates, ont, malgré les nombreuses escapades rogatoires des experts recrutés pour la cause, fini par se perdre dans cette campagne d’intoxication. La volonté de détruire à tout prix les a, sans nul doute, conduit à découvrir des sociétés écrans fictives dans des pays imaginaires.  Pour jeter le trouble dans le subconscient des sénégalais, ils sont allés jusqu’à recycler des éléments dolosifs inclus dans la procédure initiale.
 
Pour ne pas s’avouer vaincu, ces braconniers du droit, qui ont l’esprit embouteillé dans le mensonge tentent de se rabattre sur des certitudes boiteuses pour proroger son rapt illégal nonobstant le fait qu’il n’y ait aucune variation dans ce qui a été dit. Cela avec la caution maladroite de leurs supplétifs qui se trouvent dans l’obligation impériale de vomir toutes leurs aigreurs pour régler des comptes crypto-personnels ou de dénigrer pour escamoter l’épée de Damoclès de dame justice. Il est donc tout à fait normal pour ces profiteurs de peindre la réalité selon les couleurs de leurs tortionnaires et de lui imputer des pratiques dont ils étaient, sans contrainte, les maitres d’œuvres et les principaux bénéficiaires.
 
Ces divagations, qui ne sont rien d’autres qu’un coup d’épée, de plus, dans cette cette mer d’affabulation grotesque, ne sauraient remettre en cause l’innocence de ce détenu politique car la responsabilité pénale est, selon la réalité législatrice, personnelle. Ce n’est pas parce que Bara Tall et Cheikh Diallo sont des jumeaux du ministre d’Etat que leurs actes, paroles ou engagements concernent directement leurs frères de sang, Karim Wade. Sur ce fait, ce n’est pas aussi parce que l’administrateur d’AHS, le sieur Abdoulaye Sylla est l’ami d’enfance du substitut Antoine Diome et que sa femme Fatima Zoha Déme est la meilleure amie de Mariéme Simone Faye, qu’il est forcément leur prête nom.
 
On peut certes débattre en justice parce que les textes réglementaires peuvent être sujets à diverses interprétations toutefois nul ne n’a le droit en droit de confisquer la liberté d’autrui sur la base de chancelantes spéculations. La justice ne peut aucunement se baser sur des insinuations infondées, pour légitimer les mobiles spécieuses de cette mesure liberticide. La justice pour écrouer un individu, fusse-t-il le leader de l’opposition, doit avoir des preuves irréfutables et non se cacher derrière des supputations à faire dormir debout.
 
Perclus seuls dans leurs surenchères mensongères, ces ravisseurs, faute d’apporter les résultats escomptés au peuple sénégalais après une année d’enfumages, ont décrété une infraction non authentifiée et non certifiée, portant sur 117 milliards de FCFA oniriques en lieu et place des 694 initialement retenus, commise pour rappel que dans la presse. Preuve supplémentaire que ce système qui ne sait plus par ou donner la tête, veut, à travers ce rapport biaisé, cousu de mensonges et délesté de toutes bases légales, arbitrairement incriminer l’espoir de la jeunesse sénégalaise.
 
Ces alchimistes du droit à force de vouloir proroger son rapt illégal, ont fini par se noyer dans le déni de justice. En se basant sur le fruit des imaginations de leurs parrains, sis à la présidence, pour établir des procès d’intention, ces mercenaires de la CREI ont, comme il est de coutume, démontré que la loi du mensonge a pris le pas sur le droit.
 
Face donc à cette justice des vainqueurs le mépris semble être la meilleure posture à adopter car il est quasi impossible de déchiffrer les aboiements d’une meute de justiciers dont l’unique sacerdoce est de souscrire aux instincts politiques de leurs mécènes. Se soumettre à cette machination politicienne, qui est contraire aux idéaux des traités internationaux, revient à acquiescer cette persécution judiciaire, dont il est victime. Ne pas être sourd à leurs verbomanies équivaut à faire le jeu de ces anti-balaka du droit qui ont, sans aucun motif fondé, porté atteinte à ses libertés individuelles. Le ministre d’Etat, en prenant part à cette cabale politique se rendrait évidemment complice de la violation de ses droits les plus fondamentaux.
 
Même dans ses rêves les plus fous, le stagiaire de la présidence ne saurait y déceler des manquements de quelque nature que ce soit provenant de cet honnête homme d’Etat, dévoué que pour le bien-être de ses compatriotes. Le peuple Sénégalais dans son ensemble exige que le droit, qui a penché logiquement en faveur de son innocence, soit dit conformément aux valeurs juridictionnelles. Par ma modeste voix, nous exigeons du chef de la transition, Macky Sall, qu’il libère le détenu politique, Karim Wade vu qu’il n’a et n’aura le moindre élément accablant prouvant que toute cette manne financière fictionnelle lui appartiendrait.
 
Moïse RAMPINO
 
 
 
 
Vendredi 18 Avril 2014




1.Posté par Wakh DEUGUEU le 18/04/2014 13:44
LES GENS LES PLUS DANGEREUX POUR UN PAYS CE SONT LES PSEUDO INTELLECTUELS QUI SONT PRES A SE VENDRE LEUR AME AU PLUS OFFRANT. MERCENAIRE DE LA PLUME NOUS SAVONS VOUS DENICHER SOUS DES AIR D'INTELLECTUALISME.

2.Posté par SARELESS le 18/04/2014 14:14
En tout cas quand jai ecoute le procureur durant la conference de presse, dire que karim wade a detourné 694 milliards, j'etais triste et inquiet pour mon pays, car ces paroles sorties de la bouche du procureur qui dans un pays de droit qui se respecte ont valeur double, etaient suffisantes pour mesurer la gravite des faits; Aujourd'hui en entendant les nouveaux chiffres de 100 à 70 milliards, je me demande meme si ces institutions sont credibles aux yeux des populations. Car un procureur ne peut pas aller devant l'opinion nationale et internationale, accuser et raconter des contre-verités comme ça

3.Posté par Mané Moussa le 18/04/2014 23:54
A vos armes, chers citoyens Sénégalais ! Seules les cartes d’électeurs peuvent changer la donne.
Après tant de capital de sympathie à l’égard de M. Karim WADE et du couple WADE, ses parents, suite à cette longue période d’incarcération du prisonnier le plus célèbre de REUBEUSS et de tous les autres codétenus, l’heure doit être à la prise de conscience et place à la raison.
- Les grandes mobilisations et leurs limites
Nulle ne peut nier l’engouement d’actions et de communication manifesté à l’égard du Ministre, M. Karim WADE qui croupit en prison depuis bientôt un an. Pour sa libération, nous dit-on, il n’y a pas moins de 87 organisations le défendant et luttant contre son kidnapping politique. Malgré les multiples recherches engagées par la CREI, de par le monde, pour trouver les preuves des accusations portées contre lui, à savoir, plus de 4000 milliards de nos francs CFA détournés, on ne trouva, nulle part, trace de ces sommes extravagantes. Et pour ne pas disparaître de l’espace politique Sénégalais, en prononçant le non-lieu, les APR et leurs complices ordonnèrent aux exécuteurs de leurs bas besognes, de retenir contre M. Karim WADE, les chefs d’inculpation d’enrichissement illicite de près de 118 milliards de francs CFA. Ainsi, cette injustice de la « justice » des vainqueurs le maintiendra en prison avant d’organiser un « procès » suivi d’une condamnation qui l’interdira sûrement de se présenter à toute élection pendant au moins dix ans. Et pourtant, des premières rumeurs aux affirmations farfelues sans preuves, des accusations portées à l’encontre de M. Karim WADE, le fossé est immense. De 697 milliards de DP-World en passant par les 4000 milliards de YOBALEMA, on aboutit à 118 milliards avec le détail effarant des amateurs de scoops.
- L’évidence du caractère politique de toutes ces manœuvres à l’encontre de M. Karim WADE.
Pour tous ceux qui doutent encore, que tout est politique et que seule une action politique par les urnes peut régler le problème, je vous invite à revisiter le cheminement du grand mensonge. Si nous sommes 87 organisations, et que nous voulions instaurer un état de droit au Sénégal, il est temps de s’organiser et de promouvoir une entente politique de riposte par les urnes. Ainsi, les élections communales constitueraient un premier avertissement pour les APR et leurs acolytes, et les législatives un tremplin de leur déchéance. Nous libérerons par cet acte démocratique et citoyen tous les otages politiques retenus en ce moment par les rancuniers à la solde du capital étranger et de leur ventre.
- Le sentimentalisme est nécessaire mais il ne constitue pas un acte politique capable de changer le cours de l’injustice dans les démocraties Africaines.
Nous avons certes, pu sensibiliser une majorité de nos compatriotes et les cercles internationaux à un soutien de masse pour la cause de nos otages politiques du Sénégal, mais nous constatons avec regret que nos adversaires, même s’ils avaient la volonté de déclarer un non-lieu pour les otages, force est de remarquer qu’ils n’en sont pas capables. En effet, les forces tapies dans l’ombre dont ils défendent les intérêts ne pouvaient admettre une telle défaite sans combat. Et pour contrer et entretenir l’illusion de la justice, les pourvoyeurs de légionnaires et les légionnaires, eux-mêmes retiendront les otages jusqu’à leur dernier souffle.
- Les démarches élémentaires d’actions de bonne foi ?
A défaut de nous réunir pour constituer un front politique commun de mobilisation militante, l’heure est à la prise de conscience et de décision individuelle à voter, et avec un seul mot d’ordre : « Tout sauf les APR et leurs acolytes », sinon, nos slogans, nos actions ne seraient que de vaines gesticulations sans conséquences et pour encore dix ans de souffrance et d’amertume.
La politique n’est pas un jeu, autant que la volonté de faire triompher ses idées ; il nous est donc indispensable de prévoir, revoir nos actions dans un cadre plus politique que jamais. Du même coup, nous éliminerons tous ceux qui travestissent nos actions en fonds de commerce pour leur propre promotion.
Vive le Sénégal, vive la démocratie, vive l’Etat de droit et notre devoir de restituer au couple WADE, leur fils, et atténuer la souffrance de leurs petits enfants dont le père est pris en otage par de cyniques personnages sans âmes ni cœurs.
Mané Moussa, de la Cellule de Communication ASS-Kaw France



Dans la même rubrique :