MOUSTAPHA NIASSE : « Nous ne fusionnerons l’AFP avec aucun autre parti »

L’Alliance des forces de progrès (AFP) écarte toute idée de fusionner avec une autre formation politique. C’est la précision faite par son Secrétaire général, Moustapha Niasse, dans son discours prononcé, hier, lors de la commémoration de l’appel du 16 juin.


Le président de l’Assemblée nationale et Secrétaire général de l’Alliance des Forces de Progrès (AFP) a profité de la cérémonie du 17e anniversaire de l’appel du 16 juin 1999 et la création du parti pour lancer un message fort en direction de ses militants et de l’opinion, en général. D’entrée, il a tenu à s’adresser ainsi à ses troupes : « Année après année, en nous tenant la main, nous avons marché d’un pas harmonieux, sur le long chemin que nous avons choisi d’emprunter, pour réaliser, à partir des idéaux que nous partageons, les objectifs que nous nous sommes assignés, depuis 1999, pour être et rester au service de notre pays, le Sénégal, du peuple auquel nous appartenons, avec fierté, et toujours décidés à cultiver des vertus et valeurs qui ont fait la force de la communauté que nous constituons, en Afrique et dans le monde. »
Avant de rappeler : « Il y a un an et demi, en janvier 2015, l’AFP a connu un évènement de dissidence avérée par rapport aux choix du parti. Nous l’avons géré, cet évènement, avec sérénité et sens des responsabilités. Des camarades nous ont quittés. D’autres, bien nombreux, sont venus adhérer à notre formation politique, avec enthousiasme et sincérité. Nous leur rendons hommage. »

«L’AFP a connu un évènement de dissidence avérée par rapport aux choix du parti»

« En 17 années, explique M. Niasse, nous avons perdu des camarades, enlevés à notre amitié et à l’affection de leurs familles. Nous saluons leur mémoire et continuons de prier pour eux. Ils furent des nôtres. Ils le resteront toujours » et « aujourd’hui, comme hier et dans le futur, l’AFP connaît une vigueur et une nouvelle énergie, que nous tirons, avec résolution, de notre volonté de ne jamais faiblir mais plutôt d’aller de l’avant, comme aux premiers jours de la création de notre parti ».
Moustapha Niasse de préciser : «Nous nous sommes battus, avec lucidité, ardeur, abnégation, hauteur, opiniâtreté, pour le triomphe de ces idéaux que portent l’amour du travail bien fait, la capacité de faire face aux évènements et de les maîtriser, la volonté de réussir.»

«Nous nous sommes battus, avec lucidité, ardeur, abnégation, hauteur, opiniâtreté...»

«Le Sénégal, aujourd’hui, arrive à un stade de son évolution politique, à l’entrée d’une phase décisive dans les choix qui s’annoncent pour une démocratie plus avancée, un climat apaisé
et la prise en charge organisée, planifiée et maîtrisée des mécanismes nouveaux d’un dialogue national qui ouvre la voie à de nouvelles perspectives dans la conduite des affaires de notre pays, le tout sous l’égide du Chef de l’Etat, M. le Président Macky Sall, en accord parfait avec les partenaires que nous sommes dans la Coalition Bennoo Bokk Yakaar»
, souligne le Secrétaire général de l’AFP.
Pour lui, « l’Alliance des Forces de Progrès a un rôle qu’elle doit continuer de jouer dans ce processus, tout comme dans tout processus appelé à enrichir et renforcer notre pays dans son expérience de démocratie concertée, en vue de créer les conditions d’un développement réel, concret, efficace et profitable à tous.»

Pour un remake de la victoire du OUI en 2017 et en 2019

Pour Moustapha Niasse, «le Référendum du 20 mars 2016, qui a consacré la victoire du OUI pour des réformes nouvelles, portant sur 15 points proposés au suffrage du peuple, a donné l’occasion à notre parti, dans le cadre de la Coalition Bennoo Bokk Yakaar, d’agir sur le terrain grâce au maillage qui est le sien et à sa présence constante auprès des populations, montrant, aussi, la nature de sa vitalité sans cesse renouvelée, quand vient le temps de l’action. Ce que nous avons réalisé là, nous entendons le rééditer, à l’occasion des prochaines élections législatives et des élections présidentielles, si Dieu le veut, respectivement en 2017 et en 2019.»
Selon lui, «l’AFP doit tout mettre en œuvre pour augmenter le nombre de ses députés à l’Assemblée nationale, dans la Législature prochaine et accroître sa présence effective au sein des rouages de l’Etat, en accord avec le Président de la République et dans l’esprit qui guide l’évolution de la Coalition Bennoo Bokk Yakaar. »
Qui plus, «le parti, à cet effet, dans les semaines et mois à venir, doit mettre à profit les leçons et les conclusions tirées de la tournée nationale qui a conduit le Bureau politique à visiter les 14 régions, dans des discussions ouvertes, franches, loyales et véridiques avec les militantes et les militants. Ces contacts ont généré de nombreux enseignements. Le parti doit les intégrer, avec méthode, dans son programme de travail.»

«Une présence effective à la base est de rigueur»

D’après Niasse, «une présence effective à la base est de rigueur, dans le cadre de la massification des effectifs de l’AFP, avec, en accompagnement, grâce au Centre de Formation et de Documentation du parti, le volet formation des militants continuant de revêtir une importance singulière qui soit à la mesure de notre volonté commune de faire jouer à notre formation politique le rôle qui est le sien et de l’amener à occuper sa place dans le dispositif étatique des structures de la République, dans le seul but de servir avec engagement et avec rationalité. Il s’agit d’une forte et légitime aspiration des militants. Et tout doit être entrepris dans cette direction et dans ce but.»
«Je voudrais, pour terminer, affirmer et souligner que de nouvelles exigences s’annoncent à l’horizon immédiat et les défis qui en résultent, nous devons les relever, ensemble», ajoute le Président de l’Assemblée Nationale avant d’affirmer une dernière conviction : «L’AFP a vu le jour pour un Sénégal gouverné autrement. Ce processus est en cours.
En 2000, un tournant a été amorcé, avec espoir et confiance. Les aléas de la politique ont produit une déviation provoquée par de profondes divergences, avec le pouvoir d’alors, sur la manière de gérer le pays. Fidèles à nos options, nous sommes entrés et sommes demeurés dans une opposition résolue, jusqu’à ce qu’en 2012, avec l’élection du Président Macky Sall, s’amorce une nouvelle ère, un chapitre nouveau, de changements structurels et de réformes, pour impulser des dynamiques nouvelles de développement de l’économie nationale, dans le cadre d’une démocratie vraie, apaisée et vécue dans la diversité des idées, des opinions et des approches, sans quoi la liberté des citoyens, passée au second plan, ne permet aucune perspective sérieuse pour conduire et réaliser les changements attendus par le peuple. Nous entendons poursuivre notre contribution active et responsable à l’expérience en cours, avec loyauté et engagement.»

«L’AFP n’a jamais renoncé à sa vocation et à son ambition de diriger, un jour, les destinées du Sénégal»

Surtout que, à ses yeux, «l’AFP n’a jamais renoncé à sa vocation et à son ambition de diriger, un jour, avec de jeunes leaders qui existent aujourd’hui dans ses rangs, les destinées du Sénégal, au sommet de l’Etat, en conquérant pour le pouvoir, quand sera venu le moment, pour notre parti, de requérir, à cet effet, le suffrage des Sénégalais. Notre soutien à l’action et aux projets du Président Macky Sall de poursuivre, sans faille, je le réaffirme encore aujourd’hui. Certains prédisent, dans leurs analyses, une possible intégration de l’AFP dans une autre formation politique. Retenons qu’il ne peut, en aucun cas, en être question.»
«L’AFP reste et restera l’AFP, parti souverain et porteur de cet idéal de conquête du pouvoir, dans les normes que recommande le patriotisme et que définit la morale politique, adossée à la foi en Dieu et à l’esprit de service public, fait de sacrifices et de disponibilité sans réserve, quand il s’agit de l’intérêt supérieur de la nation. Nous ne fusionnerons l’AFP avec aucun autre parti. Nous resterons nous-mêmes et nous nous battrons, légalement, pour atteindre les objectifs que nous nous sommes assignés, en coopération évidemment, avec tous ceux qui partagent les idéaux que nous prônons et poursuivons», dit le Président Niasse.
Qui, pour terminer, affirme : «Je veux dire un mot sur le dialogue national, dont nous partageons l’inspiration, les objectifs, le déroulé progressif et les perspectives qu’il annonce. Ce dialogue est nécessaire. Ce dialogue est utile. Ce dialogue est possible. Ce dialogue doit être soutenu. Quant aux mesures envisagées ou mises en œuvre pour décrisper et apaiser le climat politique, nous pensons qu’elles doivent être poursuivies.»
Vendredi 17 Juin 2016




1.Posté par SALIOU DIENG ZALTAMBA le 17/06/2016 16:52
Mr le président Moustapha Niass:
J'étais avec vous au Parti Socialiste depuis SENGHOR jusqu'au Président ABDOU DIOUF donc je suis témoin de beaucoups de choses et je vous connait mieux que quiconque apart DJIBO KA je suis le seul à vous connaitre pour vous avoir approcher et pratiquer
Mr le Président je jure au nom du coran que le jour que vous serez plus en vie,dieu vous aménera directement dans l'ENFER ( diakhanama) parceque vous avez beaucoups fait de mal dans ce pays. C'est ta MECHANCETE qui a fait que l'orsque le président SENGHOR partait,il ne n'a penssée vous laisser avec l'Etat et le parti. ABDOU DIOUF était ton cadet mais il était plus ouvert,plus poli,plus politique que vous. Tu es très méchant Mr le président et tu viens de sacrifier encore l'avenir de jeunes cadres qui vous ont tout donné et c'est parceque tu es méchant,trop méchant.
Il faut bien vivre pendant que tu es dans le monde.Dieu vous attend

2.Posté par SALIOU DIENG ZALTAMBA le 17/06/2016 16:53
Mr le président Moustapha Niass:
J'étais avec vous au Parti Socialiste depuis SENGHOR jusqu'au Président ABDOU DIOUF donc je suis témoin de beaucoups de choses et je vous connait mieux que quiconque apart DJIBO KA je suis le seul à vous connaitre pour vous avoir approcher et pratiquer
Mr le Président je jure au nom du coran que le jour que vous serez plus en vie,dieu vous aménera directement dans l'ENFER ( diakhanama) parceque vous avez beaucoups fait de mal dans ce pays. C'est ta MECHANCETE qui a fait que l'orsque le président SENGHOR partait,il ne n'a penssée vous laisser avec l'Etat et le parti. ABDOU DIOUF était ton cadet mais il était plus ouvert,plus poli,plus politique que vous. Tu es très méchant Mr le président et tu viens de sacrifier encore l'avenir de jeunes cadres qui vous ont tout donné et c'est parceque tu es méchant,trop méchant.
Il faut bien vivre pendant que tu es dans le monde.Dieu vous attend.
L'AFP n'existe que de NOM et tu le sais bien



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