Selon le président de l’Association pour le soutien et la réinsertion sociale des détenus (ASRED), Ibrahima Sall, la grève de la faim que ses camarades comptent entamer dans les prochains jours est due à plusieurs complaintes provenant des familles des détenus établis dans les différentes prisons du Sénégal. Notamment les longues détentions préventives et les dures conditions des détenus.
Ainsi, l’association attire-t-elle l'attention des autorités étatiques sur le mal qui gangrène le secteur de la justice. Pour son président, cette sensation d'une justice à double vitesse est en grande partie à l’origine de la criminalité grandissante, mais aussi de la montée en puissance du phénomène du terrorisme surtout en milieu carcéral : « 17 % des anciens détenus peuvent plonger facilement dans le terrorisme par ignorance vu qu'au sein du milieu carcéral, certains détenus sont complètement déconnectés de la réalité ».
D’ailleurs, Ibrahima Sall et Cie tirent la sonnette d’alarme tout en faisant savoir que si l'Etat ne prend pas ce fait en compte, les conséquences se feront sentir dans un futur proche. Et des signes avant-coureurs l’annoncent.
Ils exhortent aussi les magistrats à prendre toutes leurs responsabilités, leur proposant d’élire eux-mêmes le procureur de la République par vote selon des critères bien définis. Non sans établir une Commission qui se chargera de nommer les juges d’instruction pour un mandat de 3 ans avec des textes bien élaborés. « Cela permettra de libérer la justice qui souffre de l’inféodation de l’exécutif ».
L’ASRED invite tous les militants des droits de l’homme, et plus particulièrement la jeunesse qui est l’avenir de ce pays, à venir participer à la grande marche qu’elle compte organiser devant le Palais de la République dans les jours à venir, pour faire comprendre aux carriéristes de la politique, qui vivent des mandats électoraux, que la loi est bien au-dessus de tout. Ce, dans le but de libérer définitivement dame justice car les magistrats souffrent en silence. Les députés nouvellement élus sont enfin appelés à faire des propositions allant dans le sens d’une réforme constitutionnelle.
Ainsi, l’association attire-t-elle l'attention des autorités étatiques sur le mal qui gangrène le secteur de la justice. Pour son président, cette sensation d'une justice à double vitesse est en grande partie à l’origine de la criminalité grandissante, mais aussi de la montée en puissance du phénomène du terrorisme surtout en milieu carcéral : « 17 % des anciens détenus peuvent plonger facilement dans le terrorisme par ignorance vu qu'au sein du milieu carcéral, certains détenus sont complètement déconnectés de la réalité ».
D’ailleurs, Ibrahima Sall et Cie tirent la sonnette d’alarme tout en faisant savoir que si l'Etat ne prend pas ce fait en compte, les conséquences se feront sentir dans un futur proche. Et des signes avant-coureurs l’annoncent.
Ils exhortent aussi les magistrats à prendre toutes leurs responsabilités, leur proposant d’élire eux-mêmes le procureur de la République par vote selon des critères bien définis. Non sans établir une Commission qui se chargera de nommer les juges d’instruction pour un mandat de 3 ans avec des textes bien élaborés. « Cela permettra de libérer la justice qui souffre de l’inféodation de l’exécutif ».
L’ASRED invite tous les militants des droits de l’homme, et plus particulièrement la jeunesse qui est l’avenir de ce pays, à venir participer à la grande marche qu’elle compte organiser devant le Palais de la République dans les jours à venir, pour faire comprendre aux carriéristes de la politique, qui vivent des mandats électoraux, que la loi est bien au-dessus de tout. Ce, dans le but de libérer définitivement dame justice car les magistrats souffrent en silence. Les députés nouvellement élus sont enfin appelés à faire des propositions allant dans le sens d’une réforme constitutionnelle.
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