MH370 : le débris découvert à La Réunion est bien celui d’un Boeing 777

Les autorités malaisiennes ont confirmé que le débris d’avion découvert à La Réunion est bien celui d’un Boeing 777, un modèle similaire à celui du vol MH 370 qui a disparu le 8 mars 2014 avec 239 personnes à son bord. Par ailleurs, un flacon et une bouteille retrouvés à proximité semblent également valider la thèse de la découverte de restes du vol de la Malaisian Airlines.


MH370 : le débris découvert à La Réunion est bien celui d’un Boeing 777

Le numéro figurant sur le débris de l'avion découvert mercredi à La Réunion  « confirme qu'il s'agit d'un Boeing 777 », ont affirmé ce vendredi matin les autorités malaisiennes. Autres éléments qui vont permettre aux enquêteurs d’avancer : deux bouteilles d'origine asiatique et un morceau de valise ont été retrouvés sur la même plage. Il s'agit d'un flacon de détergent sur lequel on peut lire « Jakarta, Indonésie » et d'une bouteille d'eau minérale d’une grande marque chinoise, Nongfu Spring.

Le MH370 qui a disparu en mars 2014 faisait justement la liaison entre Kuala Lumpur et Pékin. L'eau minérale a donc bien pu faire partie des boissons servies à bord. La bouteille aurait pu se trouver dans les bagages de l'un des 153 passagers chinois.

Un Boeing 777

Une chose est sûre : la zone entre l'Indonésie et l'Australie a été évoquée comme possible lieu de la disparition et il est fort probable que le même courant océanique, le courant sud-équatorial, ait pu emmené aussi bien les deux bouteilles que le débris d'avion. Le fragment d'aile retrouvé mercredi provient bien d'un Boeing 777, et très probablement du Boeing disparu, puisque qu’aucun autre appareil de ce type n’a été impliqué dans un accident aérien dans cette région du monde.

Le parquet de Paris a annoncé que l'expertise du fragment d'aile débutera mercredi 5 août à la Direction générale de l'armement-Techniques aéronautiques (DGA-TA). Celle du morceau de valise sera quant à elle effectuée à l'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN) à Pontoise. Après 16 mois de recherches infructueuses, l'espoir est donc à nouveau permis qu'un jour la lumière puisse être faite sur l'un des épisodes les plus mystérieux de l'aviation civile récente.

Vendredi 31 Juillet 2015




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