28 juillet 2000 : «C’est la date de la naissance de mon premier fils. Cette date m’a doublement marqué parce que contrairement au commun des Sénégalais, j’ai assisté à l’accouchement. C’est une date qui m’a fortement marqué car je venais de voir mon premier enfant naître.»
13 mars 2009 : «C’est la date à laquelle j’ai été élu maire de la commune de Mermoz Sacré-Cœur par mes camarades conseillers. C’est une date qui m’a beaucoup marqué car je venais d’être élu à la tête de la commune qui m’a vu naître et grandir. Je peux dire que de toutes les fonctions électives que j’occupe aujourd’hui, c’est celle-là qui me marque le plus. Ce jour-là, j’ai ressenti un sentiment de fierté et de grâce. C’est la reconnaissance d’un combat, d’un sacrifice. Ce jour, je suis devenu le plus jeune maire élu dans toute l’histoire politique du Sénégal. Je rappelle qu’en 1996, mon père Jean Paul Diaz a cherché à être élu maire, mais cela n’a pas marché pour lui. Donc, c’était une victoire d’abord vis-à-vis de ma formation politique qui revenait au pouvoir local, ensuite une victoire pour ma famille, et enfin une victoire vis-à-vis de ma génération. Parce que c’était toute une génération qui venait d’être honorée à travers mon accession à cette mairie.»
23 juin 2011 : «Nous avons apporté une contribution significative et décisive, ce jour-là. Les Sénégalais se sont levés comme un seul homme et ont combattu pour le respect de leur Constitution. C’était le point de départ d’un long combat qui a abouti au départ du Président Abdoulaye Wade. Je crois que cette date était le début d’une opération de salubrité publique pour la restauration de la démocratie. Dans cette lutte pour le départ du Président Wade, plusieurs Sénégalais ont perdu leur vie. C’est le moment pour moi de rendre hommage à tous ces martyrs et d’avoir une pensée pieuse pour Mamadou Diop et pour tous les autres qui ont donné leur sang et leur vie pour la restauration de la démocratie au Sénégal. Cette date restera gravée dans la mémoire de ma génération.»
22 décembre 2011 : «Cette date m’a marqué dans la mesure où, ce jour là, je devais défendre ma vie et celle de certains de mes camarades. C’est ce jour que j’ai été attaqué de manière lâche par le régime du Président Wade et par le Parti démocratique sénégalais (Pds). C’est une date qui me marquera pour toujours parce que je devais choisir entre rejoindre le cimetière ou rester en vie. Et j’ai choisi de vivre. C’est une date qui m’a malheureusement marqué d’une façon négative car mon incarcération était une suite logique de ce qui s’était passé à la mairie. Dans une République, quand la justice s’autosaisit, elle le fait en toute liberté. Donc c’est dans cette logique que j’ai été placé sous mandat de dépôt et la procédure a suivi son cours. Actuellement, je bénéficie d’une liberté provisoire et j’espère que cela aboutira à une décision favorable pour moi. Je confirme que c’était une tentative d’assassinat orchestrée par l’ancien Président Abdoulaye Wade avec sa logistique et ses moyens financiers pour éliminer un adversaire politique. C’était un malheureux événement qui a affecté tout mon entourage et qui m’a aussi très touché. On n’a pas d’autres choix que de se défendre quand l’Etat décide de verser dans le banditisme et dans le gangstérisme. C’est une date qui m’a laissé des souvenirs qui resteront à jamais gravés dans ma mémoire.»
30 juillet 2012 : «C’est la date à laquelle j’ai été installé à la 12e Législature à l’Assemblée nationale. C’était une date très forte pour moi parce que je venais d’accéder à un autre poste électif. J’étais comblé non pas pour ma modeste personne, mais plutôt pour tous ceux qui m’ont accompagné dans ce combat politique et surtout pour le mouvement national de la jeunesse socialiste qui s’est beaucoup battu avec moi jusqu'à ce jour-là. J’étais vraiment content car pour un jeune de ma génération, je venais de découvrir tous les postes électifs auxquels je pouvais postuler et qui m’intéressais. La vision d’un homme politique, c’est d’abord les postes électifs et non les postes nominatifs. Je croix qu’être maire de sa propre commune, être député du peuple… (il coupe). Un homme politique ne peut demander plus pour un début de carrière politique. Je reste convaincu que j’ai accompli un parcours en un temps record qui certes a été fastidieux, difficile et plein d’embuscade, mais parfait.»
L'Observateur
13 mars 2009 : «C’est la date à laquelle j’ai été élu maire de la commune de Mermoz Sacré-Cœur par mes camarades conseillers. C’est une date qui m’a beaucoup marqué car je venais d’être élu à la tête de la commune qui m’a vu naître et grandir. Je peux dire que de toutes les fonctions électives que j’occupe aujourd’hui, c’est celle-là qui me marque le plus. Ce jour-là, j’ai ressenti un sentiment de fierté et de grâce. C’est la reconnaissance d’un combat, d’un sacrifice. Ce jour, je suis devenu le plus jeune maire élu dans toute l’histoire politique du Sénégal. Je rappelle qu’en 1996, mon père Jean Paul Diaz a cherché à être élu maire, mais cela n’a pas marché pour lui. Donc, c’était une victoire d’abord vis-à-vis de ma formation politique qui revenait au pouvoir local, ensuite une victoire pour ma famille, et enfin une victoire vis-à-vis de ma génération. Parce que c’était toute une génération qui venait d’être honorée à travers mon accession à cette mairie.»
23 juin 2011 : «Nous avons apporté une contribution significative et décisive, ce jour-là. Les Sénégalais se sont levés comme un seul homme et ont combattu pour le respect de leur Constitution. C’était le point de départ d’un long combat qui a abouti au départ du Président Abdoulaye Wade. Je crois que cette date était le début d’une opération de salubrité publique pour la restauration de la démocratie. Dans cette lutte pour le départ du Président Wade, plusieurs Sénégalais ont perdu leur vie. C’est le moment pour moi de rendre hommage à tous ces martyrs et d’avoir une pensée pieuse pour Mamadou Diop et pour tous les autres qui ont donné leur sang et leur vie pour la restauration de la démocratie au Sénégal. Cette date restera gravée dans la mémoire de ma génération.»
22 décembre 2011 : «Cette date m’a marqué dans la mesure où, ce jour là, je devais défendre ma vie et celle de certains de mes camarades. C’est ce jour que j’ai été attaqué de manière lâche par le régime du Président Wade et par le Parti démocratique sénégalais (Pds). C’est une date qui me marquera pour toujours parce que je devais choisir entre rejoindre le cimetière ou rester en vie. Et j’ai choisi de vivre. C’est une date qui m’a malheureusement marqué d’une façon négative car mon incarcération était une suite logique de ce qui s’était passé à la mairie. Dans une République, quand la justice s’autosaisit, elle le fait en toute liberté. Donc c’est dans cette logique que j’ai été placé sous mandat de dépôt et la procédure a suivi son cours. Actuellement, je bénéficie d’une liberté provisoire et j’espère que cela aboutira à une décision favorable pour moi. Je confirme que c’était une tentative d’assassinat orchestrée par l’ancien Président Abdoulaye Wade avec sa logistique et ses moyens financiers pour éliminer un adversaire politique. C’était un malheureux événement qui a affecté tout mon entourage et qui m’a aussi très touché. On n’a pas d’autres choix que de se défendre quand l’Etat décide de verser dans le banditisme et dans le gangstérisme. C’est une date qui m’a laissé des souvenirs qui resteront à jamais gravés dans ma mémoire.»
30 juillet 2012 : «C’est la date à laquelle j’ai été installé à la 12e Législature à l’Assemblée nationale. C’était une date très forte pour moi parce que je venais d’accéder à un autre poste électif. J’étais comblé non pas pour ma modeste personne, mais plutôt pour tous ceux qui m’ont accompagné dans ce combat politique et surtout pour le mouvement national de la jeunesse socialiste qui s’est beaucoup battu avec moi jusqu'à ce jour-là. J’étais vraiment content car pour un jeune de ma génération, je venais de découvrir tous les postes électifs auxquels je pouvais postuler et qui m’intéressais. La vision d’un homme politique, c’est d’abord les postes électifs et non les postes nominatifs. Je croix qu’être maire de sa propre commune, être député du peuple… (il coupe). Un homme politique ne peut demander plus pour un début de carrière politique. Je reste convaincu que j’ai accompli un parcours en un temps record qui certes a été fastidieux, difficile et plein d’embuscade, mais parfait.»
L'Observateur
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