MALI : A quoi sert Serval ? (Par Babacar Justin Ndiaye)


MALI : A quoi sert Serval ? (Par Babacar Justin Ndiaye)
L’intervention de l’armée française a mis un terme à 9 mois de coupure territoriale et de césure administrative du Mali. Elle marque la fin d’un immobilisme périlleux qui équivalait à un cancer en voie d’expansion dans la sous-région ouest africaine. Et amorce le temps des changements à la mesure de l’épaisseur des défis charriés par la crise ; parmi lesquels figurent le désordre institutionnel et l’équation des « identités meurtrières » pour paraphraser Amine Maalouf.



« On ne ment jamais autant que pendant la guerre ; et avant les élections » répétait, mi-amusé mi-sérieux, Georges Clemenceau. Savante et véridique boutade à laquelle la guerre au Mali n’a point échappé. Car, entre les explications acceptables et les justifications probantes, l’opération militaire française baptisée du nom de code « Serval » masque sûrement une somme de non-dits.

Lancée sous le sceau de l’urgence et avec une montée en puissance fulgurante, Serval a – en un temps court – coiffé ses principaux objectifs sur le champ de bataille ; notamment dans le triangle difficile d’accès : Tombouctou, Gao et Kidal.

Pareille débauche d’efforts opérationnels, logistiques et financiers ne peut être vide et / ou vierge de buts sous-jacents dans un pays (le Mali) bordé par sept Etats dont un seul (l’Algérie) n’a jamais figuré dans le fameux pré-carré, c’est-à-dire cette chasse gardée politique et économique au sud du Sahara que ni les professions de foi des gouvernements de droite, ni les programmes électoraux des partis de gauche n’ont jamais supprimée. Bien au contraire.

Jusque-là moins cadenassé que la Côte d’Ivoire et le Sénégal dans le giron français (inoxydable reliquat du nationalisme légué par le père de l’indépendance Modibo Keita) le Mali physiquement éprouvé par les rébellions et le terrorisme puis politiquement déchiqueté par les chamailleries entre les acteurs civils et militaires de Bamako, est désormais à la merci de son sauveur tricolore. Avec la bénédiction d’au moins cinq membres de la CEDEAO (Sénégal, Niger, Guinée-Conakry, Côte d’Ivoire et Burkina) tous convaincus que l’écroulement du rempart malien, ouvrirait des boulevards aux jihadistes vers leurs frontières respectives.

Dès lors, Paris fort de son coup de poker diplomatique et militaire largement réussi – nonobstant l’approbation gênée et l’aveu d’impuissance de l’Union Africaine – aiguillonne la manoeuvre et ouvre un agenda lesté de trois chapitres : juguler le péril islamo-terroriste (déjà stoppé et refoulé) ; recouvrer l’intégrité du territoire malien issu de la décolonisation en 1960 ; et – secousses à répétition obligent – remembrer l’entité nationale suivant une épure fédérale, fédérative ou confédérale.

Cette idée de reconfiguration de l’entité malienne fait florès depuis la sanctuarisation du Nord-Mali par Al Qaïda au Maghreb Islamique (Aqmi) en collusion avec les autonomistes touaregs. Avec d’autant plus de fortune qu’elle est curieusement partagée, non sans arrières-pensées différentes, par l’Algérie, la Mauritanie et le Burkina. Et, au-delà du Sahel, par la Tunisie dont le Président Moncef Marzouki a souligné à Addis-Abeba : « l’aspect identitaire de la revendication normale des Touaregs ».

En revanche, le Sénégal qui se coltine depuis trente ans le dossier casamançais, est évidemment plus réservé voire hostile à toute autonomie du Nord-Mali. En effet, les risques de contagion nés de l’indépendance du Sud-Soudan proclamée en février 2011, meublent de cauchemars, le sommeil des dirigeants sénégalais. Lesquels ont dépêché un bataillon de 500 hommes au Mali. Pour Dakar, autonomie et statut spécial sont synonymes de démantèlement potentiel de la nation.

Sous cet angle, l’après-guerre a déjà commencé avec les manœuvres tous azimuts. Téléguidée et assistée par les barbouzes de la DGSE (spécialistes de l’accouchement opportun) la naissance du Mouvement Islamique de l’Azawad (MIA) a porté un coup dur au leadership du radical Iyad Ag Ghali, fondateur d’Ansar Dine. Malgré son appartenance à la noblesse de robe (la tribu régnante des Ifoghas de Kidal) le très craint chef d’Ansar Dine a été lâché par son numéro deux, Algabas Ag Intalla. Et, surtout, par son porte-parole Mohamed Ag Arib longtemps immigré en France, souvent aperçu dans les couloirs du Quai d’Orsay.

Bref, le vétéran de la cause autonomiste converti au salafisme qu’est Iyad AG Ghali, n’est manifestement pas la carte que joue Paris au Nord-Mali. Ses accointances anciennes avec les services spéciaux algériens et sa position rigide à propos de la charia l’ont disqualifié aux yeux du parrain français et du facilitateur burkinabé. Au demeurant, Ouagadougou n’a jamais cessé de jouer sa partition dans ce que les observateurs avisés appellent le « coup du 16e parallèle », allusion à la future frontière entre le nord et le sud du Mali, située précisément à la hauteur de cette ligne.

La prise – sans le moindre coup de feu – de la ville de Kidal (fief des Touaregs sous contrôle du MLNA) par les soldats français d’une part ; et l’interdiction faite à l’armée malienne de s’approcher de Tessalit d’autre part, dévoilent une sorte de deal ou de combine dans les plans opérationnels de Serval. Et les desseins de l’Elysée au Mali. « Il y a toujours une facture à payer quand quelqu’un vous fait gratuitement un travail » dit l’adage.

Mais la feuille de route de Serval dépasse l’Azawad malien. Son pendant oriental, c’est-à-dire l’Est nigérien abrite le gisement d’uranium d’Arlit dont l’exploitation plus que cinquantenaire – successivement par le Commissariat à l’Energie Atomique (CEA) et par AREVA – a assuré à la France, un approvisionnement permanent et précieux de son programme nucléaire tant civil que militaire. Toujours dans cette partie du Niger très voisine du Nord-Mali, AREVA a investi 1,5 milliard d’euros sur le site de la deuxième grande mine du monde découverte à Imouraren. Pour la petite histoire (indissociable de la grande) la bataille pour le contrôle du méga-gisement d’uranium d’Imouraren, entre Chinois et Français, n’est pas étrangère à la chute du Président Tandja Mamadou, en avril 2010. C’est dire combien la sécurisation du flanc nigérien de l’Azawad est aussi vitale que la stabilisation du Nord-Mali.

En deçà du volet militaire – Serval en tant que précurseur et fer de lance de la Mission internationale de Soutien au Mali (MISMA) – aura subsidiairement du pain (chaud) sur la planche malienne. D’abord, l’absence de combats majeurs durant la campagne militaire atteste l’existence de katibas résiduels voire de forces jihadistes (intactes) réfugiées dans les grottes du massif montagneux couvrant les deux tiers de la seule région de Kidal plus vaste que tout le Sénégal. Ce qui préfigure une guerre d’usure faite de harcèlements sporadiques sur un terrain difficile que l’armée française va confier aux unités tchadiennes et nigériennes plus aptes à se battre dans le désert que les contingents sénégalais et togolais.

Ensuite, Serval remplacée au Nord par la MISMA, gardera son QG établi sur l’aéroport de Bamako où stationnent des blindés, une flottille d’hélicoptères de types Gazelle et Tigre, et des compagnies de légionnaires. Bref, une force de dissuasion susceptible de tenir en respect le directoire militaire de Kati présidé par le capitaine Sanogo, auteur du putsch du 22 mars 2012 contre le Président Amadou Toumani Touré (ATT).

A cet égard, certains analystes se demandent si le destin de Sanogo n’est pas en train de vaciller ? A Bamako, on murmure qu’après la libération du Nord, il faudra également libérer l’enclave de Kati, la ville-garnison située à 15 km de Bamako qui est le berceau du putsch et le siège des putschistes. Question : sur quoi va déboucher le face-à-face entre le QG de Serval, sur l’aérodrome de Bamako et le PC de l’ancienne mais vivante junte, installé à Kati ?

On s’achemine incessamment vers une division du travail. Dans les sables et les montagnes de l’Azawad, on enverra la MISMA. Tandis que Serval (repliée du Nord) sécurisera la Transition démocratique, en la protégeant de toute agression anticonstitutionnelle émanant des partis et/ ou des fractions de l’armée malienne. En clair, la France cherchera à mettre fin au désordre institutionnel, en mettant justement hors circuit voire hors d’état de nuire, le capitaine Sanogo. Une étape prochaine dans la gestion de la crise malienne qui sera une très probable pomme de discorde entre le sauveur français et les Maliens faibles mais fiers.

Après le bras de fer entre Wade et la France autour des bases de l’armée française à Dakar, Paris va trouver une compensation inespérée au Mali. En effet, Mopti complétera bientôt le chapelet de bases françaises (N’Djamena, Abéché et Djibouti) qui longent toute la bande saharo-sahélienne. Ce n’est pas un hasard, si le bâtiment de la Marine (le porte-hélicoptères Dixmude) a appareillé de la rade de Toulon vers Dakar, avec un chargement aussi volumineux que cinq TGV.





Jeudi 31 Janvier 2013




1.Posté par satanik le 31/01/2013 09:23
Chapeau professeur c ça informer

2.Posté par cogna le 31/01/2013 09:35
trop pédant way des mots simples si vous voulez que tout un comprenne pfffffff

3.Posté par net le 31/01/2013 10:04
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4.Posté par GG le 31/01/2013 10:04
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5.Posté par Bilal le 31/01/2013 10:51
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6.Posté par ETCHE le 31/01/2013 10:55
Excellente analyse qui éclaire bien les enjeux internationaux, militaires, géo-politiques, régionaux, nationaux et politiques de ces guerres nouvelles, autrement plus complexes que les clasiques de guerres et les confrontations du 19ème et du 20ème siécle. Bien bravo Dommou Baye, j'espère que sous plis fermé, tu as fait une note à notre président...

7.Posté par SLODIA le 31/01/2013 11:07
IL NE DIT QUE SA PENSE TOUT CE QU IL DIT N EST PAS VRAI.IL N EST PAS SUR LE TERRAIN IL NE SIAS PAS CE QUI SE PASSE LA BAS.

8.Posté par Tullius Detritus le 31/01/2013 11:20
« Ce n’est pas un hasard, si le bâtiment de la Marine (le porte-hélicoptères Dixmude) a appareillé de la rade de Toulon vers Dakar, avec un chargement aussi volumineux que cinq TGV. »

Le Dixmude était à quai à Dakar le 28, reparti le 30 après avoir débarqué son impressionnante cargaison. C'est étonnant, en effet, dans la mesure où les champs d'opération au Mali sont d'ores et déjà "stabilisés".

On peut légitimement se demander comment les "cinq TGV" vont rejoindre le terrain d'opération au Mali ?

Et tout cela fait vraiment beaucoup d'argent dépensé par un "Etat en faillite", non ?

9.Posté par Bounkhatab le 31/01/2013 11:42
Je pense que ni le pouvoir en place au Mali et ni les dirigeants africains n'ignorent ce que justin Ndiaye decrit.Mais de deux maux, il faut choisir le moindre.D'un cote ,les jihadistes te prennent ton territoire et t'imposent la charia.De l'autre , les francais te sauvent et envisagent de cooperer pour exploiter les richesses miniereres tout en respectant le droit internatinnal.Je ne crois pas qu'il existe une troisieme option qui sera la recolonisation du Mali.

10.Posté par dekeur le 31/01/2013 12:02
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11.Posté par Tullius Detritus le 31/01/2013 12:21
N'y-a-t-il pas un moyen de couper les c… à ces commentateurs qui parasitent l'espace des commentaires par leur publicités débiles ? J'avoue que la dernière vaut son pesant de cacahouètes !

12.Posté par Tullius Detritus le 31/01/2013 12:26
« Je ne crois pas qu'il existe une troisieme option qui sera la recolonisation du Mali. »

Tout à fait d'accord. Alors, acceptons la notion de "pacification" qui fut utilisée par certains à une certaine époque. Elle avait du sens : Faire le gendarme pour empêcher les autochtones d'un pays de s'égorger entre eux.

13.Posté par NOUVEAU SITE TRES ENRICHISSANT le 31/01/2013 13:43
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14.Posté par migui le 31/01/2013 14:23
au moins il faut dire merci a la france pour avoir sauver la sous region , cela montre une fois de plus que les africains sont tous des incapables , ils passent tout leurs temps a faire des reunions .
africains bla bla bla bla bla bla bla rek

15.Posté par TECHNICIEN le 31/01/2013 15:29
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16.Posté par Profete le 31/01/2013 16:14
N'écoutez pas cet homme. Il est atteint de ce que Serigne Mor Mbaye appelle la "DIARHEE VERBALE". Il est ici a Dakar asis devant son poste televiseur zappant entre Africa 24 et France 24. Il n'est au courant de rien de ce qui se passe dans le théatre des opérations. Rien que des affirmations gratuites dignes des experts en histoire. Ils avancent des dates que personne ne peut vérifier. Cela me rappel le Professeur Iba Der qui avance des précisions a vous donner le vertige... jusqu'à la minute près comme par exemple "c'était le jeudi 29 janvier 1246 a 0 h 37 mn 59 s". Essayer de vérifier cette info, vous n'y verrez que dalle.
A beau mentir qui vient de loin dixit wolof ndiaye.

17.Posté par beye le 31/01/2013 22:51

18.Posté par Lat Soucabé MBOW le 01/02/2013 12:26
Dans une crise aussi grave que celle qui se développe actuellement au Mali, la terminologie doit être prudemment employée. Que veut dire "reconfiguration de l'entité malienne" ? Si cela a pour sens recomposition territoriale, l'article ci-dessus est pas en contradiction aussi bien avec la position des autorités maliennes qu'avec les résolutions du Conseil de Sécurité notamment la 2071. Mais il est certain que la crise va engendrer une recomposition politique interne. On ne dispose certes pas encore d'une feuille de route validée par les parties concernées, néanmoins il faut s'attendre après les opérations militaires à l'ouverture de négociations avec les fractions touareg ayant décidé de se démarquer des bandes terroristes et des islamistes radicaux. Il est évident que la junte militaire dirigée par le Capitaine Sanogo va être mise à l'écart. Des rumeurs ont circulé dans les derniers jours sur un mouvement de véhicules blindés français vers le camp Soundjata Keïta. Bien qu'ayant fait demi tour à mi chemin, cette incursion a semé l'inquiétude parmi les militaires de Kati.

Ni l'opération Serval, ni la MISMA n'est appelée à durer et à s'enliser dans le nord Mali. Le processus prévisible est, dès la cessation des combats, le déploiement des casques bleus pour prendre la relève des forces françaises et celles de la Cédéao, sécuriser la population et empêcher les éventuelles tentatives d'épuration ethnique.



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