On l’avait quitté un soir d’avril 2012, les bras ballants, le sourire jaune, le corps couvert de sable, témoin de cette chute qu’il n’avait pas vu venir. Comment pouvait-il s’en douter d'ailleurs ? Lui qui avait régné 15 ans sans connaître la défaite et gagné 19 combats pour un seul match nul. Mais ce soir d’avril, Balla Gaye II, l'étoile montante, mettait fin à l’invincibilité de Yekini, roi des arènes dans une ambiance de tremblement de terre.
Dimanche, l’engouement suscité par le retour de Yékini ne sera pas aussi enthousiasmant que lors de ses plus grands combats, mais, tout le Sénégal (ou presque) guettera la sortie de l’ancien roi. Pour comprendre une telle frénésie, il faut savoir que la lutte avec frappe (un mélange de lutte traditionnelle, lutte gréco romaine, de judo et de boxe) est aujourd’hui le sport le plus populaire au Sénégal. Des milliers de licenciés courent derrière des cachets qui peuvent aller jusqu’à 200 millions cfa (300 000 euros) dans un pays dont le taux de pauvreté a atteint 46,7 %. Les lutteurs poids lourds (plus de 100 kg), appelés ténors drainent les foules et s’identifient à un quartier populaire, une ville ou une région du Sénégal.
Yékini, qui a choisi ce surnom, en référence au champion d’Afrique de football nigérian, Rashidi Yekini, est considéré comme le plus grand lutteur de ces 20 dernières années. Il a fait l’objet d’un livre de photo, d’une bande dessinée et même d’un reportage de 52 mn dans l’émission Intérieur Sport de Canal + en 2011.
Sortir par la grande porte...
A 42 ans, le lutteur d’un mètre 95 pour 135 kg, s’avancera pour l’un de ses grands défis dimanche et sera escorté par les doutes justifiés par les quatre années qu'il a passées sans combattre. « Certainement, des repères seront perdus, reconnait Yékini dans la presse sénégalaise, mais je saurai bien me défendre ».
Mais pour beaucoup d’observateurs, ce combat s’annonce « compliqué » pour le lutteur sérère. « Il sera face à Lac de Guiers II, 33 ans, un adversaire physique et réputé très endurant, prévient Iba Kane, rédacteur en chef adjoint du seul quotidien sénégalais sur la lutte, Lamb. Et c’est l'un des rares lutteurs de la jeune génération à n’avoir concédé qu’une seule défaite dans sa carrière ».
Quatre ans sans combat, alité pendant longtemps à cause d’une « mystérieuse maladie », selon ses dires, Yékini a pris un gros risque en revenant dans l’arène. «Son souhait est de sortir par la grande porte avec une belle victoire. Mais une défaite, à son âge, pourrait mettre fin tout simplement à sa carrière », analyse le journaliste.
Pour ses supporters, sevrés de combats depuis quatre longues années, ce serait le pire des scénarios.
Avec RFI
Dimanche, l’engouement suscité par le retour de Yékini ne sera pas aussi enthousiasmant que lors de ses plus grands combats, mais, tout le Sénégal (ou presque) guettera la sortie de l’ancien roi. Pour comprendre une telle frénésie, il faut savoir que la lutte avec frappe (un mélange de lutte traditionnelle, lutte gréco romaine, de judo et de boxe) est aujourd’hui le sport le plus populaire au Sénégal. Des milliers de licenciés courent derrière des cachets qui peuvent aller jusqu’à 200 millions cfa (300 000 euros) dans un pays dont le taux de pauvreté a atteint 46,7 %. Les lutteurs poids lourds (plus de 100 kg), appelés ténors drainent les foules et s’identifient à un quartier populaire, une ville ou une région du Sénégal.
Yékini, qui a choisi ce surnom, en référence au champion d’Afrique de football nigérian, Rashidi Yekini, est considéré comme le plus grand lutteur de ces 20 dernières années. Il a fait l’objet d’un livre de photo, d’une bande dessinée et même d’un reportage de 52 mn dans l’émission Intérieur Sport de Canal + en 2011.
Sortir par la grande porte...
A 42 ans, le lutteur d’un mètre 95 pour 135 kg, s’avancera pour l’un de ses grands défis dimanche et sera escorté par les doutes justifiés par les quatre années qu'il a passées sans combattre. « Certainement, des repères seront perdus, reconnait Yékini dans la presse sénégalaise, mais je saurai bien me défendre ».
Mais pour beaucoup d’observateurs, ce combat s’annonce « compliqué » pour le lutteur sérère. « Il sera face à Lac de Guiers II, 33 ans, un adversaire physique et réputé très endurant, prévient Iba Kane, rédacteur en chef adjoint du seul quotidien sénégalais sur la lutte, Lamb. Et c’est l'un des rares lutteurs de la jeune génération à n’avoir concédé qu’une seule défaite dans sa carrière ».
Quatre ans sans combat, alité pendant longtemps à cause d’une « mystérieuse maladie », selon ses dires, Yékini a pris un gros risque en revenant dans l’arène. «Son souhait est de sortir par la grande porte avec une belle victoire. Mais une défaite, à son âge, pourrait mettre fin tout simplement à sa carrière », analyse le journaliste.
Pour ses supporters, sevrés de combats depuis quatre longues années, ce serait le pire des scénarios.
Avec RFI
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