Louga : Sory Kaba préconise une "politique adaptée" aux besoins des migrants


Louga : Sory Kaba préconise une "politique adaptée" aux besoins des migrants
Le directeur des Sénégalais de l’extérieur, Sory Kaba, a souligné mercredi à Louga (Nord), la nécessité d’ouvrir un débat sur le phénomène de l’émigration, afin d’aboutir une politique adaptée aux aspirations des candidats au départ.

‘’Il nous faut ouvrir un débat sur les fausses idées reçues du phénomène de l’émigration. Il est nécessaire d’en parler en portant une attention particulière aux candidats au départ et aux porteurs de projets de réinsertion’’, a-t-il notamment déclaré.

Le directeur général des Sénégalais de l’extérieur s’exprimait lors de la cérémonie officielle de lancement des activités de l’antenne régionale du Bureau d’accueil, d’orientation et de suivi des Sénégalais de l’extérieur (BAOS). 

Le gouverneur de la région de Louga, Ange Faye, des représentants de collectivités locales de la région, et d’associations d’émigrés, entre autres, ont participé à la manifestation tenue sur le parvis de l’Agence régionale de développement (ARD) qui abrite le BAOS de Louga.

‘’L’implantation d’une antenne régionale du BAOS à Louga s’explique par l’importance du phénomène de l’émigration dans cette localité qui fait partie des cinq plus grands foyers d’émigration du Sénégal’’, a expliqué M. Kaba.

Il a souligné la nécessité de miser davantage sur la sensibilisation dans la lutte contre l’émigration clandestine, tout en reconnaissant l’impossibilité de retenir les candidats au départ sans une bonne politique d’insertion socio-économique.

‘’La réponse du gouvernement du Sénégal face à ce phénomène c’est la mise en place de fermes agricoles capables de proposer une quarantaine d’emplois directs. Ces fermes vont accompagner l’implantation des antennes régionales du BAOS’’, a-t-il souligné.

‘’Le phénomène migratoire est un problème d’une dimension planétaire. L’émigration légale est importante. Elle génère des ressources au profit de nos pays, mais la forme clandestine occasionne des drames’’, a-t-il regretté.

‘’Environ 1 770 candidats à l’émigration ont perdu la vie dans le désert et en méditerranée depuis le début de l’année. Parmi ces victimes, 330 ont été recensées le 1er février, et 730 le 19 avril’’, a rappelé Sory Kaba qui a cité des chiffres de l’Organisation internationale des migrations (OIM) et de l’Union européenne.

La région de Louga est présentée comme l’un des principaux foyers d’émigration du Sénégal. Les originaires de cette région représentent 7,6 % du nombre total d’expatriés sénégalais à travers le monde, selon Ange Faye, gouverneur de la région.

Une part importante des revenus des ménages, principalement dans les départements de Louga et de Kébémer, provient des envois des émigrés. Ce qui en fait l’une des zones les moyens pauvres du Sénégal, d’après une récente enquête de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD).

Le BAOS est une structure créée depuis 1987. L’installation d’antennes régionales compte parmi les activités visant à la redynamisation de ce service d’accueil, d’information et de conseil des travailleurs émigrés désirant se réinsérer dans les circuits nationaux de production. 
Mercredi 27 Mai 2015




1.Posté par Fall le 27/05/2015 23:56
Faut saluer une telle initiative. Au Sénégal, les responsables de la politique migratoire ont à comprendre les questions liées à l'immigration. d'initier ou s'associer à des fora avec les chercheurs et les spécialistes des questions teintes de droit de diplomatie de stratégie.L'immigration,si elle est bien comprise, est un véritable force de propulsion pour le développement. Les pays d'origine et pays d'accueil doivent se parler.
Pour comprendre l'immigration, il faut la vivre. Pour agir, il faut comprendre que le phénomène est naturel.
Nulle ne pourra la freiner. le préside Abdou Diouf a eu à comprendre le problème; Au crépuscule de ses mandatures.
Puis le néant.
Mr Kaba comprend que la politiques des BAOS, peut être un déclics porteurs de solutions pour les pays d’origine. Aujourd'hui, Les pays d'accueil sont débordés, entre le problèmes de djihadisme, les débordements dans les quartiers. L'immigration secoue le monde. Entier. Avec les agressions non conventionnelles, elle est une des priorités du 21ème siècle. parlons-en. Organisons-la. Sinon Touchés Coulés...

2.Posté par Fall le 28/05/2015 00:18
Faut saluer une telle initiative. Au Sénégal, les responsables de la politique migratoire ont à comprendre les questions liées à l'immigration. d'initier ou s'associer à des fora avec les chercheurs et les spécialistes des questions teintes de droit de diplomatie de stratégie.L'immigration,si elle est bien comprise, est un véritable force de propulsion pour le développement. Les pays d'origine et pays d'accueil doivent se parler.
Pour comprendre l'immigration, il faut la vivre. Pour agir, il faut comprendre que le phénomène est naturel.
Nulle ne pourra la freiner. le préside Abdou Diouf a eu à comprendre le problème; Au crépuscule de ses mandatures.
Puis le néant.
Mr Kaba comprend que la politiques des BAOS, peut être un déclics porteurs de solutions pour les pays d’origine. Aujourd'hui, Les pays d'accueil sont débordés, entre le problèmes de djihadisme, les débordements dans les quartiers. L'immigration secoue le monde. Entier. Avec les agressions non conventionnelles, elle est une des priorités du 21ème siècle. parlons-en. Organisons-la. Sinon Touché Coulé...

Daouda FALL
Juriste
Spécialisé Diplômatie, Migrations, Stratégie
Président Dispor'activ
diasporactiv@gmail.com

3.Posté par saliou dieng zaltamba le 28/05/2015 08:54
Mr le D.G , il faut passer aux actes concrets,arrétez de nous servir des discourts. La jeunesse de notre pays est désespéré,l'espoir n'est plus permis car depuis trois ans à la téte de notre pays le président Macky Sall , son gouvernement ne font que de l'amateurisme d'Etat et vraiment ç asuffit mon gas. C'est pas avec l'agriculture que vous pouvez arréter les jeunes c'est de l'ullusion.Il faut délocaloser les industries,encourager les investissements à fortes valeurs ajoutées et c'est cela qui va créer les emplois. Privilégier les régions périphériques et arréter la discrmination entre les régions.Depuis l'avénement de Macky Sall tous les projets et programmes qui étaient destiner à d'autres régions comme Tamba sont détournés au profit de Fatick et c'est parceque c'est la ville du président et chacun veut lui faire plaisir.
Mr le DG, l'amateurisme tue, surtout lorsqu'il sagit d'amateurisme d'Etat
Macky "thiounélà"



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