Libye - La tête de Kadhafi mise à prix

Près de 1,7 million de dollars sont offerts par des hommes d'affaires libyens pour capturer le colonel, qui reste introuvable.


Libye - La tête de Kadhafi mise à prix
Les rebelles libyens ont annoncé mercredi une récompense de près de 1,7 million de dollars (2 millions de dinars libyens) pour la tête de Muammar Kadhafi, mort ou vif. Cette somme est proposée par des hommes d'affaires libyens et le Conseil national de transition (CNT), organe politique de la rébellion, a indiqué soutenir cette initiative. "Les membres du cercle rapproché (de Muammar Kadhafi) qui le tueront ou le captureront auront l'amnistie garantie par le peuple", a indiqué le président du CNT, Mustapha Abdel Jalil, lors d'une conférence de presse à Benghazi (est).

"Le régime de Muammar Kadhafi ne sera pas fini tant qu'il ne sera pas capturé vivant ou mort", a-t-il dit en soulignant que son comportement leur "fait redouter une catastrophe", sans plus de précision. Il a précisé que des soldats loyalistes continuaient à tirer dans le complexe de Bab al-Aziziya à Tripoli, d'où Muammar Kadhafi dirigeait la Libye et qui est tombé mardi aux mains de rebelles. "Les loyalistes continueront à tirer tant que Kadhafi ne sera pas capturé", a souligné Mustapha Abdela Jalil. Il a précisé que l'hôtel Rixos, où sont logés les journalistes étrangers à Tripoli, était également toujours aux mains de kadhafistes.

( AFP ) 
Mercredi 24 Août 2011




1.Posté par Iba le 24/08/2011 19:50
Même les médias africains (y compris sénégalais) participent à la propagande euroatlantique. Cet article en est un exemple, ceux qui l'ont précédé aussi et probablement le meilleur reste à venir. C'est d'ailleurs même pire chez eux, car ils ne font même pas l'effort d'aller sur le terrain alors que le pays attaqué est en Afrique. Croyant faire leur travail de diffusion de l'information (tout en se gardant de la traiter conformément aux règles déontologiques du métier) se sont les premiers victimes de l'esclavage médiatique moderne. Le journalisme est devenu le métier le plus facile au monde. Le journaliste a désormais deux fonctions essentielles - qui le confinent à un rôle qui contraste manifestement avec le label ''liberté'' qui se dégage de son profil- : relayer automatiquement et sans condition l'information officielle, noyer le sens critique de la population à travers les faits divers, l'information people, la politique de détails et j'en passe...



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