Amnesty International est préoccupée par les restrictions aux droits à la liberté d’expression, en droit et en faits, qui ont été signalées ces dernières années. Il l’a fait savoir lors de l'examen du Sénégal par la Commission Africaine des Droits de l’homme et des peuples en sa 56 éme session à Banjul. « La loi sénégalaise comprend des dispositions qui criminalisent les insultes proférées à l’encontre du Président, la diffamation et la diffusion de fausses nouvelles. D’autres accusations relevant d’actes portant atteintes à la sécurité publique ou provoquant des troubles politiques, d’actes révélant des informations qui devraient être tenues secrètes dans l’intérêt de la défense nationale ou d’actes contraires à la moralité sont formulées dans des termes vagues et ont été utilisées pour cibler des personnes qui expriment leur désaccord comme des journalistes, des militants politiques et des défenseurs des droits humains » note le rapport d’Amnesty.
Les autorités sénégalaises ont admis que ce cadre légal était obsolète décrit le rapport qui ajoute le projet de Code de la presse, qui est examiné depuis plus de cinq ans, contient plusieurs insuffisances. « Bien qu’il envisage de décriminaliser certains délits de presse et notamment la diffamation, il n’est pas clair si cette décriminalisation s’appliquerait à des personnes qui ne sont pas journalistes telles que des défenseurs des droits humains, des blogueurs ou des militants politiques ».
Les recommandations aux autorités sénégalaises sont les donc de modifier la législation qui limite le droit à la liberté d’expression et qui n’est pas conforme avec les lois nationales et internationales relatives à la protection des droits humains, notamment le Code pénal et la loi sur la cybercriminalité; veiller à ce que les journalistes, les dirigeants de l’opposition, les opposants réels ou présumés au gouvernement et les défenseurs des droits humains puissent exercer librement leur liberté d’expression, d’association et de réunion pacifique sans crainte de représailles, d’arrestations, de détention, d’intimidation ou d’harcèlement.
Les autorités sénégalaises ont admis que ce cadre légal était obsolète décrit le rapport qui ajoute le projet de Code de la presse, qui est examiné depuis plus de cinq ans, contient plusieurs insuffisances. « Bien qu’il envisage de décriminaliser certains délits de presse et notamment la diffamation, il n’est pas clair si cette décriminalisation s’appliquerait à des personnes qui ne sont pas journalistes telles que des défenseurs des droits humains, des blogueurs ou des militants politiques ».
Les recommandations aux autorités sénégalaises sont les donc de modifier la législation qui limite le droit à la liberté d’expression et qui n’est pas conforme avec les lois nationales et internationales relatives à la protection des droits humains, notamment le Code pénal et la loi sur la cybercriminalité; veiller à ce que les journalistes, les dirigeants de l’opposition, les opposants réels ou présumés au gouvernement et les défenseurs des droits humains puissent exercer librement leur liberté d’expression, d’association et de réunion pacifique sans crainte de représailles, d’arrestations, de détention, d’intimidation ou d’harcèlement.
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