Lettre ouverte au Président de la République


Lettre ouverte au Président de la République
Monsieur le Président,
Je me refuse à admettre que mon pays refuse le développement… Et devant cette réalité saisissante, qui à travers tous les temps 1960 /2014 notre pays recule. Vous êtes interpellé par vous-même et avez dit : « On accéléré pas la cadence avec des maux ! Et où avec des mots ». Non ! C’est à vous la faute,  stoppez vos nominations trop généreuses, utopiques et féodales.
… Et ceux contre toute absurdité, toute l'hypocrisie de ceux qui, autour de nous sénégalais et autres, se croient être les seuls ayant droit de notre cher Sénégal, ou  le délire doré de nos politiciens nous a conduit au naufrage économique, culturel et social, et ou l’indépendance de la domination du colon ne nous a pas mis à l’abri de la démence qui justifie encore notre mauvais comportement.
Je voudrais vous dire, Monsieur le Président de la République, à l’entame de cette énième lettre ouverte que je vous adresse, qu’il s’agisse de mots, où de maux, votre rhétorique ne change pas la perception des difficultés que vit au quotidien le sénégalais lambda, au-delà de la définition des « mots, maux » avec sa sémantique, ou la compréhension de nos difficultés reste la même pour nous tous.
Monsieur le Président de la République,
Vous êtes née après les indépendances, vous êtes un pure produit local, un personnage dont la trajectoire relève pour le sénégalais lambda d’un hasard circonstanciel pour les uns et d’une volonté divine pour les autres, dont la double appréciation est de dire et de montrer que c’est le difficile qui est le chemin. Au-delà du destin de chacun d’entre nous.  Le pouvoir étant entre les mains de Dieu seul et tout puissant.
Le chemin de la réussite se fait à partir de ses propres ressources, dirigé par soi-même à travers une foi, un engagement total, une volonté tenace et des efforts permanents, en dehors de tout confort et de luxe. L’exemple des dignitaires religieux est à revisiter.  Ce luxe et ce confort dans la facilité sont les ennemis « des sénégalais » dans la progression, dans le sens de la mesure, dans la constance de l’effort et dans l’exercice du devoir comme un sacerdoce. .
Il me plait Monsieur le Président de la République, de vous lire cette parole de conviction et de sagesse : «Il faut que l’ambition soit irritée par des obstacles pour que le besoin se réalise ».
Vous l’aviez dit, vous le dites encore sans effet, le sénégalais ne travaille pas assez, il travaille peu, il gagne beaucoup et détruit tout sur son passage, là où le monde travaille beaucoup, gagne raisonnablement, ne détruit presque rien et recycle tout sur son passage. Mais il faut savoir que cela est le fruit d’une gouvernance administrative et populaire qui est de mettre la bonne personne à la bonne place, avec des mécanismes de contrôles et de séparation de pouvoirs qui permettent à la fois de sanctionner et de récompenser l’effort et surtout le résultat.
Monsieur le Président de la République,
A quand la fin des privilèges, de repêchages d’anciens des régimes précédents de Senghor à nos jours ! A quand la fin de l’ingérence de la famille de l’élu quel que soit sa position, ou son poste dans les affaires de l’Etat ! A quand le recrutement et l’implication de jeunes de votre génération qui sont nombreux à attendre, à vous écouter, à vous tendre la main, à vous faire parvenir leurs idées ! A quand la fin de la faim ! A quand la fin des hôpitaux de la mort ! A quand la fin de l’enseignement, de l’éducation, de la formation, et de l’apprentissage poubelle et mercantile ! A quand la fin de ce train de vie de l’Etat qui est hors de nos bourses, de nos prétentions, de nos valeurs, et du bon sens.
Monsieur le Président ! Qui, mieux que vous et vos proches, connaissent le chemin de votre cheminement qui vous a porté au sommet de l’Etat ! Alors emprunter ce même chemin et faites don de votre honneur, avec la rigueur et l’équité pour que le sénégalais retrouve sa confiance, sa volonté de travailler, sa fierté et sincérité, son sens de la mesure, de la sobriété, du respect, de l’élégance et de l’amour pour son pays. C’est par vos comportements et les nôtre que vous changerez le Sénégal !
Monsieur le Président ! Vous n’avez pas un problème de feuille de route, mais un problème de composition d’équipe à tous les niveaux de l’administration et des services rattachés. Commencez par rendre transparent, attractif et compétitif les postes de responsabilités qui doivent reposer sur des critères de sélections les plus rigoureuses avec un contrat de performance à la clé.
Revoyez les nominations à tous les niveaux, rendez le Sénégal aux champions sénégalais de chaque discipline, filière et activités.
Monsieur le Président, la parole donnée est sacrée, l’intention ne suffit pas, vous êtes a trois années   d’intervalles de votre  engagement devant la nation ! Où en êtes-vous ? Septennat ou quinquennat ?
Et votre parti l’APR, là également vous avez un effort à faire, diriger le Sénégal et son parti c’est exactement avoir une femme et une maitresse ! Un polygame qui ne dit pas son nom et je parle en parabole.
Le chef de l’Etat du Sénégal ne peut et ne doit être que l’unique chef d’un Sénégal rassemblé. Celui qui veut être juste avec son peuple, doit opter pour cette vérité. Il doit préférer une vérité nuisible à une erreur utile, car la vérité guérit le mal, tandis que l’erreur nous maintient dans la souffrance.
Et les élections locales Monsieur le Président ! Laisser le peuple faire son choix, vous êtes déjà élu ! Ces élections ne sont pas vôtre, mêmes si par ailleurs, elles sont déterminantes pour votre ancrage politique, elles ne le sont pas du point de vue de l’éthique.
Me diriez-vous Monsieur le Président de la République, qu’il n’y a pas d’éthique, ni de morale dans la politique ? Je ne le pense pas !
L’Acte trois de la décentralisation, un chantier énorme ! Le Plan Sénégal Emergent, une ambition volontariste assise sur du rêve. Oui, un rêve, car sa mise en œuvre à un goût de précipitation inachevée. Quels sont les sénégalais du Plan Sénégal Emergent ? Quels sont les inputs ?  Qui sont les champions à diriger chaque grappe, où chaque secteur ? Avec quel niveau de moyens globaux propres ?  Quel ordre de priorité dans la mise en œuvre ? Ce sont là les questions Monsieur le Président de la République que se posent chaque sénégalais. Et moi dans mon domaine de compétences, j’ai des idées et des solutions, comme tant d’autres sénégalais.
Vous voulez réussir appuyez-vous sur des valeurs sûres : Les Hommes et les Femmes de votre pays, ceux et celles qui vivent la réalité au quotidien et les Entreprises qui sont à jour des développements et mutations dans leurs domaines ! Celles qui apprennent et qui innovent chaque jour à l’image du Mouvement des Entreprises Du Sénégal -MEDS.
Mouhamed Faouzou DEME
Lundi 21 Avril 2014




1.Posté par KOULOU le 21/04/2014 10:48
Seydina Mouhamed, yaw moom da nga DEME! Merci pour avoir parlé pour l'écrasante majorité des sénégalais même si la référence au MEDS est un cheveu dans la soupe!

2.Posté par zem le 21/04/2014 17:40
Mon cher mahfouz vous semblez croire que vous êtes pertinent dans la rédaction. Vous osez demander un bilan ou une esquisse de début de l'émergence en faisant fi de tout effort symbolique dont Monsieur le Président a eu à entamé. C'est dommage. J'ai voulu te disséquer point par point les quelques interrogations mais je vois que je m'adresserai à un aveugle pour ne pas ajouter sourd.
Je suis déçu que de pareilles créature ternissent image de l'entité derrière laquelle il se réfugient pour s'exprimer. Tout se qui anime le président de la République c'est la satisfaction de la demande sociale et il a bien débuté et terminera en beauté. Merci

3.Posté par Youma le 22/04/2014 09:58
trop de fautes dans ce texte Monsieur Déme

4.Posté par Deme le 22/04/2014 16:09
Qui n'en fait pas des fautes ? c'est moins les fautes que le contenu Merci je ferai plus attention L'essentiel étant d'avoir le courage de dénoncer à visage decouvert



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