Lettre ouverte à Monsieur le Ministre de l’Économie et des Finances (par Mamadou Abdoulaye Sow anncien ministre)


Lettre ouverte à Monsieur le Ministre de l’Économie et des Finances  (par Mamadou Abdoulaye Sow anncien ministre)
 
Monsieur le Ministre,
À la suite de divers articles parus à l’époque dans la presse sénégalaise et concernant des « indemnités » qui auraient été versées aux anciens Présidents de la République, et soucieux de permettre à l’État de corriger toute mauvaise perception du travail gouvernemental, j’avais attiré votre attention sur quelques imperfections relevées sur le statut financier des anciens Chefs d’État du Sénégal.
Dans ce cadre et en vue d’aider aux redressements nécessaires, sauf objection de votre part, je vous avais fait parvenir par lettre, en date du 12 mars 2014, une contribution sur la question avec ampliation, à l’époque, à madame le Premier ministre et au Ministre délégué chargé du Budget. À ce jour, je n’ai toujours pas reçu votre réponse à ma correspondance, pas même un accusé de réception.
 
Par ailleurs, vous vous souviendrez qu’en décembre 2013, par suite d’une certaine méprise constatée dans l’interprétation de l’article 12 de la loi organique du 15 octobre 2001 relative aux lois de finances, je vous avais envoyé des commentaires relatifs aux conditions de ratification des décrets d’avance de 2012 par la loi de finances rectificative de 2013. À ce jour, aucune réaction de votre part, mais le Ministre délégué chargé du Budget de l’époque avait eu la courtoisie de m’appeler au téléphone pour accuser réception de l’ampliation de ma note.
 
Il ne me semble pas nécessaire d’allonger la liste des correspondances restées sans suite, comme par exemple ma lettre de rappel relative à une correspondance adressée à vos services depuis 2012 et concernant une demande de renseignements sur les points ci-dessous, en vue de finaliser une étude sur l’exécution du budget des pouvoirs publics à l’épreuve du Code de transparence dans la gestion des finances publiques :
1)   la référence des textes qui ont abrogé ou modifié :
-       l’ordonnance n° 60-18 du 21 septembre 1960 relative aux frais de représentation du Président  de la République du Sénégal,

-       la loi n° 68-24 du 11 juillet 1968 relative aux traitements, indemnités et avantages des

       Ministres et Secrétaires d’Etat, ainsi que des membres du cabinet du Président de la 

       République et des cabinets ministériels ;

2)   la référence du texte qui fixe le montant des frais de représentation des ministres et assimilés ;

3)   les références des textes qui fixent la valeur du point indiciaire des salaires :

-       des fonctionnaires du statut général de la fonction publique,

-       des fonctionnaires du statut des inspecteurs généraux d’État,

-       des magistrats du Conseil constitutionnel, de la Cour suprême et de la Cour des comptes.

Monsieur le Ministre,
En faisant appel à votre sens de l’intérêt public et à votre ancien statut de grand commis de l’État, je vais conclure ma lettre par cette formule empruntée à Momar Guèye, écrivain : « la réponse au courrier des citoyens est sacrée».
 
Je vous prie d’agréer, Monsieur le Ministre, l’expression de ma considération distinguée.

par Mamadou Abdoulaye Sow anncien ministre
Vendredi 12 Décembre 2014




1.Posté par you le 12/12/2014 20:06
MERCI MONSIEUR SOW. CE TYPE EST UN BANDIT ET UN FIEFFÉ IGNORANT. JE NE COMPRENDS VRAIMENT PAS SON ROLE À UNE STATION PAREILLE.

2.Posté par . le 12/12/2014 20:26
ALORS LE MINISTRE EST VRAIMENT OBLIGE DE FAIRE UNE REPONSE OUVERTE APRES CETTE DENONCIATION PUBLIQUE. LA MOINDRE DES COURTOISIES EST DE REPONDRE AUX INTERPELLATIONS DES CITOYENS DU PLUS HUMBLE A CELUI QUI A OCCUPE DES RESPONSABILITES QUE CE SOIENT DES LOUANGES OU DES CRITIQUES.



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